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Les journalistes du quotidien La Vérité ont suivi hier une formation sur l’intelligence artificielle (IA) dans les locaux de l’immeuble Pradon, sis à Antanimena. L’atelier, intitulé « Intelligence artificielle et productivité dans le journalisme », a été animé par le Dr Fabrice Lollia, docteur en sciences de l’information et de la communication, directeur de sûreté du groupe Axian et chercheur associé au laboratoire DICEN-Ile-de-France. Les objectifs consistent à présenter les applications concrètes de l’IA dans le travail journalistique et à expliquer leur rôle dans la productivité des rédactions. Le programme de la formation a porté sur plusieurs points clés. Les participants ont appris à comprendre le fonctionnement de l’IA, à maîtriser le prompting avec la méthode C.O.N.T.E.X.T, à identifier les risques d’échec des projets IA et à connaître les pré-requis nécessaires pour leur réussite, notamment la disponibilité de données fiables et d’une infrastructure adaptée. Les journalistes ont également découvert 24 outils IA dédiés au journalisme et les perspectives offertes par les agents intelligents dans les rédactions. A la fin de la session, Dr Fabrice Lollia a déclaré que l’intelligence artificielle n’est pas une menace pour le journalisme, mais un outil puissant et que, bien utilisée, elle permet de gagner du temps, d’améliorer la qualité du travail rédactionnel et de libérer l’énergie créative des journalistes.

 

 

Initiative

 

Hasina Randrianantenaina, directeur général de Peak, a annoncé que l’entreprise soutiendra ce type d’initiatives et organisera prochainement le Bootcamp « La Voie de l’Excellence », plus précisément le 25 octobre 2025 au Club olympique de Tananarive (COT). Il s’agit d’un événement axé sur le leadership, la performance et l’excellence organisationnelle. Des journalistes ayant suivi la formation ont indiqué que les outils présentés pourraient faciliter certaines tâches, comme la vérification d’informations et la relecture des textes, et contribuer à améliorer l’efficacité des rédactions. La formation s’inscrit dans le cadre d’un programme visant à renforcer les compétences numériques des professionnels de l’information et à préparer les journalistes aux évolutions technologiques du secteur. Selon les participants, ce type de formation a permis de mieux comprendre le rôle des nouvelles technologies dans le traitement de l’information et d’évaluer concrètement les applications possibles dans le quotidien des rédactions. Les journalistes ont pu échanger sur leurs pratiques et identifier les outils qui correspondent le mieux à leurs besoins. Cette démarche reflète un intérêt croissant pour la transformation numérique dans les médias et la volonté de développer des compétences pratiques et adaptées aux exigences actuelles du métier.

 

Ambatolampy. Un drame sanglant a bouleversé le Fokontany d’Andravola, jeudi soir dernier, vers 20 heures. Un couple d’une cinquantaine d’années a été sauvagement assassiné dans son propre appartement, alors qu’il dînait. Le principal suspect n’est autre que leur jeune domestique de 18 ans, aujourd’hui entre les mains de la Gendarmerie.

 

Selon les premiers éléments de l’enquête, une violente dispute aurait éclaté entre le jeune homme et ses employeurs. Sous l’effet de l’alcool, il aurait perdu tout contrôle. Le chef de famille a reçu un coup mortel en plein cœur, tandis que son épouse a été grièvement lacérée avant de succomber à ses blessures. La scène, macabre, témoignait d’une lutte acharnée : vaisselle renversée, repas inachevé et traces de sang partout dans la salle à manger.

 

« En voyant son mari agressé, l’épouse a tenté de le défendre. C’est alors que le domestique s’est retourné contre elle », rapporte une source auprès de la brigade de Gendarmerie d’Ambatolampy.

 

D’abord introuvable, le suspect a éveillé les soupçons des enquêteurs. Aucune effraction ni vol n’ayant été constatés, sa disparition est rapidement apparue suspecte. Originaire d’Antanifotsy, le jeune homme avait pris la fuite vers sa ville natale. La Gendarmerie a aussitôt lancé une chasse à l’homme et a pu l’intercepter dans la nuit même. Ses vêtements tachés de sang l’ont directement incriminé.

 

Lors de son interrogatoire, il aurait reconnu son crime. Selon les Forces de l’ordre, la dispute aurait éclaté parce que ses employeurs lui avaient refusé l’autorisation d’assister à un « famadihana », une cérémonie traditionnelle d’exhumation, très répandue dans la région en cette période. Déjà alcoolisé, il aurait laissé éclater sa frustration dans un déchaînement de violence.

 

L’enquête se poursuit.

 

Franck R 

 

La une du 13 septembre 2025

Publié le vendredi, 12 septembre 2025

Il est l’un des artistes malagasy qui continue de faire des étincelles sur la scène internationale. Il s’agit de Temandrota. A partir de ce dimanche, il participe à l’exposition internationale « It resonates », ouverte au public à Nairobi (Kenya) jusqu’au 4 octobre. Cette initiative est organisée par la prestigieuse galerie londonienne 50 Golborne dans le quartier créatif de Ngara, récemment inauguré et conçu autour des principes du développement durable.

Après avoir été dévoilée en avant-première lors du Sommet TED Countdown consacré au climat en juin dernier, l’exposition s’inscrit dans une démarche artistique explorant les défis incontournables de notre époque. Le concept central de « résonance », inspiré par les travaux du philosophe allemand Hartmut Rosa, sert de fil rouge à cet événement. Il traduit l’idée d’une interaction profonde entre l’individu et son environnement, chaque échange étant porteur d’un impact potentiel capable de transformer les perceptions.

Les œuvres présentées, créées par des artistes aux sensibilités diverses venues d’Afrique, posent la question du changement climatique et de la durabilité, tout en mettant en lumière l’impact direct de ces problématiques sur le continent africain. Au sein de ce dialogue interculturel, Temandrota apporte une contribution originale, riche de ses recherches plastiques et conceptuelles, pour raconter les souvenirs et fragilités humaines avec une rare finesse. Sa participation à cet évènement illustre le rayonnement international grandissant de son œuvre, désormais reconnue sur la scène mondiale de l’art contemporain. En compagnie d’artistes marocains, béninois, kényans et ougandais, Temandrota représente fièrement Madagascar dans cette réflexion collective où l’art devient un pont entre les cultures, un lieu d’échange et de transformation. A travers ses créations chargées d’une profondeur universelle, il parvient à dialoguer avec les grandes préoccupations mondiales, tout en affirmant ses racines malagasy.

 Cet événement artistique dépasse le cadre classique d’une exposition, s’inscrivant ainsi dans une dynamique de sensibilisation et d’action face aux enjeux climatiques. Chaque œuvre devient alors un message porteur de résilience et d’engagement. La présence de Temandrota à Nairobi incarne la force de l’art comme vecteur d’émotions, d’idées et de transformation sociétale, prouvant que même à distance, la voix des artistes malagasy peut résonner bien au-delà des frontières nationales.

Si.R

Vers un encadrement strict des universités. 335 établissements d’enseignement supérieur disposent actuellement d’un certificat d’habilitation émanant de l’Etat, selon les dernières données du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES). Ces établissements proposent 1.349 formations agréées par l’Etat et regroupent des universités publiques et privées réparties sur tout le territoire national. Le MESUPRES met en place la Commission nationale d’habilitation (CNH). Cette instance contrôlera l’ouverture des nouvelles filières et garantira la qualité des formations.

Cette initiative s’inscrit dans la vision du Gouvernement visant à améliorer l’enseignement supérieur. Selon le Professeur Raherinirina Angelo, directeur de l’accréditation et de l’assurance qualité, les critères d’habilitation ont été renforcés. Les établissements subiront une évaluation sur plusieurs points clés. D’abord, au sujet des ressources humaines : les enseignants doivent être spécialisés et permanents. Ensuite, en ce qui concerne les infrastructures : bibliothèques, électricité, hygiène et sécurité doivent répondre aux besoins. L’offre de formation doit également correspondre à une demande réelle.

 

Protection et accompagnement

L’analyse des besoins régionaux et nationaux permettra d’éviter les doublons. Les crédits et la structure LMD (Licence - Master - Doctorat) doivent respecter les normes. Les cours magistraux et travaux dirigés suivront une répartition équilibrée. L’employabilité des diplômés constitue un critère essentiel. La formation doit permettre aux étudiants d’accéder à un emploi et de contribuer au développement économique. Les examens subiront un contrôle strict pour garantir la validité des diplômes. Les performances de l’établissement seront examinées à travers les taux de réussite, de redoublement et de diplomation. Enfin, la gouvernance et l’assurance qualité feront l’objet d’une vérification approfondie.

Par ailleurs, les Conseils scientifiques, de faculté et d’école devront fonctionner correctement. Une structure dédiée à la qualité accompagnera le développement des formations. « Tous ces critères sont réunis sur une notation de 100 points. Seuls les établissements ayant atteint au moins 75 points recevront le certificat d’habilitation », précise le Professeur. Avant toute autorisation, une visite sur site permettra aux représentants du ministère de vérifier le respect des standards. Ainsi, les étudiants bénéficieront de formations fiables et pertinentes.

Carinah Mamilalaina

RN 1 au niveau de Katsaoka -Trop de vies brisées

Publié le vendredi, 12 septembre 2025

Une route nationale sanglante. Trop souvent, des accidents de motos se produisent sur la route nationale n° 1, au niveau de Katsaoka, PK 23+500, Commune Ambatomirahavavy, dans le District d’Arivonimamo. Ils sont souvent engendrés par une perte de contrôle du véhicule, liée à une vitesse excessive et l'alcool. Des motards y ont laissé leur vie. 

 

Depuis quelques années, cet endroit est devenu attractif avec l’existence des parcs, des centres de loisirs ou encore la randonnée ou les courses de moto. Ce tronçon de route situé dans le Fokontany d’Ambohidranomanga est devenu un danger permanent pour les riverains et les promeneurs qui ont l’habitude de s’y rendre.

 

Actuellement, traverser la route ou sortir de chez soi nécessite une vigilance extrême, si auparavant c’était l’endroit où les enfants jouent. « Tous les samedis et dimanches, nous voyons des motards qui font la course. Nous subissons en même temps le bruit assourdissant de ces deux-roues. Les piétons ne voudraient plus traverser la route, tandis que les véhicules diminuent leur allure ou freinent pour ne pas se battre avec ces motards en état d’ivresse totale », se plaint Dina, une mère de famille, habitant tout près du camping de Katsaoka.

 

Elle de poursuivre : « Les excès de vitesse ne mettent pas seulement en danger les motards eux-mêmes, mais engendrent ainsi une peur bleue pour les habitants, notamment les parents dont les enfants sont habitués à jouer au bord de la route ». Des vies y sont brisées. Il y eut des cicatrices à vie, des dégâts matériels inestimables ainsi qu’une sensibilisation à plusieurs reprises. Mais en vain, rien n’a encore changé. Sur ce, les riverains et les usagers de cette RN 1 sollicitent des mesures de prévention pour apaiser la situation, ainsi que la prise de conscience des conducteurs de deux-roues. Certes, des campagnes de prévention et de sensibilisation sont essentielles pour sauver des vies. Le dernier accident sur ce tronçon de route s’est produit le 7 septembre dernier, où un motard a été gravement blessé.

 

Anatra R.

 

La UNE du 120925

Publié le jeudi, 11 septembre 2025

La Fédération malagasy de karaté-do (FKM) traverse une nouvelle zone de turbulences. Officiellement attachée à préserver l’image et le prestige du karaté national, l’instance se retrouve au cœur d’un imbroglio disciplinaire où le cas de l’athlète Mami-Mick Raveloson suscite la controverse.

Tout est parti des Jeux des îles 2023, déjà marqués par des dissensions internes entre les deux fédérations de l’équipe. Quatre karatékas malgaches avaient été sanctionnés à l’époque. Trois d’entre eux ont suivi la procédure officielle de recours afin d’obtenir la levée de leurs sanctions. Le quatrième, Mami-Mick, vice-champion d’Afrique et médaillé du mérite sportif décerné par le Président de la République en 2023, se retrouve dans une situation floue. « Sanctionné » verbalement, mais jamais notifié officiellement par écrit.

 

Vainqueur du 1er championnat d’Afrique régional des jeunes à l’île Maurice, le golfeur malagasy Matteo Rakotofiringa récolte le fruit de ses sacrifices. Passionné de golf, il le pratique dès l’âge de 4ans et 11 années plus tard, le pensionnaire du golf club du Rova remporte un titre majeur. Basé en Afrique du Sud, Matteo Rakotofiringa projette de  suivre un programme golf - études aux Etats-Unis. Interview. 

 

Mercredi matin, le Malaisie Hôtel, situé à Ankazomanga, a été la cible d’un braquage hors du commun. En quelques minutes, une somme colossale de 144 millions d’ariary, dont 12.230 dollars américains, a été dérobée. Fait étonnant : l’opération s’est déroulée sans un seul coup de feu, ni aucune violence. Selon les premières informations, les malfaiteurs auraient minutieusement préparé leur coup. Certains se seraient fait passer pour des clients, d’autres pour des employés de l’établissement. Cette mise en scène laisse fortement supposer une complicité interne. Les braqueurs connaissaient parfaitement l’emplacement du coffre, ce qui confirme l’hypothèse d’une infiltration.

 

Fil infos

  • Conjoncture - Le nom du nouveau Premier ministre attendu ce jour !                               
  • Mouvement  du 25 septembre 2O25 - L’Alaotra-Mangoro dans l’expectative                                             
  • Manifestations de la Gen-Z - Les journalistes victimes de grenades lacrymogènes
  • ACTU-BREVES
  • Emeutes à Madagascar - Le Gouvernement rejette le bilan de 22 morts avancé par l'OHCHR
  • Président Andry Rajoelina - - Dissolution du gouvernement - Pas de troisième mandat - Reconnaissance d'erreurs
  • Sécurité urbaine - Le couvre-feu assoupli
  • Président Andry Rajoelina - « Dirigez votre colère vers moi »
  • Conjoncture - Les députés envisagent une session extraordinaire
  • Pillages et manifestations - L’ONU appelle au respect de l’État de droit et réaffirme son soutien au peuple malgache

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Editorial

  • Une étape franchie ?
    Le Chef de l’Etat Rajoelina Andry Nirina dissout le Gouvernement. Pour certains, peu enclins à consentir le bon côté du geste du numéro un du pays, ils relativisent la décision. Pour d’autres qui concèdent à reconnaitre l’aspect positif de la chose y voient un effort devant aboutir à une étape décisive pour améliorer la gestion des affaires nationales. Deux angles de vue apparemment inconciliables et diamétralement opposés, mais avec un minimum de prise de conscience en lien aux intérêts inaliénables de la Nation, on pourrait joindre les deux bouts.

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