Publié dans Sport

Confédération africaine de football - Ahmad plus fort que jamais !

Publié le jeudi, 18 juillet 2019

Par assemblée générale (AG) de la Confédération africaine de football (CAF) interposée, le président Ahmad montre à qui de droit qu'il a toujours la confiance des présidents de fédération du continent. Hier, durant la 41e AG de la CAF, c'est à l'unanimité que le congrès a donné son quitus de l'exercice juillet 2017-juin 2018 au comité exécutif dirigé par Ahmad. Les membres de l'assemblée générale ont  répondu ainsi tacitement aux détracteurs du président de la CAF qui, ces derniers mois, a été victime d'une attaque en règle voire un harcèlement.

Détournements, corruption…tous ces maux, caractérisant la mauvaise gouvernance, imputés au président Ahmad ont été balayés d'un revers de main par les présidents de fédération membres de la CAF. A Paris où la majorité de ses détracteurs ont caressé le rêve de voir partir pour de bon Ahmad, ont vite ravalé leur déception après son audition par la justice française. Le président de la CAF est libéré sans qu'aucune charge ne soit retenue contre lui, dixit le procureur. Une déclaration judiciaire ressentie comme un coup de massue pour les détracteurs dont les têtes pensantes se trouvaient par hasard dans la capitale française durant cette période.

« J'étais surpris de voir une ancienne personnalité de la CAF qui n'est plus sortie de sa tanière depuis longtemps mais qui a fait le déplacement à Paris. Une présence qui, sans l'ombre d'un doute, a un lien avec l'audition d' Ahmad », confie une source. Si ses rivaux comptaient sur cette audition pour enterrer à jamais l'actuel président de la CAF, celui-ci en a fait pourtant une arme.  « J'ai été auditionné à Paris dernièrement. J'ai beaucoup apprécié…Au moins, il y avait eu cette opportunité d'expliquer à un organisme légitime et légal ce qui s'est passé », rétorque Ahmad à notre confrère de la RFI.

Une sérénité affichée par le président Ahmad hier à l'AG de la CAF. Dans la foulée, il a « nettoyé » son entourage en écartant le 1er vice-président le Nigérian Amaju Pinnick, remplacé par le Congolais Constant Omari (ex-2e vice-président). Ces deux personnalités ont été au début du mandat d'Ahmad, ses proches. Mais si le second s'est distingué en montant sur le front lors de l'audition du boss à Paris, le premier a brillé par son silence et son absence. Une défaillance restée gravée dans le cœur des fidèles du président Ahmad. Ainsi Amaju Pinnick, qui selon la presse internationale a une maille avec la justice de son pays, est réduit à un simple membre du comité exécutif. Pour compléter les trois postes de vice-président, Ahmad a nommé le Sud-Africain Danny Jordan (3e vice-président) et  a maintenu à son poste le Marocain FouziLekjaa (2e vice-président).

C'est en marge également de l'AG qu'a été signé le protocole d'accord entre la CAF et la FIFA. Le président de celle-ci était toujours présent à la réunion de la grande famille du football africain.

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Editorial

  • Une étape franchie ?
    Le Chef de l’Etat Rajoelina Andry Nirina dissout le Gouvernement. Pour certains, peu enclins à consentir le bon côté du geste du numéro un du pays, ils relativisent la décision. Pour d’autres qui concèdent à reconnaitre l’aspect positif de la chose y voient un effort devant aboutir à une étape décisive pour améliorer la gestion des affaires nationales. Deux angles de vue apparemment inconciliables et diamétralement opposés, mais avec un minimum de prise de conscience en lien aux intérêts inaliénables de la Nation, on pourrait joindre les deux bouts.

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