Publié dans Sport

Football - Ligue des Champions CAF - Les Pamplemousses veulent se mettre à l’abri des Fosa

Publié le vendredi, 09 août 2019

L’équipe championne de Maurice place la barre très haut. Ayant déjà eu un aperçu du niveau de son adversaire, Pamplemousses SC a aussi de sérieux arguments dans ses rangs. La délégation mauricienne a débarqué à Mahajanga, hier, et veut mettre toutes les chances de son  côté. Les dirigeants du club mauricien ont injecté du sang neuf dans leur rang. On cite en particulier le dénommé Ludovic Lafoudre, ancien de l’ASPL 2000, et Jordan Résidu, de retour  au bercail après avoir joué à Pointes-aux-Sables.  Pour le match aller du tour préliminaire de la ligue des Champions de la Confédération africaine de football (CAF), qui se disputera à Mahajanga ce jour, à 14h30, le SC Pamplemousse veut se mettre à l’abri de la défaite devant le redoutable Fosa Juniors. « Nous avons des joueurs à la hauteur. L’équipe d’en face est très technique mais notre objectif reste le même. » Les trois fois champions de Maurice (2017, 2018, 2018), les hommes de Tony François, coach de SC Pamplemousse veut franchir un nouveau palier sur la scène continentale après avoir dominé le championnat mauricienn depuis plusieurs saisons. Malgré leur palmarès, les Mauriciens prennent très au sérieux les Fosa juniors.  « Le doute n’est pas permis pour nous. Nous voulons réaliser un bon résultat à Madagascar pour ensuite viser la qualification à domicile au match retour », explique Roopesh Neerunjun, le Team manager de Pamplemousses SC.


 Sang neuf  dans les rangs  Mais en contrepartie, l’équipe a perdu Brandly Zizi, le Malagasy, son buteur principal, en cours de route.  Les Nordistes ont également mis les bouchées doubles en recrutant un jeune buteur de la Grande île Aina Randrianaivomanana mais qui ne figurera pas encore avec l’équipe pour cette double confrontation. Rappelons que le vainqueur de ces deux équipes croisera le fer contre le Tout Puissant Mazembe au prochain tour. Un adversaire d’un tout autre calibre.
Recueillis par E.F

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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