Publié dans Sport

Accusations du président de la CAF - Pure diffamation et un coup monté !

Publié le jeudi, 18 avril 2019

Ahmad, le président de la Confédération africaine de football (CAF), a réagi aux récentes informations véhiculées par la presse internationale, africaine et malagasy à son sujet. Le patron de cette organisation panafricaine, dans un article, daté du 17 avril, publié par le magazine basé à Paris Jeune Afrique,  « se défend et invoque un coup monté ». Il nie en bloc les accusations contre lui.
L’ancien patron de la Fédération malagasy de football (FMF) aurait détourné à son profit d’importantes sommes appartenant à la CAF et se serait livré à des harcèlements sexuels. Les informations ont commencé à circuler la semaine passée après la révocation du jeune secrétaire général de la CAF , Amr Fahmy (36 ans) dont le père et le grand-père occupaient eux aussi la même fonction au sein de cette organisation comme si elle était leur pré-carré familial. L’Egyptien était mis à la touche pour cause… d’incompétence. Et il a eu vent de ce limogeage programmé depuis des mois et acté au début du mois d’avril. Mais, pour se venger de ce qu’il aurait pu juger être une injustice, il a transmis à la haute instance de la Fédération internationale de football (FIFA) un « courrier explosif » accusant lourdement son ancien patron de nationalité malagasy.



Tirage au sort

Versement obligatoire sur des comptes bancaires des présidents de fédérations africaines de la somme de  20 000 dollars, annulation unilatérale du contrat liant la CAF à l’équipementier allemand Puma au profit de la société française Technical Steel, basée à La Seyne-sur-Mer, sur fond de népotisme avec un enjeu financier de 830 000 dollars pour la CAF, achat en Egypte et à Madagascar des voitures à usage personnel pour un montant de 400 000 dollars et harcèlement sexuel des quatre salariées de la CAF sont cités dans la correspondance qui a fini par tomber entre les mains du mainstream britannique Reuters. Répondant aux questions de Jeune Afrique, Ahmad a donné des précisions point par point. Tous ces sujets brûlants étaient mis sur la table à l’occasion du tirage au sort, au pied des pyramides de Gizeh en Egypte, de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) qui se déroulera au pays des pharaons du 21 juin au 19 juillet. Pour la première fois depuis très longtemps, l’équipe malagasy Barea a la chance d’y participer. Pour sa défense, le patron du foot africain a dit à la presse que toutes les décisions sont prises de manière collégiale. « Je ne suis pas habilité à décider tout seul. L’achat de voiture ? Nous avons estimé que louer systématiquement des véhicules revenait très cher, d’où la décision d’en acquérir », a-t-il confié à Jeune Afrique.

Diffamant

Quant aux accusations de harcèlement sexuel, le président Ahmad les a carrément déniées. Il a expliqué au même magazine que le Sg licencié « avait fait pression sur des employées égyptiennes afin de leur faire dire qu’elles étaient harcelées, ce qu’elles ont refusé de faire ». Il a aussi indiqué l’ouverture d’une enquête interne au siège au Caire alors que son ennemi juré, remplacé par le Marocain Mouad Hajji, s’est terré dans un silence assourdissant depuis la révélation par Reuters. D’aucuns sont en parfaite connaissance que les statuts de la CAF préconisent l’ouverture d’un bureau annexe de son président dans le pays d’origine de celui-ci. Pour le cas d’Ahmad, ledit bureau a pignon sur rue dans le quartier d’Aranta à Mahajanga. Son ouverture officielle a eu lieu dans la soirée du 30 mars 2018 en présence d’une brochette de personnalités et de dignités nationales et étrangères dont la secrétaire générale de la FIFA Samoura Fatma. Par ailleurs, l’ancienne ministre de la Communication Nathalie Rabe occupe le poste du directeur de la communication de la CAF au Caire si Stanislas Rakotomalala est le directeur du bureau local de cette instance panafricaine à Mahajanga. Rien n’empêche les nationaux, qui aiment jaser et s’échanger des idées farfelues sur les accusations dont fait l’objet le président Ahmad, de s’adresser à ces compatriotes pour de plus amples précisions au lieu de se dire quoi que ce soit de pas très… fairplay.
 M.R.

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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