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Première édition après la disparition de son illustre fondateur, la FIM 2022 reflète la santé du secteur privé selon le point de vue de Nicolas Martin, directeur général de l’agence Première ligne qui a tenu à nous partager ses ressentis à chaud pendant la dernière journée de la foire. 
Si on doit donner un bilan, il est tourne vraiment vers le positif. On a enregistré un record en termes d’affluence. Je n’ai pas encore les chiffres précis mais on a enregistré entre vingt et trente mille visiteurs durant les trois premiers jours sans compter aujourd’hui dimanche (ndlr : Hier). Notre premier objectif était surtout de remplir le salon en entier. Chose sur laquelle on avait pourtant eu quelques appréhensions vu le contexte de la relance économique difficile après la crise sanitaire mondiale. Après ces deux années de redécollage difficile, les activités repartent. C’est bon pour la suite. Malheureusement, Michel Domenichini Ramiaramanana nous a quittés brutalement alors qu’on était en pleine relance, quant à l’évènement, justement, on a voulu le faire perdurer en sa mémoire.
Par ailleurs, nous avons fait un gros travail de communication sur les conférences afin d’optimiser au maximum l’impact des débats et discussion sur les thématiques que nous nous sommes efforcés d’améliorer en qualité. Notamment, en termes d’environnement, de technologie ou encore de tourisme sans mentionner tous les autres secteurs qui ont été fortement représentés à la FIM.
Autour d’une scénographie affirmée, mettant en avant d’une part les spots industries et High Tech, et d’autre part des pavillons pays comme Maurice et autres, la foire aura permis à tout un chacun de mettre en situation le contexte économico-commercial de Madagascar. Toujours attentif à faire la promotion du « Vita Malagasy » (Made in Madagascar) tout en restant ouvert au monde, cette dernière édition de la FIM aura, grâce aux nombreux B to B ou B to G réalisés quatre jours durant, consacré une fois de plus de l’excellence et de l’efficience de cette plateforme économique indianocéanique. Marqueur de la vie des affaires dans cette partie du monde, l’attractivité économique générée par cet évènement aura fait progresser le Branding Madagascar dans le monde des investisseurs à l’affût des véritables pays en voie d’émergence.
Par ces quelques constats, on a vraiment de grand motif de satisfaction qui nous assure déjà la énième réédition de la foire pour l’année prochaine. Mais pour cette année, on donne déjà rendez-vous au public pour le Salon international de l’agriculture en septembre et le Salon international de l’habitat en octobre. Mais surtout la nouveauté c’est qu’il y aura un autre évènement d’envergure que nous allons baptiser « Salon grand public du déstockage » en novembre. Un nouveau concept multisectoriel où tous les exposants emmèneront tous les invendus avec des promotions d’envergure pour le bonheur du grand public.
Recueillis par Hary Rakoto
 


Triste fin pour un père de famille de 36 ans, marié et domicilié à Talatamaty, vendredi soir dernier. Il était au guidon de sa moto lorsque celle-ci a terminé sa course au fond d’un plan d’eau bordant la nouvelle rue en pavé, qui passe au niveau d’Antsofinondry et qui débouche ensuite à Anosiavaratra. Effectivement, le motocycliste s’était noyé sans l’espoir d’aucun secours. Aucun témoin n’était à l’endroit au moment des faits, afin au moins de les signaler à la Police. Le corps de la victime n’a été retrouvé que le samedi matin suivant, selon la Police. Des membres de sa famille ont fait le tour des commissariats et autres bureaux de la Gendarmerie pour tenter d’avoir une quelconque nouvelle du motard, qui a tardé à regagner son foyer à Talatamaty, vendredi soir dernier.  Lorsque les secours ont voulu le repêcher, le cadavre était complètement submergé et fut repéré à quelques mètres du deux-roues.
Pour le moment, rien ne permet encore de déterminer la cause exacte de l’accident sauf que, dans un récent rapport, la Police avance une sortie de route. “Le médecin, lors d’un constat, a privilégié la thèse d’une sortie de route, et que le décès devait remonter vers 22h “, nous explique une source policière du côté de Sabotsy-Namehana, laquelle est d’ailleurs chargée de mener l’enquête. Toute une zone d’ombre plane aussi sur l’emploi du temps de la victime avant l’accident. La seule certitude, c’est que le trentenaire devait rentrer chez lui après le travail, comme d’ailleurs monsieur tout le monde. Ses proches, qui n’étaient informés sur le drame que samedi dernier, auraient déjà récupéré sa dépouille, et ce, après bien que le médecin l’eut autopsiée.
En l’espace de deux jours donc, on a assisté à trois cas d’accidents meurtriers touchant des motocyclistes dans la Capitale et ses environs. Car après celui qui a emporté ce chef de famille de Talatamaty, deux autres l’avaient précédé dans l’au-delà, parfois de manière tragique. C’est le sort réservé au passager d’une moto qui s’était télescopé avec un taxi-be à Soanierana, ou encore le pilote de ce moto-cross qui a également succombé à la suite d’une collision avec un poids lourd à Ambanitsena, sur la RN2, la seule journée de jeudi dernier.
Franck R.

Sujets à débat !

Publié le dimanche, 22 mai 2022

Des faits, sujets à débat, qui prolifèrent dans la vie quotidienne des Malagasy irritent les esprits. Ces cinq dernières années, des cas d’assassinat abominable, des viols suivis de meurtre, des accidents de « deux-roues » terrifiant et autres formes de violence défraient la chronique. Des phénomènes atroces, propres à fendre le cœur et qui ont tendance à se multiplier, bouleversent et nous obligent à interpeller la conscience sociale ainsi que la responsabilité de tous dont les autorités publiques, Forces de l’ordre, Justice, Société civile et simples citoyens.
Un fait récent, un jeune conducteur d’un véhicule tout-terrain a été placé en détention préventive à Antanimora. En cause, il aurait percuté en pleine vitesse un motard, roulant sur sa droite et l’aurait précipité sous un camion en pleine circulation sur sa droite aussi et l’a broyé mortellement. Le triste évènement s’est produit sur la rocade de Tsarasaotra. Le motard a été tué sur le coup. Evidemment, on roulait de vive allure ! C’est normal, on est sur une « voie rapide ». Ailleurs, le conducteur ne peut pas rouler sur une « voie rapide » type rocade ou bretelle ou sur autoroute en-dessous de la vitesse indiquée sur le panneau. Il y a une voie réservée pour chaque type de véhicule (auto et deux-roues) que l’on doit impérativement respecter. Tout mauvais dépassement coûtera la vie. Et dans toute « voie rapide », le respect du Code de la route et des consignes ne se discute point et les Forces de l’ordre ne plaisantent pas non plus. Ce cas d’accident relance le débat autour de l’usage des « voies rapides » en particulier la normalisation (la remise aux normes) de la circulation et la conduite des deux-roues, motos et bicyclettes. Les accidents mortels de moto (scooter et autres) se multipliaient ces derniers temps. A ce rythme, tout le monde (conducteurs de voiture) irait en prison !
La recrudescence des cas de viol sur mineur suivi de meurtre sordide interpelle l’opinion. Les cas relayés par les médias de la place concernent surtout des viols commis par des proches à même par des parents directs (père biologique) sur leurs propres petites filles. Le monde est-il en train de tourner dans le sens contraire de la rotation universelle ? Le monde à l’envers ! Il y a tout de même deux points à signaler. Un, les filles malagasy notamment celles de certaines Régions de l’île atteignant tout juste l’âge de l’adolescence, 12 à 13 ans, sont déjà actives sexuellement parlant. Le cas récent de cette jeune fille de 14 ans atrocement assassinée nous met hors de nous. Après enquête, il se trouve que le meurtrier n’est autre que l’ex-ami intime de la victime qui n’a que 14 ans. D’ailleurs, l’âge du premier accouchement des filles dans plusieurs parties du pays tourne autour de 13-14 ans. Deux, la responsabilité parentale qui, dans certaines Régions, pousse leurs filles à … « sortir ». Il existe ainsi des parents, sans vergogne, qui laissent leurs filles se prostituer. Donc, c’est toute une éducation à reformuler sinon à débattre. Une question de culture propre dans certaines contrées du pays qu’il faut obligatoirement redresser. En outre, des efforts colossaux à consentir afin d’améliorer les conditions d’existence du peuple.
Ndrianaivo


Améliorer la race bovine. Dans sa stratégie nationale de développement de la filière laitière à travers le programme Fihariana, des experts en amélioration génétique sont à présent un peu partout sur le terrain pour effectuer des travaux de suivi par rapport aux vaches laitières récemment importées. L’initiative s’inscrit dans le cadre du produit Fanoro du programme Fihariana qui a été mis en œuvre depuis 2020 et à destination des régions productrices de lait telles que Vakinankaratra, Itasy ou Analamanga. Concrètement, le produit vise à financer la formation des inséminateurs artificiels, l’achat des équipements nécessaires et l’insémination artificielle ainsi que l’importation de vaches normandes et montbéliardes. « Un service après-vente est exigé par Fihariana lors de la passation de marché. Nous avons fait appel à des experts pour faire le suivi des vaches laitières dans leur nouvel environnement et l’évaluation de la performance des éleveurs. Dans un esprit de partage et d’amélioration continue, les inséminateurs ont une formation complémentaire aux précédentes pour préparer l’arrivée des semences normandes. Pour élargir le projet Fanoro, nous envisageons d’installer un cabinet vétérinaire sur le site afin de se rapprocher des éleveurs et pour pouvoir agir à temps en cas de besoin » explique Timothée Andriamamonjiarison, responsable du département innovation, recherche et développement au sein de Fihariana. Ainsi, afin de garantir la capacité des productions attendues de ces vaches, un suivi rigoureux par les experts se fera en quelques jours durant lesquels ces experts issus de la société Coopex ont pu échanger avec une douzaine d’inséminateurs du projet Fanoro. Pour rappel, 8 inséminateurs expérimentés et 12 nouveaux ont suivi la formation avec le FIFAMANOR pour acquérir de nouvelles techniques d’insémination, il y a de cela deux ans.
Hary Rakoto 


Un événement métamorphosé en phénomène « Flow’Oboyant ». C’est ce qu’on pourrait qualifier le grand concert que le rappeur Oboy et ses complices de scène ont réalisé samedi. Le Palais des Sports à Mahamasina où se déroulait le show était archicomble. Samedi vers midi, de nombreux jeunes ont envahi les rues du centre-ville menant à Mahamasina. A ce même moment, aux alentours du stade et près des portes d’entrée, on constate des milliers d’adolescents. Beaucoup de jeunes ont déjà fait la queue pour pouvoir être en communion avec les artistes invités, mais surtout voir leur idole Oboy. Comme annoncé auparavant, les places sont déjà toutes prises deux semaines avant le grand jour. Bien sûr, vu la longueur des files d’attente, le public a mis plus de temps à entrer dans la salle. Ainsi, la première partie du concert n’a pu commencer que vers 16h 30. Comme convenu, c’est le Dj The Weeman Show qui a eu le privilège d’ouvrir le bal avec les invités surprises, à savoir Ghettoven, Mackinley Music, FSC Mozika, The Broducer et enfin les danseurs du groupe GB Wild. Quelques minutes avant son entrée en vedette, la foule réclamait et scandait le nom d’Oboy.
Vedette
A 17h 30 tapantes, le rappeur tant attendu de tous fait son apparition. Vêtu tout blanc, avec ses paires de lunettes, il entonne toute suite un premier titre issu de son dernier album « No Crari ». Dès les premiers tempos, les fans se mettaient à danser et fredonner avec lui. D’ailleurs, le public connaissait toutes les paroles de ses chansons. A 19 heures, à quelques minutes de se dire au revoir, Oboy interpréta son tube « TBD » en se drapant dans le drapeau de son pays natal. Une image qui a ému les spectateurs. Ces derniers ont constaté que le jeune rappeur de 25 ans n’a pas du tout oublié ses racines. Se baignant dans une ambiance de folie, le public n’a pas vu l’heure passer, et la prolongation réclamée par celui-ci a été accordé par le chanteur. En tout, le rappeur d’envergure international Oboy est monté sur scène pendant 90 minutes, comme la durée d’un match de football. L’artiste, toute son équipe et son Dj Rakoto3000, ils ont fait vibrer la grande salle du Palais des Sports durant une heure et demie. Quel show ! Le rappeur a séduit les 5 000 personnes venues l'écouter et chantonner avec lui samedi dernier. L'image qui restera du concert à guichet fermé qu’Oboy a donné au Palais des Sports est celle d'un artiste généreux, proche du public, qui fait le show et entraîne toute l’assistance avec lui.
Sitraka Rakotobe




Les Orchidées Blanches est une Organisation non gouvernementale qui prend en charge les personnes en situation de handicap mental. Depuis sa création, 1 500 personnes y sont accompagnées. Actuellement, elle témoigne ces années de satisfaction d’avoir accompli  de belles actions humanitaires pour ceux qui ont été défavorisés, délaissés en tant que citoyens à part entière mais jouissant de leurs droits. Cette ONG a acquis une notoriété d’un centre de référence en matière d’éducation spécialisée à Madagascar.

Une fierté pour le chemin parcouru
50 années d’action et de partage pour faire évoluer le regard posé sur la différence. L’ONG les Orchidées Blanches célèbre cette année ses 50 ans d’existence. Actuellement, elle peut être fière de ses avancées et de ses nombreuses réussites. Afin de répondre aux besoins spécifiques des personnes en situation de handicap mental, l’organisation a ouvert le centre  médico-éducatif « Les Orchidées Blanches » en 1974. Il s’agit du premier établissement offrant un accompagnement médico-psychologique et socio-éducatif des enfants et jeunes présentant une déficience intellectuelle à Madagascar, ce qui a permis de répondre aux besoins et aux questionnements des parents.
Actuellement, l’ONG Les Orchidées Blanches accompagne 120 personnes en situation de handicap mental, âgées d’un à 62 ans, contre 23 à sa création. Ces individus sont pris en charge par 19 éducateurs pluridisciplinaires. Depuis ces cinquante années d’existence, 1 500 personnes ont pu bénéficier des services d’éducation et d’orientation au niveau du centre. Les activités sont diversifiées, notamment les sorties éducatives, les colonies de vacances, les bibliothèques, la natation, la danse et les ateliers de production…
L’amélioration continue au niveau du cadre des activités d’accompagnement. En 1977, l’ONG ne disposait que de 2 bâtiments  pour les  activités  éducatives,  contre 9 bâtiments et  14 pavillons actuellement. « Ces avancées sont le fruit de la persévérance de l’équipe éducative, des  membres du Conseil d’administration ainsi que du bureau exécutif  », soutient Andrianarivony Bakoly, coordonatrice au sein de l’ONG.

Plusieurs difficultés
Malgré ces réussites, l’ONG Les Orchidées Blanches a traversé des moments difficiles comme le scepticisme du public et la stigmatisation des personnes en situation de handicap mental. Et comme toute association, elle fait face à une insuffisance des capacités financières et des appuis, notamment durant les 35 premières années. « La prise en charge des personnes en situation de handicap mental est très difficile. Les médicaments, le traitement et l’éducation sont encore coûteux. D’ailleurs, ces personnes nécessitent une surveillance à tout moment », soutient Rakotozafy Noa, éducateur au sein du centre.
A part cela, l’instabilité vécue dans le pays, comme l’instabilité politique, le contexte socio-économique difficile, de même que l’état urgence sanitaire se répercutent sur le fonctionnement du centre. Toutefois, grâce à la solidarité et à l’appui des diverses entités, l’ONG a pu avancer, consolider sa capacité de résilience et maintenir le cap dans ses actions.
Anatra Raholimanantsoa



Clair et limpide ! Son déplacement à Ihosy, Région d’Ihorombe, fut l’occasion pour le Président Andry Rajoelina de lancer un message à l’endroit de ses adversaires politiques. Ces derniers qui multiplient les sorties médiatiques et s’activent déjà dans les préparatifs en vue de l’échéance électorale de 2023. Sollicité de toute part en vue de briguer un second mandat présidentiel, le Chef de l’Etat de répondre que : « pour le moment, ma priorité est d’accélérer le processus de développement pour que tous les Malagasy puissent en profiter ». Ce fut lors de la cérémonie d'inauguration du Centre d’incubation en entrepreunariat culturel et industrie créative destiné aux jeunes dans la Commune d’Ankily, dans le District d’Ihosy.
Et lui de souligner que « l’homme politique pense aux élections, un homme d’Etat pense aux futures générations ». Une manière à lui d’exprimer que le rendez – vous électoral n’est pas sa priorité. D’ailleurs, son périple dans la Région d’Ihorombe est fortement marqué par la série d’inaugurations d’infrastructures qui profiteront, en majorité, à la jeunesse et aux générations futures.
Des établissements « manara – penitra » pour chaque District
Plut tôt dans la matinée de samedi, l’homme fort du pays a inauguré l'Ecole primaire publique « manara-penitra » Centre I à Ihosy. Désormais, tous les Districts de Madagascar sont donc dotés d’au moins un établissement aux normes. Pour le cas du District d'Ihosy, 4 écoles « manara-penitra » y ont été construites notamment à Ranohira, Hazoroa, Ilakaka et Ihosy ville.
Avec une capacité d'accueil de 800 élèves, l'EPP d'Ihosy Centre I dispose d'une branche préscolaire destinée aux enfants de 3 à 5 ans. Des élèves en situation de handicap y sont également pris en charge, conformément au Velirano du Président Andry Rajoelina d’offrir une éducation de qualité pour tous.
A l’instar des autres écoles « manara-penitra », l’EPP comporte une douzaine de salles de classe, d'une bibliothèque et une salle informatique moderne ainsi qu'une cantine scolaire. Des tablettes numériques ont été mises à la disposition des élèves, tout comme les tableaux interactifs qui vont être utilisés pour que la méthode d'enseignement soit en adéquation avec l'évolution technologique.
Dans son Velirano n°4, le Président s’est engagé à assurer l’accès à l’éducation pour tous. Ainsi, dans l’optique d’améliorer la qualité de l'éducation, l’Etat a procédé à la distribution de dictionnaires et manuels scolaires dans toutes les écoles publiques. A cela s’ajoute la dotation de kits scolaires, de tabliers et de sandales pour les élèves.
Début imminent des travaux sur la RN13
Après l’EPP d’Ihosy, le Chef de l’Etat a inauguré le bureau régional du ministère de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme dans une optique d’administration publique de proximité. Il a profité de l'occasion pour donner des directives au ministère de tutelle afin de soutenir les associations de femmes locales. La route en pavé longeant le lycée Saint-Pierre Chanel à Ihosy a également été achevée et inaugurée. Vu l’importance des ouvrages routiers dans le développement, le Président a réitéré que le début des travaux de réhabilitation de la RN13 est imminent. A noter que la réfection du tronçon de la RN13 reliant Ihosy et Betroka sera financée par les fonds propres de l'Etat malagasy. La pose de la première pierre de la Maison de la Communication et de la Culture d'Ihorombe a également eu lieu dans la Commune d'Ankily. Le Chef de l’Etat a clôturé sa visite du samedi par l’inauguration du kianja « manara-penitra » d'Ihosy. Une infrastructure que le Président Andry Rajoelina avait promise aux jeunes de ce District lors de son dernier passage à Ihosy, il y a un an, jour pour jour.
La Rédaction


Le revendeur numéro un de voiture de marque Toyet Lexus de la Grande île vient de lancer le défi fou de participer au championnat de Madagascar de rallye pour cette année. En activité depuis une quinzaine d'années dans le secteur automobile, il a su se démarquer par la qualité de ses services premium.  Le concessionnaire est à la conquête d'un nouvel horizon et a décidé de sponsoriser l'un des meilleurs équipages de rallye malagasy.  Il s'agit de Fred et Mick, champion du Rallye international de Madagascar 42e édition en 2021 et vice-champion en titre.
Entrepreneur enthousiaste, passionné qui sait transmettre à ses collaborateurs ses valeurs de persévérance, de sérieux et de respect, Fred Rabekoto est également un franchisé du secteur.
C’est pour ces différentes raisons que l’Auto Diffusion a décidé de le soutenir dans son aventure du rallye des princesses 2017 mais aussi parce que cet événement représente pour l’enseigne l’occasion de faire rayonner son image et ses valeurs fortes .
"Pour cette nouvelle saison de rallye à Madagascar, Auto Diffusion et toute son équipe sont fières de vous faire part de leur partenariat avec les vice-champions en titre Frédéric Rabekoto et Mick Ratrimoarinosy. Une année qui s'annonce pleine de surprises et de rebondissements ! Et nous sommes ravis de commencer cette aventure avec eux", annonce le responsable de l'Auto Diffusion.
Frédéric Andriatina Rabekoto est l'un des talents et rares pilotes qui ont réussi à monter sur la plus haute place du podium pour sa première compétition alors qu'il n'avait que 17 ans en 2014.  Depuis, il ne cesse d'enchaîner les gloires.
Elias Fanomezantsoa

Fait rarissime !

Publié le vendredi, 20 mai 2022

Une grande première, c’est le cas de le dire correctement, dans les annales de la République qu’un Chef d’Etat adresse une lettre, relayée par la presse, aux hauts responsables de l’Etat sur un sujet qui lui tient à cœur. Rajoelina Andry Nirina envoie une « Lettre ouverte » au Premier ministre et à tous les membres du Gouvernement ayant comme objet « Promotion de la formation technique et professionnelle ». Le Président leur fait part l’intérêt majeur qu’il accorde à l’enseignement technique et à la formation professionnelle en leur enjoignant quelques instructions qu’il faille prêter attention voire chercher les voies et les moyens pour les exécuter.
Interpellation ! Rappel à l’ordre ! Ordre d’un super hiérarchique à ses subordonnés ! Profession de foi ou conviction personnelle ! Sinon, le tout à la fois ! A chacun de l’interpréter selon ses propres approches. De tous les cas de figure, la « Lettre » est bel et bien là ! Aux destinataires de le prendre en considération et faire en sorte qu’elle soit traduite en actes.
Depuis toujours, du moins depuis la colonisation, l’enseignement technique et la formation professionnelle furent le dernier souci des dirigeants. Alors qu’à l’époque royale, la formation technique et professionnelle avait eu sa lettre de noblesse. La reine mère Ranavalona, au-delà de son refus au christianisme, encourageait les rares missionnaires et certains « Vazaha » admis au royaume à monter des ateliers de formation technique à l’intention de ses sujets pour leur apprendre les notions, à même, élémentaires sur la maçonnerie, l’ouvrage bois et métallique, etc. Les missionnaires et autres ont été séduits par la capacité d’assimilation et la maîtrise des apprenants aux nouvelles techniques. La preuve, de nouvelles constructions de style occidental pullulèrent à Antananarivo comme des champignons se démarquant des maisons d’habitation traditionnelles en bois ou en « rotsopeta ».
A l’arrivée des « Vazaha », ils ont mis en veilleuse la formation technique et professionnelle. Le premier établissement scolaire créé à Andohalo, le Lycée Gallieni, ne dispensait que des matières d’enseignement général (classique et moderne) pour les garçons et Lycée Jules Ferry à Faravohitra pour les jeunes filles. Le premier centre de formation, l’Ecole normale Le Myre Des Vilers à Mahamasina, fut orienté uniquement vers la formation pédagogique pour les futurs instituteurs qui seront répartis à travers la Colonie. Ce qui intéressait le plus les colons c’était de former des agents de l’administration coloniale, des fonctionnaires subalternes. Des « cols blancs » ou des bureaucrates contre-productifs. Les établissements techniques souffrent d’insuffisance en nombre. Et on mésestime le métier de technicien.
La Première République n’a pas fait mieux. Les autres qui se sont succédé, non plus. C’est tout juste s’il y a quelques Lycées techniques à Antananarivo et dans les chefs-lieux de province. On a toujours tendance à promouvoir les établissements scolaires d’enseignement général au détriment des techniques.
Apparemment, le locataire d’Iavoloha veut corriger le cours de l’histoire. Il veut redresser les torts. Il faut reconnaître que l’Enseignement technique et la formation professionnelle n’a pas eu encore son lot de « Sekoly manara-penitra ». On doit rattraper ce retard.
Grâce à cette intervention inespérée du Président Rajoelina qui sonne comme un appel à la raison, un fait rarissime, la formation technique et professionnelle peut espérer des jours meilleurs à l’avenir.
Ndrianaivo

La une du 21 mai 2022

Publié le vendredi, 20 mai 2022

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Editorial

  • Flamme éternelle !
    « Feux de l’amour », une série américaine créée par les Bell (William Joseph et Lee Phillip) dont la première diffusion du premier épisode datait du 26 mars 1973, doit fêter avant-hier son cinquantième plus un anniversaire. Du 26 mars 1973 jusqu’à ce jour, les « Feux de l’amour » continue d’accrocher des milliers sinon des centaines de férus à travers le monde. « FA » avec ses 12 500 épisodes jouit d’un record de longévité que rares sont les feuilletons capables de le défier. « Dallas », un autre feuilleton américain le talonne de près. Créé par Larry Hagman et consorts, Dallas dont la diffusion du premier épisode datait de 2 avril 1978 pour se terminer le 3 mai 1991 continue aussi de fasciner jusqu’à aujourd’hui.

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