Nos archives web


Un travail fascinant qui mérite le détour. Une grande main, un buste et un corps de femme, un visage accroché sur le mur, le tout imaginé et construit en métal (fil de fer, capsules de bouteilles…), prennent possession de la grande salle du Cube D sise à Andraharo depuis le 25 juillet. En effet, il s’agit de l’événement « Homo intentio », la première exposition personnelle de  Zouba K, cet artiste qui surprend le public avec une pince, des capsules de bouteilles et du fil de fer qu’il torde, tend, entortille à l’envi.
Dans cette exposition « Homo intentio », l’artiste étalera la technique de sculpture, très personnelle, qu’il a développée. Celle-ci consiste à « dompter » les matières rigides et résistantes que sont le fil de fer et la capsule pour les modeler de façon à donner forme à ses intentions. Il invite le public à découvrir cette action de tendre le fil de fer pour le modelage des formes et volumes de ses sculptures, ainsi que l’intention ou cet acte de volonté par lequel il se fixe le but de réaliser l’œuvre qui prend d’abord forme dans son imagination, l’attention - soit cette tension de l’esprit qu’il applique dans son labeur.
Cet artiste possède également de l’intensité, notamment ce haut degré de force et de puissance que l’on retrouve dans la matière métallique. On retrouve également chez lui l’application au travail ou le zèle investi dans les heures de réalisation de chaque pièce.
Lors du vernissage de l’exposition, un public curieux et étonné s’est interrogé sur la manière dont Zouba K a réalisé tous ses œuvres. Comment croire, en voyant un simple fil de fer et des capsules de bouteilles, qu’ils puissent se transformer en sublime œuvre d’art, procurer autant d’émotion et d’émerveillement, et ceci grâce au talent d’un sculpteur surprenant. Bref, l’assistance était éblouie par le savoir-faire de l’artiste. Rappelons que Zouba K a vu le jour en 1995 à Aix-en-Provence, une ville de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, dans le sud de la France. Artiste franco-malagasy, il a grandi dans une famille d’artisans menuisiers. Il se passionne pour les matières et se focalise depuis 2019 sur la réalisation de sculptures à base de modelage de fil de fer auquel il associe généralement des matières recyclées telles que le carton, les canettes usagées ou encore des capsules de bouteilles. Cette étonnante exposition est à découvrir jusqu’au 30 septembre au Kube D, sis à Andraharo.
Sitraka Rakotobe


Le nombre de victimes augmente. Aux dernières informations émanant de la Gendarmerie, un jeune homme âgé de 23 ans a péri au Centre hospitalier de référence du District (CHRD) d’Ankazobe, dans la matinée d’hier. Un décès suite au choc irrésistible et brûlure grave de l’incendie criminel et volontaire des cases d’habitation à Ambohitriniandriana, dans la Commune rurale d’Ambolotarakely Ankazobe, survenu dans la matinée de vendredi dernier. Cette dernière victime fait partie des 4 blessés évacués auprès dudit CHRD, le 29 juillet dernier. Au total, le massacre compte 33 morts, dont 31 sur le lieu, 1 audit centre hospitalier le jour même, après son évacuation, tandis que le dernier décès est survenu hier vers 9h30.
Aucun vol
Des rumeurs ont circulé pendant des jours sur une éventuelle attaque des « dahalo ». Pourtant, la plupart des villageois d’Ambolotarakely Ambohitriniandriana Ankazobe ne les ont pas crues. Ils ont quand même pris comme précaution de se regrouper dans deux maisons en dur, coiffées en tôle, pour dormir si jamais les bandits incendient les maisons, toit en chaume. Dans la matinée du 29 juillet dernier, les « dahalo » sont venus et ont verrouillé de l’extérieur les 2 maisons avant de les décoiffer et d’y jeter des pailles pour faciliter l’incendie. 32 personnes, dont 15 enfants, issus de 6 foyers y ont péri le jour du drame. Ceux qui ont tenté de s’échapper recevaient les tirs des criminels, munis de Kalachnikov, de Mas 36 et autres armes blanches. « Selon les témoignages des villageois, ce crime pourrait être une vengeance suite à un litige foncier entraînant un conflit. La suite de l’enquête menée par les Forces de l’ordre pourrait le confirmer ou l’infirmer », rapporte Seth Andriamarohasina, président du CNIDH. L’attaque sur fond de vengeance pourrait également s’expliquer par le fait que les bandits n’ont rien volé dans le village.
Sur les 15 dahalo à l’origine de l’incendie criminel, 3 seraient des anciens villageois d’Ambohitriniandriana, selon toujours les informations recueillies. Ces bandits auraient quitté le village suite à des conflits pour rejoindre les bandits vivant dans la montagne.
Village abandonné
« Terrorisé par un éventuel retour des bandits, le reste des villageois d’Ambolotarakely a quitté leurs maisons pour se réfugier dans des villages environnants ou rejoindre Ankazobe. De plus, ils craignent que leur village ne soit plus habitable après ce drame, voire hanté avec la mort d’une trentaine de personnes », informe le président du CNIDH. Une délégation de ce comité a récemment effectué une descente sur les lieux pour constater de visu la situation et en faire un rapport auprès des autorités compétentes. Pour un retour à la normale, avec la reprise des activités quotidiennes auprès de ce village, l’arrestation et la répression des criminels s’avèrent indispensables. La forte mobilisation des éléments des Forces de défense et de sécurité sur place, depuis le week-end dernier, constitue une étape primordiale, rassurant les réfugiés.
Face aux origines de l’incendie criminel, le CNIDH encourage le renforcement des campagnes de distribution des titres fonciers ainsi que la mise en œuvre d’une politique nationale foncière. Il sollicite également les habitants à régulariser leur situation foncière pour éviter les conflits et les mécontentements suite à des décisions de Justice.
Recueillis par Patricia Ramavonirina


Iarisy et ses 5 acolytes « wanted »

Quelques jours après l’incendie criminel, ayant coûté la vie aux 33 habitants d’Ambolotarakely, dans le District d’Ankazobe le 29 juillet dernier, les recherches menées particulièrement par la Gendarmerie pour retrouver Iarisy, le présumé chef de la bande, et ses quatre acolytes, se poursuivent, jour et nuit.  Actuellement, la Gendarmerie fait placarder les photos des fugitifs. A commencer par Iarisy. De son vrai nom Elysé Randrianarisoa (29 ans), l’homme serait l’auteur principal de cet incendie criminel débouchant sur cette hécatombe à Ambolotarakely. Ses particularités physiques : il est mince, a un teint marron, et est boiteux. Il fait 1,68m.  Selon encore la Gendarmerie, c’est un multirécidiviste notoire en matière de kidnapping en milieu rural et de vol de bœufs dans les Districts d’Ankazobe, Anjozorobe et Ambohidratrimo. Sa dernière adresse connue fut Belavabary, quartier d’Anosikely, Commune rurale d’Ambatomanoina, dans le District d’Anjozorobe. Mais il progresse dans le triangle formé à la fois des Districts d’Anjozorobe - d’Ambohidratrimo et d’Ankazobe.
 
Dans la liste des cinq autres larrons dont certains considérés comme des lieutenants d’Iarisy, il y a Emile Randrianarisoa dit Leba qui n'est autre que son frère. Leba venait de sortir de prison, précisément en juin 2022. Il a également le teint brun et de taille moyenne. Son domicile sis à Belavabary, dans la Commune rurale d'Ambatomanoina, dans le District d'Anjozorobe, a été perquisitionné, avant-hier. Le domicile de Norbert Randriamananjara dit Dofa, à Ambatofotsy, Commune rurale d'Ambatomanoina, a été également perquisitionné, hier. Environ 3kg de fétiches et d'amulettes y ont été saisis.
Les trois autres dont Lemizana résidant à Andavatsaha, Fidel Ralakomanana, alias Lako venant de Merimanjaka, Commune d’Ambolotarakely, enfin Harimanana Raveloarisoa dit Ndrina d’Ambohitrinandriana, Anosikely, Commune d’Ambolotarakely dans le District d’Ankazobe, clôturent la liste de ces bandits recherchés. La population est invitée à surveiller particulièrement le triangle Anjozorobe-Ambohidratrimo-Ankazobe, et qu’une récompense attend ceux qui détiennent un renseignement sur les fugitifs.
De leur côté, les Forces de sécurité et de défense continuent de ratisser toute la zone et autres recoins du triangle pour les retrouver. Ces forces terrestres bénéficient d’un appui aérien, du moins pour la surveillance et la reconnaissance.
Franck R.


Prudence. Depuis le début du mois de mai 2022, plus de 18.000 cas de variole du singe sont détectés dans le monde hors Afrique, dont la majorité en Europe. Particulièrement pour Madagascar, le Professeur Zely Arivelo Randriamanantany a confirmé hier qu’aucun cas n’a été détecté sur le territoire malagasy. Mais face à cette flambée des cas, les autorités sanitaires malagasy restent vigilantes. Dès la découverte de la première contamination en dehors des pays africains, notamment au Royaume-Uni le 6 mai dernier, le ministère malagasy de la Santé s’est réuni avec ses partenaires pour se préparer. « Vers la fin du mois de mai, nous avons commencé à élaborer des stratégies dans le cas où le virus franchirait les frontières malagasy. Avec l’appui des partenaires, nous sommes déjà prêts au niveau de la surveillance épidémiologique, la prise en charge des malades ainsi que les analyses nécessaires en cas d’identification des cas suspects », a rassuré hier le numéro un de la Santé publique, le Professeur Zely Arivelo Randriamanantany. Et de poursuivre qu’un principe de prudence est actuellement activé, notamment l’étude de cette maladie, le vaccin, sans oublier la campagne de sensibilisation à mener. Un médecin exerçant à Antananarivo a tenu à préciser que la variole du singe est semblable à la varicelle. Et que Madagascar figure parmi les quelques pays qui administrent obligatoirement le vaccin contre la varicelle, contrairement aux pays européens.
Transmission par contact étroit
La variole du singe est un virus de l’orthopoxvirose simienne, une zoonose virale découverte dans les années 50. Cette maladie infectieuse se transmet habituellement de l’animal à l’homme mais peut également se contaminer entre deux individus, notamment en cas de contact prolongé. Actuellement, elle est concentrée parmi les hommes qui ont des relations sexuelles avec des hommes, et en particulier ceux qui ont des partenaires multiples. Les symptômes classiques se caractérisent par la fièvre, maux de tête intenses, douleurs musculaires, douleurs dorsales, fatigue, gonflement des ganglions lymphatiques, éruption cutanée ou lésions. En général, ces symptômes disparaissent spontanément au bout de deux à quatre semaines, même sans traitement. Toutefois, les nouveau-nés, les enfants et les personnes atteintes d’un déficit immunitaire sous-jacent, courent le risque de développer des symptômes plus graves de la maladie et d’en mourir.

Si aucun traitement contre cette maladie n’existe, le vaccin contre la variole humaine peut être utilisé et serait efficace à 85 % pour la prévenir .

Deux décès en Europe
Après la mort de deux hommes en Espagne et un autre au Brésil, huit décès sont au total recensés dans le monde dont les cinq premiers ont été signalés en Afrique, où la maladie est endémique et a été détectée pour la première fois chez l'homme en 1970. Toutefois, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) estime que le nombre de décès liés à la variole du singe pourrait augmenter dans les semaines à venir. Pour y remédier, elle recommande de vacciner les personnes les plus à risque ainsi que les personnels de santé susceptibles d’être confrontés à cette maladie. De son côté, l’Agence européenne des médicaments (EMA) a déjà approuvé l’utilisation d’un vaccin contre la variole humaine pour étendre son utilisation.
Rappelons que pour la septième fois de son histoire, l’OMS a déclenché le 24 juillet dernier son niveau d’alerte maximal. Tedros Adhanom Ghebreyesus, son directeur général, a déclaré que la variole du singe devient une urgence de santé publique de portée internationale (USPPI). 
K.R.

D'ici trois jours, Madagascar sera de nouveau le pays hôte de la fête de basketball africain pour les moins de 18 ans. Deux évènements majeurs se dérouleront au pays du 4 au 14 août prochain. L'U18 African Championship, plus connu des Malagasy sous le nom d'AfroBasket U18, se tiendra dans deux villes, à savoir Antananarivo pour les garçons et Antsirabe pour les filles. Deux compétitions en un mais interdépendantes. 

Quelques jours après l’incendie criminel ayant coûté la vie aux 32 habitants d’Ambolotarakely, dans le District d’Ankazobe, le 29 juillet dernier, les recherches menées particulièrement par la Gendarmerie pour retrouver les traces des auteurs du forfait, se poursuivent encore. Mais avant d’y revenir, une dernière nouvelle nous était parvenue au cours de la soirée d’hier : tous ceux qui sont susceptibles de détenir des renseignements fiables à propos des trois suspects encore recherchés, se verront récompensés d’une somme de 20 millions d’ariary, selon une source. Joint par téléphone, aucun responsable au sein de la Gendarmerie n’a pu confirmer ni infirmer cette information.

La Grande île n'est toujours pas sortie du froid. L'hiver est encore au rendez-vous pour ce mois d'août. Particulièrement pour cette semaine, aujourd'hui et demain seront marqués par une baisse des températures. Selon le prévisionniste Andriambelomasinasolo Lovandrainy Ratovoarisoa, le type de temps typiquement hivernal sera de retour sur l'île. Les pluies alizéennes arroseront ainsi la côte Est avec une quantité assez modérée près de Vatovavy et Fitovinany et des crachins locaux pour les Hautes terres centrales.

Décentralisation émergente

Publié le lundi, 01 août 2022

Le Gouvernement prépare le terrain. On essarte ! On débroussaille ! La refondation d’une décentralisation effective pour l’avènement de l’émergence de Madagasikara en l’an 2030 est en marche. Le principe de la décentralisation figure sous de différentes formes dans la Constitution depuis la Première République.

La vétusté des infrastructures est devenue une excuse habituelle pour la compagnie nationale d’eau et d’électricité pour expliquer les délestages et autres coupures techniques. Des coupures d’électricité persistantes et de plus en plus longues ont marqué le quotidien des Tananariviens ces derniers jours. Du matin comme le soir, le délestage se multiplie.

Ce n’est désormais plus une rumeur. Après deux décennies de silence,  « Tsora-bitsika », l’émission culte des années 90 et 2000, fera bel et bien son retour sur la chaîne nationale (TVM) pour le plus grand plaisir des nostalgiques, mais aussi afin de la faire découvrir aux nouvelles générations. Toujours orchestré par Gwladys Ratrema et l’orateur Rainibemirindra - très connu grâce à sa voix dans l’émission « Haody ry miakandrefam-baravarana », ce célèbre jeu télévisé qui a émerveillé et réunis des milliers de téléspectateurs malagasy sera diffusé sur la TVM  à partir de ce mois d’août,  plus précisément dès ce samedi à 18h.

« Les douanes comoriennes ont découvert un trafic d'or à partir de la haute mer et il se trouve que c'étaient des ressortissants malagasy avec des relais comoriens qui étaient impliqués ». C'est ce qu'indique Houmed Msaidie, le porte-parole du Gouvernement comorien récemment dans une interview rapportée par la presse de l'île sœur. Si ce n’est pas une confirmation que les 49 kilos de lingots d'or saisis, sur trois hommes dont deux ressortissants malagasy à l'aéroport international de Moroni en décembre dernier, viennent bel et bien de Madagascar, Dieu que cela y ressemble. 

Fil infos

  • Président Andry Rajoelina - Début d’une série d’inaugurations dans l’Anôsy
  • Actu-brèves
  • Course pour Tsimbazaza - Une vingtaine de députés renoncent à un nouveau mandat
  • ACTU-BREVES
  • Ministre des Affaires étrangères du Japon - En visite à Toamasina ce week-end
  • Législatives - L'Opposition peine à concrétiser ses grandes annonces
  • Mission du FMI à Madagascar - Deux appuis financiers importants sur la table des négociations
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Enseignement supérieur - L'université de Fenoarivo -Atsinanana officiellement inaugurée 

La Une

Recherche par date

« April 2024 »
Mon Tue Wed Thu Fri Sat Sun
1 2 3 4 5 6 7
8 9 10 11 12 13 14
15 16 17 18 19 20 21
22 23 24 25 26 27 28
29 30          
Pub droite 1

Editorial

  • D’utilité publique
     Est reconnu « Service d’utilité publique » (SUP) par l’Etat tout organisme (ONG), une entité qui se met au service des intérêts basiques quotidiens des gens. Exemples : le service de la voirie, les caisses de la Trésorerie publique, les banques, les Postes et Télécommunications (téléphonie mobile), les transports en commun, la compagnie nationale d’eau et d’électricité, etc. Leurs manquements répétés créent des désagréments notables voire fâcheux au bon déroulement du train-train de la vie des usagers, en particulier, de la population en général. L’Etat veille au bon fonctionnement des services reconnus d’utilité publique.Vingt inspecteurs et contrôleurs semenciers émargés au sein du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE) ont prêté serment près du Tribunal de première instance (TPI) à Anosy le week-end dernier. Issus des sept Régions dont Alaotra-Mangoro, Analanjirofo, Atsimo-Andrefana, Vakinankaratra, Boeny, SAVA et DIANA, les nouveaux sortants œuvreront tout droit à l’amélioration de la production des semences…

A bout portant

AutoDiff