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Madagascar n’est pas encore remis des quatre derniers cyclones que voilà, la Direction générale de la Météorologie (DGM) sise à Ampandrianomby annonce déjà une autre menace. Le bulletin météorologique hebdomadaire partagé hier a indiqué la présence d’une faible circulation cyclonique associée à des amas nuageux. Effectivement, Météo Madagascar vient de détecter ce phénomène en mer, plus précisément à l’Est de la Région de SAVA. « Ce système pourrait évoluer en une perturbation tropicale vers la fin de la semaine.

Mais pourquoi ?

Publié le lundi, 28 février 2022

De passage à Madagasikara, l'économiste en chef de la Banque mondiale (BM), zone Afrique, Albert Zeufack, a bien voulu livrer ses analyses sur la situation de l'économie nationale. Cet expert de l'économie auprès de la BM pour la région Afrique faisant partie de la délégation de la Banque mondiale qui séjourne au pays actuellement a accepté de répondre aux questions de certains citoyens sous l'impulsion de la FIVMPAMA, dirigée par Rivo Rakotondrasanjy, président, et ce dans le cadre d'un débat ponctuel « Débattons de la relance économique ».  En effet, Albert Zeufack a fait l'état des lieux de l'économie malagasy ainsi que les stratégies qui s'imposent pour la relance.

« Procurment Review System » (PRS). C'est le nouveau système numérique, présenté hier au Canal Olympia, et qui est désormais opérationnel au niveau de la Commission nationale des marchés (CNM). Selon les responsables, le PRS allègera les tâches des services, permettra de baisser le taux d'erreur en termes de procédures administratives et d'accélérer encore plus le traitement des dossiers soumis aux commissions. De plus, ce système permettra aux utilisateurs de travailler de manière efficiente avec des informations disponibles en temps réel, de faciliter les actions de tous les services et d'assurer la traçabilité et la sécurisation des données. 

Les représentants de l'Allemagne, de la République de la Corée, des Etats-Unis, de la France, du Japon, de la Norvège, du Royaume-Uni, de la Suisse et de l'Union européenne à Madagascar affirment avoir rencontré Patrick Rajoelina, ministre des Affaires étrangères, dans la matinée. Selon un communiqué publié par l'Union européenne, hier, les diplomates ont présenté une « démarche conjointe face à l'agression de la Fédération de la Russie contre l'Ukraine ».

RN44 - Une partie des travaux bientôt achevée

Publié le lundi, 28 février 2022

L'entreprise chinoise China Geoengineering Corporation (CGC) est sur le point de partir après plus de deux années de présence effective à Morarano Gara, Moramanga. L'adjudicataire du lot 1 du projet de reconstruction de la route nationale 44 Sud (Marovoay Gara-Amboasary Gara, 40 km) est à quelques semaines de la fin de son chantier. Les travaux sur cette tranche sont presque terminés en ce moment.

LA UNE DU 01 MARS 2022

Publié le lundi, 28 février 2022

La une du 28 février 2022

Publié le dimanche, 27 février 2022



Ils étaient un peu plus de 7 000 fonctionnaires à être en situation irrégulière, selon le logiciel Augure 2 ou Application unique pour la gestion uniforme des ressources humaines de l’Etat. C’est la déclaration commune effectuée par le ministre de la Fonction publique et celui de l’Economie et des Finances à l’occasion du lancement officiel du déploiement de nouveaux modules du logiciel qui s’est déroulé en fin de semaine dernière au Novotel Alarobia. Ainsi sur ces quelques milliers de fonctionnaires en situation irrégulière, les directeurs des ressources humaines de chaque ministère ont effectué des procédures de contre vérification. Après cette étape, il restait alors près de 600 fonctionnaires qui n’ont pu fournir les preuves adéquates de leurs présences sur le logiciel qui pourraient alors justifier le paiement de leurs salaires. Suite à cela, 330 fonctionnaires sur ces 591 se sont vu suspendre le paiement de leurs salaires de façon définitive tandis que 136 autres ont recouvert un statut régulier au sein de l’administration publique et 129 autres attendent encore une délibération après le conseil de discipline en question en plus de 1 219 autres fonctionnaires qui n’ont pas été reconnus par le logiciel de gestion. Ainsi, ces individus ont perçu des salaires, sans avoir travaillé, ou ne sont pas recensés parmi les agents de l’Etat, mais ont continué à toucher des soldes. En plus de la coupure de leurs salaires, ces individus risquent la révocation et la suppression du droit aux pensions. « C’est la sanction maximale », selon un responsable au sein du ministère de la Fonction publique. Pour rappel, En décembre 2017, l’Etat a lancé une opération d’assainissement des fonctionnaires fantômes à partir du logiciel Augure. Ce logiciel a connu des obstacles techniques. Des centaines d’agents de l’Etat en situation régulière, voire, des hauts responsables, comme des directeurs généraux, ont vu leurs soldes suspendus, en même temps que ceux qui ont été en situation irrégulière. Leur situation a été régularisée, après présentation de plusieurs dossiers, dont une lettre de leur chef hiérarchique, attestant qu’ils sont en service au sein de tel ou de tel département. Il y a une amélioration de cette application. Par ailleurs, l’assainissement sera bientôt achevé dans la mesure où presque la totalité des fonctionnaires de tous les ministères et institutions sont déjà intégrés dans l’Application unique pour la gestion uniforme des ressources humaines de l’Etat. Ainsi l’intégration des effectifs dans ce logiciel s’étendra aussi dans les autres Régions. A titre d’information, le Gouvernement attribue au total 28,6 % du budget de l’Etat pour le paiement des salaires des fonctionnaires. Les 215 689 fonctionnaires représentent un budget total de 2 432,21 milliards d’ariary. 2 407,20 milliards d’ariary sont consacrés aux fonctionnaires et 25,01 milliards d’ariary sont destinés aux Employés de courte durée (ECD). Ainsi, les fonctionnaires fantômes coûtent trop d’argent dans le budget de l’Etat puisqu’ils perçoivent leur salaire sans pour autant travailler.

Hary Rakoto

Pris en étau !

Publié le dimanche, 27 février 2022

Pris entre deux feux, entre deux paysfrères en conflit militaire, Madagasikara se trouve dans l’étroit. Par la force des choses, les dirigeants en place marchent sur des œufs. Le cœur balance entre une Ukraine, la protégée du monde occidental dont en particulier fait partie la France, des partenaires de premier choix et une Russie, un pays ami incontournable de la Grande île.
Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine se lancent dans une guerre atypique et surtout anachronique. Anachronique, justement, dans la mesure où elle réveille le démon de la guerre froide et attise de nouveau la tension entre l’Ouest et l’Est. Deux blocs nés de la fin de la Seconde guerre mondiale. Une guerre qui fait reculer l’Europe, d’Est en Ouest, 70 ans en arrière.
Une guerre qui met certains Etats dans une position équivoque et rappelle étrangement la naissance du mouvement des non-alignés auquel Madagasikara, de l’époque Ratsiraka, adhérait pleinement. En effet, ne voulant pas entrer dans les jeux des deux super puissants à travers le bloc de l’Est dirigé par l’URSS groupé autour du Pacte de Varsovie ainsi que le bloc de l’Ouest sous l’égide des Américains réuni autour de l’OTAN, des pays comme l’Indonésie, la Tanzanie, l’Egypte, l’Inde, la Chine, Madagasikara, etc. ont choisi la voie de la neutralité et gardé leur indépendance. La Conférence de Bandoeng (1955) en Indonésie présidée par Soekarno au cours laquelle 29 pays ont officialisé leur neutralité et se démarquaient de la tutelle de l’un ou de l’autre. Ce fut la naissance, d’ailleurs, d’un autre mouvement, le « Tiers-mondisme » ! Dans cet état d’esprit qui voulait se défiler du joug direct des deux mondes (Est et Ouest), un troisième monde apparait donc à savoir le Tiers-monde au sein duquel les pays en développement d’Asie, d’Amérique latine et d’Afrique se groupaient. Evidemment, le neutralisme objectif parfait n’existe pas. C’est un idéal à atteindre ! De toute façon, l’Occident se méfiait de Bandoeng comme étant le pion de Kremlin.
L’Afrique d’aujourd’hui, forte des expériences de Bandoeng et de l’esprit du Tiers-mondisme, face à cette guerre gênante en Ukraine, préfère jouer la carte de la prudence sinon de la neutralité. Par le biais de l’Union africaine (UA), elle convie les deux belligérants, de façon très diplomatique, à se retrouver autour d’une table afin de mettre un termeà ce conflit militaire qui ne sert point les intérêts de personne sauf les esprits tordus.
Toujours dans cette démarche de prudence et de neutralité, Madagasikara adopte l’itinéraire africain. Les partenaires techniques et financiers « invitent » la Grande île à se positionner. L’Allemagne en particulier et l’Union européenne en général voudraient bien que les tenants du régime se rangent du côté du vieux continent et qu’ils fassent pression auprès de la Russie en ce sens qu’elle veuille bien stopper la guerre et consentir à prioriser la voie du dialogue.
Pris en étau, le numéro Un malagasy, Rajoelina Andry Nirina, évite d’afficher une position condamnant l’une et soutenant l’autre. Serait-ce par peur de se faire tirer les oreilles ? Négatif ! Plutôt par souci de neutralité et de prudence, c’est la voie de la raison pour un pays comme le nôtre.
Ndrianaivo


C’est sur les réseaux sociaux que la nouvelle annonçant la mort d’un Malagasy en Ukraine est diffusée. Cette source officieuse, partagée par un Malagasy qui habiterait dans ce pays en guerre avec la Russie, affirme que ce compatriote aurait pris des armes pour défendre sa patrie d’adoption qu’est l’Ukraine. Une information confirmée par une source auprès du ministère des Affaires étrangères de Madagascar qui précise que la victime, originaire d’Antananarivo, possède la double nationalité et a servi comme réserviste.
Des informations non confirmées avancent également que deux autres Malagasy seraient, eux aussi, tués dans cette guerre en Ukraine. L’un originaire du Nord de Madagascar et le second du Sud de la Grande île, seraient engagés auprès de l’armée Ukraine. Faute de confirmation officielle, cette information reste ainsi au stade des rumeurs.
Une vingtaine de ressortissants malagasy vivent en Ukraine. Du moins, c’est le nombre officiel enregistré auprès de l’ambassade de Madagascar en Russie qui s’occupe également de l’Ukraine. Une partie de cette communauté malagasy a quitté le lieu pour se réfugier en Pologne tandis que certains ont préféré y rester. 
C’est dans ce genre de situation en terre étrangère que les responsables incitent les ressortissants malagasy à se faire enregistrer dans les ambassades ou consulats de leur pays de résidence. Cela permet effectivement aux représentants de Madagascar dans ces pays de les protéger ou de leur apporter de l’aide en cas de besoin.


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Editorial

  • Menace permanente
    Un amateur du cruciverbisme risque une fois de tomber sur un énoncé « menace permanente » un mot de dix cases : « INSECURITE ». On ne cesse point d’insister sur la nécessité primordiale et cruciale d’évoquer les problèmes récurrents liés à l’insécurité qui règne dans le pays qui est justement une menace permanente pour les hommes et leurs biens.

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