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Vandalisme légal ?

Publié le lundi, 03 novembre 2025

La Grande île «retombe de nouveau » dans l’implacable piège de la crise politique. L’image flagrante de quelqu’un qui marche sur le fil d’un rasoir, d’un fil-de-fériste ou d’un équilibriste qui joue au prix de sa vie à une altitude proche de la pointe de la Tour Eiffel colle sur les réalités du pays à ce moment précis. La moindre maladresse sinon d’inattention, on risque le pire !

Le prestataire de services financiers mobiles MVola, actif à Madagascar depuis 2010 et désormais premier banque digitale du pays, a récemment pris la parole pour éclaircir une interruption de service temporaire, tout en affirmant qu’aucun acteur extérieur n’était en cause.

Selon le communiqué publié, « la récente indisponibilité temporaire de nos services était strictement d’ordre technique, liée à une maintenance de nos systèmes. Elle n’a aucun lien avec des acteurs ou événements extérieurs à l’entreprise ».

 

 

L’écho envoûtant de la « valiha », instrument emblématique de la Grande île, résonnera dans l’enceinte de l’université d’Antananarivo. Du 12 au 14 novembre, cet instrument sera mis à l’honneur lors d’un atelier destiné à tous, animé par le talentueux musicien et pédagogue Volahasiniaina Linda. Une occasion unique de découvrir, de manière ludique et enrichissante, les mystères de cet instrument à cordes façonné traditionnellement en bambou, porteur d’une histoire millénaire.

 

 

Un vent de contestation souffle sur le football malgache. Samedi dernier, devant le Stade Barea de Mahamasina, d’anciens joueurs de la sélection nationale, emmenés par l’ex-capitaine Faneva Andriatsima, ont tenu un rassemblement pacifique. Leur message est clair : il faut agir face aux nombreuses défaillances qui minent la Fédération malgache de football (FMF).

Sur les réseaux sociaux, les internautes vont plus loin. Certains appellent ouvertement les dirigeants du pays à dissoudre la FMF, accusée de mauvaise gestion et d’un manque de résultats. Un mot d’ordre qui inquiète, tant les précédents rappellent les lourdes conséquences que pourrait subir Madagascar.

Université d'Antsiranana - La paix restaurée

Publié le lundi, 03 novembre 2025

Un calme précaire est revenu ce lundi sur le campus de l’Université d’Antsiranana et dans le Fokontany voisin de Lazaret. Cet apaisement fait suite à un dialogue de crise organisé dimanche dernier, ayant abouti à la libération des personnes retenues par chaque camp et à la promesse d’une signature officielle d’un accord de paix prévue le 3 novembre. Malgré ces avancées diplomatiques, la méfiance et la peur persistent, poussant de nombreux étudiants à quitter les lieux. Sous un soleil de plomb, la scène sur la route qui longe l'université en dit long. Ici, pas de retour à la normale, mais un exode silencieux.

Le 31 octobre 2025 représente une étape historique pour le Royaume du Maroc. En effet, la résolution 2797 du Conseil de sécurité consacre « l’autonomie sous souveraineté marocaine » comme l’unique cadre des négociations. Il s’agit d’un point d’inflexion majeur dans le processus de règlement du conflit autour du Sahara, et conforte la vision et la détermination du Roi Mohammed VI pour « clore définitivement le dossier de ce différend artificiel par une solution consensuelle fondée sur l’initiative marocaine ». « Désormais, il y’aura un avant et un après 31 octobre 2025 » dixit le Roi du Maroc.

La résolution 2797 du Conseil de sécurité a été adoptée par 11 voix favorables (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Guyana, la République de Corée, Sierra Leone, la Slovénie, le Danemark, la Grèce, le Panama et la Somalie), 0 contre et 3 abstentions (Russie, Chine et Pakistan). L’Algérie a refusé de prendre part au vote.

Les termes de la résolution sont lourds de sens. L’autonomie sous souveraineté marocaine est désignée comme la solution de référence. La seule qui vaille. Aucunement citée dans la résolution, l’autodétermination par référendum est définitivement enterrée. Le seul cadre légitime pour un règlement du conflit est le plan marocain. La souveraineté marocaine n’est plus une hypothèse de travail, mais l’élément normatif d’une solution politique. Le débat à venir ne porte plus sur qui détient la souveraineté, mais sur comment organiser l’autonomie dans le cadre de cette souveraineté. 

A la suite de cette décision du Conseil de sécurité adoptant le plan d’autonomie comme base des négociations sur la question du Sahara marocain, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a prononcé un discours historique à la Nation marocaine.

Fort d’une vision clairvoyante et constante, le Souverain du Maroc a salué cette décision onusienne comme une étape charnière dans l’histoire du Maroc contemporain, scellant l’avènement d’un « Maroc uni, de Tanger à Lagouira, dont nul ne s’avisera de bafouer les droits, ni de transgresser les frontières ». Il a rappelé que le Royaume était résolument passé de la gestion du différend à l’ère du changement, une dynamique confirmée par la reconnaissance, par les grandes puissances, de sa souveraineté sur ses provinces du Sud. Ce succès, a précisé le Monarque, fixe les principes devant mener à une solution politique définitive à ce différend artificiel, ouvrant ainsi la voie à la mise en œuvre du plan d’autonomie.

Ce discours a été également l’occasion pour le Roi du Maroc d’exprimer sa gratitude aux Nations amies, notamment les États-Unis sous la présidence de Donald Trump, ainsi qu’à la Grande-Bretagne, l’Espagne, la France et les alliés arabes et africains. 

S’agissant de l’Algérie, le Souverain a déclaré que « Bien que la question de notre intégrité territoriale connaisse des évolutions positives, le Maroc demeure attaché à la nécessité de parvenir à une solution qui sauve la face de toutes les parties, sans vainqueur, ni vaincu ». Et d’ajouter « J’invite Mon Frère, Son Excellence le Président Abdelmadjid Tebboune à un dialogue fraternel sincère entre le Maroc et l’Algérie afin que, nos différends dépassés, nous jetions les bases de relations nouvelles fondées sur la confiance, la fraternité et le bon voisinage ».

Le Souverain a ainsi une nouvelle fois tendu la main à l’Algérie, appelant le président algérien à jeter les bases de relations nouvelles et transformer le dossier en levier de stabilité et de coopération régionale. 

Le Discours Royal n’a pas manqué de lancer un appel poignant aux populations séquestrées à Tindouf, en les invitant à rejoindre la Patrie pour bénéficier des bienfaits de l’autonomie.

L’approche Royale sur ce dossier se distingue par une audace dans la décision et une patience dans la mise en œuvre, gage d’un leadership lucide et rassembleur. 

LA UNE DU 031125

Publié le dimanche, 02 novembre 2025

Le monde du football malgache gronde. D’anciens internationaux, soutenus par des clubs et des ligues régionales, ont organisé hier matin au stade Barea Mahamasina une grande manifestation de sensibilisation baptisée “Baolina kitra malagasy madio”, réclamant plus de transparence, d’équité et de bonne gouvernance dans la gestion du sport roi à Madagascar.

“Nous ne voulons pas détruire la fédération, mais la purifier”.

Sous un soleil timide, plusieurs dizaines de figures du football national se sont rassemblées, pancartes à la main, pour dénoncer la dérive actuelle du ballon rond malgache.

Le week-end dernier, le campus universitaire régional (CUR) d’Antsiranana s’est transformé en un véritable champ de bataille. Depuis samedi soir, une flambée de violences a opposé des étudiants à de jeunes délinquants venus semer le trouble dans l’enceinte universitaire. Des scènes d’émeute ont éclaté, ponctuées d’échanges de projectiles, d’incendies de bâtiments et de fuites désordonnées d’étudiants cherchant à sauver leurs effets personnels du brasier.

Le bilan est lourd : un adolescent de 15 ans, habitant du quartier voisin, a perdu la vie. Pris au piège des affrontements alors qu’il se trouvait dehors par hasard, il aurait été confondu avec un étudiant par les assaillants. Transporté d’urgence à l’hôpital, il a succombé à ses blessures avant d’y arriver. Plusieurs étudiants ont également été blessés, dont un grièvement.

 

Des activités supérieures à la normale saisonnière. Si chaque année, entre 3 à 8 cyclones sont recensés, 10 à 14 sont attendues durant cette saison, selon le rapport de Météo France concernant la tendance d'activités pour le sud-ouest de l'océan Indien. La saison cyclonique a déjà commencé par 3 tempêtes déjà nommées. Entre 5 à 8 tempêtes pourraient atteindre le stade de cyclone tropical, la normale étant à 5 cyclones par saison. Ce phénomène est dû à une condition favorable avec des températures de mer plus chaudes que d'habitude et une activité pluvio-orageuse marquée sur l'Est du bassin. C'est là que devraient se former les perturbations, explique Météo France, qui privilégie des trajectoires orientées vers l'ouest, puis le sud.

 

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Editorial

  • Mieux … !
    Sauf contre temps, le Premier ministre, chef du Gouvernement, Herintsalama Andriamasy Rajaonarivelo va présenter le programme du Gouvernement à l’Assemblée nationale ce mardi 18 novembre 2025. Il s’agit d’un exercice « rituel » dicté par la Constitution. En effet, en vertu de l’Art. 99 de la Loi fondamentale comme suit : « Dans les trente jours de sa nomination, le Premier ministre présente son programme de mise en œuvre de la Politique générale de l’Etat au Parlement qui peut émettre des suggestions. » Ainsi donc, c’est une obligation constitutionnelle au cours de laquelle l’Exécutif se plie devant les représentants du peuple et se donne de tous les efforts afin que les concitoyens soient à la première loge de ce que le Gouvernement compte entreprendre pour assurer et offrir le maximum d’opportunités à la Refondation de la République Malagasy.

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