Nos archives web

Actu-brèves

Publié le jeudi, 06 novembre 2025

Changement à la tête du BNGRC. Le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) connaît un nouveau chapitre dans son leadership. Lors du Conseil des ministres de mercredi dernier, le Général Gabriel Ramanantsoa a été nommé directeur général de l’institution, succédant au Général Elack Olivier Andriankaja. Ce dernier avait occupé cette fonction de 2009 à 2014, puis de nouveau depuis 2019, marquant plusieurs années de pilotage dans la prévention et la gestion des crises. Avant cette nomination, le Général Ramanantsoa assurait la Direction du patrimoine et de l’administration (DPA) au sein du BNGRC, un poste qui lui a permis de développer une connaissance approfondie des mécanismes internes de l’organisation. Son expérience opérationnelle et administrative devrait constituer un atout pour relever les défis majeurs liés aux catastrophes naturelles et aux urgences humanitaires sur le territoire malgache. Sa prise de fonction intervient dans un contexte où la résilience, face aux aléas climatiques, demeure une priorité nationale.

 

Le Japon confirme son engagement pour l’extension du port de Toamasina. Hier, au ministère des Affaires étrangères, Christine Razanamahasoa a reçu l’ambassadeur du Japon à Madagascar, Abe Koji. Au cours de cette rencontre, la cheffe de la diplomatie malagasy a exprimé la gratitude du Gouvernement pour le soutien constant de Tokyo dans des projets structurants, saluant la solidité de l’amitié et de la coopération entre les deux nations. Les discussions ont mis l’accent sur le renforcement du partenariat bilatéral, fondé sur la solidarité, le respect mutuel et la recherche d’un développement partagé. Le diplomate japonais a réaffirmé la volonté de son pays de mener à terme l’extension du port de Toamasina, un chantier stratégique pour l’économie nationale et le commerce régional. Ce projet, l’un des plus importants en matière d’infrastructures maritimes à Madagascar, illustre la convergence des ambitions malagasy et japonaises en faveur d’une croissance durable et d’une ouverture accrue sur le monde.

 

Le calendrier de fin d’année universitaire sera flexible. Fiadanana a accueilli, le 6 novembre 2025, la toute première session du Conseil des présidents d’université (CPU), présidée par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr. Ndaohialy Manda-Vy Ravonimanantsoa. Cette instance, désormais clé dans la gouvernance universitaire, a examiné l’organisation générale du secteur. Le calendrier de fin d’année universitaire demeure flexible, s’adaptant à la situation de chaque établissement. En revanche, la date du 17 novembre a été confirmée pour l’évaluation des examens du baccalauréat 2025. Dans un souci d’améliorer durablement la qualité de l’enseignement, le ministère a annoncé un vaste programme d’équipement des universités : installation prochaine de panneaux solaires, réalisation de forages, et dotation en ordinateurs et imprimantes. Ce projet est financé par le Fonds commun de l’éducation (FCE), en partenariat avec l’AFD, l’Union européenne et l’UNICEF.

 

Incendie du Rova de Manjakamiadana, une commémoration passée sous silence. La mémoire collective semble hésiter entre recueillement silencieux et oubli progressif. Le 6 novembre 1995, les flammes engloutissaient le Palais de Manjakamiadana, joyau architectural et haut symbole de l’histoire malgache. Trente ans plus tard, la date est passée presque inaperçue hier. Ni cérémonie officielle, ni événement public : seuls quelques messages discrets publiés sur les réseaux sociaux ont rappelé la tragédie qui avait bouleversé la nation. Coïncidence ou choix délibéré, le site du Rova d’Antananarivo, tout comme celui d’Ambohimanga, était fermé au public du 5 au 7 novembre pour “inventaire des objets de collection exposés”. Une décision qui a renforcé le caractère feutré, presque effacé, de cette commémoration. Pourtant, le Rova de Manjakamiadana, reconstruit et restauré au fil des années, est aujourd’hui accessible à tous. Sa silhouette fièrement dressée sur la colline d’Analamanga témoigne d’une renaissance patrimoniale. Mais en ce triste anniversaire, aucun geste fort n’est venu souligner sa valeur symbolique, ni l’ampleur de la perte vécue en 1995.

 

 

L’inflation annuelle à Madagascar a connu un ralentissement sensible, passant de 9,5 % en janvier à 7,5 % en septembre 2025, selon le rapport le plus récent de la Banky Foiben’i Madagasikara (BFM). Cette baisse marque une accalmie après plusieurs trimestres de hausse des prix, bien que les produits de base continuent de peser lourdement sur le panier de consommation des ménages. D’après la BFM, l’Indice des prix à la consommation (IPC) global a progressé de 7,5 % entre septembre 2024 et septembre 2025. Le riz, aliment principal pour la majorité des foyers, a vu son prix bondir de 11,9 %, contribuant à 29 % de la hausse totale des prix. L’énergie, de son côté, a augmenté de 5,4 %, représentant 4,6 % de l’inflation globale. Enfin, le panier dit « sous-jacent » regroupant les autres produits et services hors riz et énergie, a augmenté de 6,6 %, soit plus des deux tiers de la hausse totale. Ces chiffres traduisent une désinflation réelle mais encore fragile, avec une inflation davantage portée par la dynamique interne des prix que par les chocs extérieurs. Pour les économistes, ce reflux de l’inflation reste encourageant mais insuffisant pour parler de reprise du pouvoir d’achat. « Le ralentissement de l’inflation est un bon signal, mais la pression sur les ménages demeure forte, surtout pour les produits alimentaires essentiels », explique un membre du Cercle de réflexion des économistes de Madagascar (CREM). 

 

Stabilisation 

 

Selon toujours notre économiste, la baisse observée s’explique avant tout par la stabilisation des prix de l’énergie et du transport, mais pas par une véritable détente sur les produits de première nécessité. « Tant que la production agricole restera vulnérable et que la dépendance aux importations perdurera, le pays restera exposé aux chocs extérieurs », ajoute-t-il. Dans les foyers, cette évolution positive reste difficilement perceptible. Le riz, principal aliment du quotidien, continue d’augmenter malgré les efforts d’importation et les campagnes de stabilisation des prix. A cela s’ajoute le coût élevé d’autres produits de base tels que l’huile, le sucre ou le savon. « Même si on nous dit que les prix se calment, je ne vois pas la différence. Le kapoaka de riz coûte toujours plus cher, et il faut souvent choisir entre manger à sa faim et payer les factures », témoigne une mère de trois enfants résidant à Tanjombato. Cette situation reflète l’écart entre les indicateurs économiques et la réalité du quotidien. La Banque centrale maintient une politique monétaire prudente, conservant son taux directeur à 12 % pour contenir les pressions inflationnistes. Mais cette approche agit à moyen terme et ne se traduit pas encore par une amélioration concrète du niveau de vie. Les analystes estiment qu’une relance de la production locale, notamment agricole, et une meilleure gestion des importations sont nécessaires pour assurer une baisse durable des prix. En attendant, la désinflation reste une tendance statistique, encore loin d’un véritable soulagement pour la majorité des ménages.

 

 

 

 

 

Il croyait sans doute avoir bien calculé son coup. Mais c’était sans compter sur la vigilance d’un agent de la circulation. Mercredi dernier, vers 8 heures du matin, un individu a tenté de dérober la recette du jour d’un opérateur de cash-point à Ankazomanga.

Posté à quelques mètres du kiosque, le malfaiteur observait discrètement sa future victime qui, à ce moment-là, comptait des liasses de billets. Sans hésiter, il s’est alors précipité sur lui, lui arrachant l’argent des mains ainsi que son téléphone portable, avant de s’enfuir à toute allure.

Sa fuite n’aura toutefois duré que quelques secondes. Un policier en faction non loin des lieux a assisté à toute la scène. Il s’est immédiatement lancé à la poursuite du fugitif et l’a intercepté avant qu’il ne puisse disparaître.

Le suspect a été conduit manu militari au Poste de police d’Antaniavo. Lors de sa confrontation avec la victime, cette dernière l’a formellement reconnu. L’argent volé a été récupéré.

Franck R.

Une bataille de gagnée tant pour les enseignants que pour les élèves des établissements publics. La reprise des cours sera finalement effective à partir du lundi 10 novembre prochain, selon les informations recueillies auprès du ministère de l’Education nationale (MEN). Le protocole d’accord relatif aux revendications des enseignants vient d’être signé hier après-midi à Anosy. Les représentants de divers syndicats, dont le VMM et le MMI, ainsi que ceux de l’Ecole normale supérieure (ENS) et des enseignants non fonctionnaires (ENF) ou salariés FRAM ont signé ledit document avec la ministre de l’Education nationale, Elys Karena Hanitriniaina. « Cette signature constitue un grand pas vers la résolution des problèmes des enseignants, lesquels se sont enchaînés pendant plusieurs années. Nous avons aussi tenu compte de l’intérêt des élèves, lesquels ont exprimé leur soif de retour en classe. Ils peuvent s’en réjouir puisque trouver une entente n’était pas facile», s’exprime la ministre de tutelle.

 

Un ouf de soulagement des parents

 

Outre les enseignants qui ont revendiqué leurs droits et les lycéens qui les ont soutenus à travers leur manifestation, les parents d’élèves ont également suivi de près la tension au sein de l’éducation nationale. « Je suis soulagée que les deux parties ont pu trouver une issue, surtout pour le bien des élèves. Au moins, il n’y aura pas d’année blanche, comme nous l’avons crainte. Maintenant, il faut se focaliser sur le programme scolaire et le rattrapage des 5 semaines de cours suspendus », nous confie Haingo R., mère d’une collégienne et d’un lycéen, tous inscrits dans des établissements publics de la Capitale. « Nous acceptons d’enseigner, non seulement pour nous assurer du droit fondamental des élèves, mais aussi pour honorer notre engagement de retourner en classe une fois le protocole d’accord signé. Toutefois, nous attendons l’évolution de la situation, notamment la mise en œuvre de nos revendications », précise un leader au sein du syndicat MMI.

 

Le protocole d’accord tient compte, notons-le, du recrutement des sortants de l’ENS, ceux des CFPRP ainsi que les enseignants non fonctionnaires. L’intégration systématique des enseignants ayant effectué 6 années de service ainsi que la révision à la hausse de l’indemnité de craie et celle de logements y sont aussi inclus.

 

P.R.

Noël approche à grands pas. A sept semaines avant la célébration de la fête de la nativité, la Capitale est déjà au cœur de la fête. L’esprit de Noël envahit déjà les magasins et centres commerciaux d’Antananarivo. Les étalages se couvrent de guirlandes, de jouets et d’articles lumineux, tandis que d’autres produits ont disparu pour céder la place aux accessoires de Noël. Dans la Capitale comme dans les autres Provinces, les grossistes et détaillants s’activent déjà pour répondre à une demande croissante.

 

De l’autre côté, les parents profitent encore des prix abordables et du large choix avant la flambée habituelle de décembre. « On préfère acheter les décorations en avance. Plus la fête approche, plus les prix augmentent et le choix diminue », confie une mère de famille. Comme chaque année, de nouvelles tendances ou modèles de jouets et d’accessoires de décoration sont présentés aux consommateurs. Les robots transformers, voitures télécommandées et jeux de construction séduisent les garçons, tandis que les coffrets « dinette », poupées Barbie et jouets de coiffeuse ou de médecin font le bonheur des petites filles. Les guirlandes LED, sapins de table ainsi que les sapins suspendus trouvent beaucoup d’acheteurs.

 

Les prix affichent une hausse moyenne de 5 à 20 %, autant pour les jouets que les objets de décoration, selon une responsable commerciale d’un magasin sisà Soarano. Cette inflation est causée par plusieurs facteurs.

 

Pour les ménages malagasy, les accessoires de décoration sont devenus inséparables avec la fête de Noël. Bientôt, plusieurs magasins se concentreront seulement sur la vente des articles de décoration pour cette célébration.  « L’an dernier, nos marchandises se sont épuisées plus tôt que prévu. Nous avons vendu tout le stock restant sans pouvoir répondre à tous les besoins », se souvient un détaillant.

 

En ce qui concerne les sapins traditionnels « fait main », beaucoup d’artisans sont encore dans l’embarras. D'année en année, la vente de ces produits ne cesse de diminuer, tandis que le prix des matières premières augmente. Seules les églises, les écoles ou associations sont leurs principaux clients. Actuellement, beaucoup de gens ont tendance à s’intéresser aux articles importés. 

 

Anatra R.

 

Agenda du week-end

Publié le jeudi, 06 novembre 2025

Vendredi 7 novembre

Nate Tex

Nate Tex, la voix de velours qui envoûte les mélomanes depuis près d’une décennie, s’apprête à enflammer la scène du Vieux Carré à Behoririka ce vendredi. Connu pour ses ballades romantiques et son charisme naturel, ce talentueux artiste s’est rapidement imposé comme une figure incontournable de la scène musicale malagasy. Sa personnalité dynamique, mêlant créativité et authenticité, lui a permis de conquérir un large public, allant des mélomanes aux amateurs de spectacles vivants. Ce soir, à 20h 30, le Piment Café accueillera un concert exceptionnel durant lequel Nate Tex promet une soirée riche en émotions, entre performances sincères et surprises. Une occasion unique pour ses fans de vivre un moment musical inoubliable, incarnant la promesse d’un avenir prometteur pour cet artiste en pleine ascension.

Jeddy

Une nouvelle étoile montante de la scène musicale malagasy s’apprête à faire son grand retour sur la scène d’Isoraka, après une courte pause. Ce soir, Jeddy, venu en solo, promet de faire vibrer le bar tropical Chez Papa Isoraka, en offrant à ses fans une occasion unique de le voir performer en « live ». Connu pour ses tubes entraînants, il s’apprête à enflammer un public principalement jeune, impatient de retrouver sa performance scénique. Sur les réseaux sociaux, l’enthousiasme est palpable, témoignant de l’attente fébrile de ses admirateurs. Son absence prolongée a suscité une impatience grandissante, transformant cette soirée en une véritable célébration. Déterminé à recevoir l’amour de ses fans, Jeddy s’apprête à enflammer la salle, tout en laissant une empreinte indélébile dans le cœur des spectateurs. Le show débutera à 22h.

 

Samedi 8 novembre

Rija Ramanantoanina

Ce samedi après-midi, la villa Infinity, située au By Pass, près d’Ambohimangakely, accueillera Rija Ramanantoanina, l’un des crooners les plus emblématiques de Madagascar, pour une soirée inoubliable. Après plus de trente ans carrière musicale, l’artiste continue d’émouvoir le cœur du public avec ses morceaux légendaires comme « Hay ve ka nisy », « Fitiavana mamiratra » et « Fiainana kely », des chansons qui ont traversé plusieurs générations. Avec son authenticité sincère, sa passion contagieuse et sa générosité sur scène, Rija tisse une connexion profonde avec les spectateurs, qu’il considère comme une grande famille musicale. Ses interprétations, empreintes de tendresse et d’intensité, transporte le public dans un voyage émouvant où amour, vie et musique se conjuguent en harmonie. Un rendez-vous à ne pas manquer pour ceux qui souhaitent vivre un moment d’évasion et de partage authentique.

 

Sylange Kilalaky

Ce samedi soir à 20h 30, le No Comment Bar à Isoraka accueillera cette artiste féminine, figure emblématique de la scène musicale malagasy. Pionnière en matière d’interprétation du genre musical « Kilalaky » dans son terroir, elle s’est imposée dans les années 2010 avec des titres emblématiques comme « Somanay », ayant marqué le patrimoine musical national. Après une période d’absence, Kilalaky a fait un retour remarqué en 2023, déterminée à rétablir sa place et à enrichir la scène locale. Son parcours témoigne d’une passion indéfectible pour la musique et d’un engagement à préserver et faire évoluer notre richesse culturelle. Son spectacle promet d’être un moment fort, mêlant authenticité et modernité. Ce sera une nouvelle occasion d’admirer cette chanteuse qui continue d’inspirer toute une génération.

 

Fara Gloum

En ce deuxième samedi du mois, la scène musicale s’illuminera avec la performance scénique de Fara Gloum, une talentueuse chanteuse et guitariste. Cette fois-ci, elle sera attendue au Shaker Bar situé à Andravoahangy-Ambony. Elle y partagera la scène avec la chanteuse Koloina lors d’un cabaret exceptionnel. Dotée d’une maîtrise remarquable de la guitare et d’une voix singulière, Fara Gloum s’est imposée comme une figure incontournable de la musique à Madagascar. Son parcours témoigne d’une détermination sans faille, forgeant son identité artistique avec authenticité et passion. Aujourd’hui, elle incarne une artiste à part entière, prête à continuer d’écrire son histoire musicale, portée par un talent sincère et une créativité débordante. Une soirée à ne pas manquer pour les adeptes de musique vivante et authentique. Le rendez-vous est fixé à 19h.

 

Dimanche 9 novembre

Jeneraly

Un show aura lieu ce dimanche à partir de 19h, en mémoire de l’illustre Ramiandrisoa Julien Gabriel, plus connu sous le nom de Gabhy, disparu mais toujours présent dans le cœur des mélomanes. Ainsi, le groupe Jeneraly organise une soirée exceptionnelle qui se déroulera à la salle du Makay, située à Analamahitsy, afin de célébrer l’héritage musical de cet artiste emblématique. A travers des interprétations de ses titres phares tels que « Ilay Vehivaviko », « Ny Toaka » et « Dadabe », cette soirée promet de raviver une mémoire collective, tout en insufflant une nouvelle vie à ses œuvres intemporelles. Sur scène, Andy et ses compagnons offriront un vibrant hommage, en créant un pont entre plusieurs générations et en soulignant l’impact durable de Gabhy dans le paysage musical malagasy.

Si.R

Madagascar accueille la Coupe d’Afrique de basket 3x3. A un mois du coup d’envoi, le compte à rebours est lancé pour la Coupe d’Afrique de basket 3x3, prévue du 5 au 7 décembre 2025 au Palais des Sports de Mahamasina, à Antananarivo. 

Une rencontre avec la presse, animée par Jean Michel Ramaroson, a permis de dévoiler les grandes lignes de l’organisation et les ambitions de la Grande île.

Pour des raisons climatiques, la compétition se tiendra en salle. Quatorze pays sont attendus chez les hommes et dix nations chez les dames. Tout est déjà en place, a assuré le comité d’organisation, pour faire de cet événement un succès à la hauteur de la réputation acquise par Madagascar sur la scène continentale.

Ce rendez-vous n’est pas une première pour le pays. Après le tournoi qualificatif de l’AfroBasket, il s’agira de la deuxième compétition internationale organisée cette année. Une fierté nationale et un symbole fort, selon Jean Michel Ramaroson. 

 « C’est un honneur pour Madagascar. Cela prouve que notre pays reste stable et accueillant malgré la conjoncture actuelle. Le monde entier verra que Madagascar sait recevoir et organiser ».

Les Ankoay du basket 3x3, doubles champions en titre, auront la lourde tâche de défendre leur couronne à domicile. Les équipes nationales, en préparation depuis trois semaines, finaliseront leurs effectifs le 22 novembre. En tant que pays hôte, Madagascar disposera d’une liste de six joueurs par catégorie, dont les quatre titulaires définitifs seront connus une semaine avant la compétition, conformément au règlement FIBA. A noter qu’Elly, qui évoluera dans un club à Mayotte, reste bien dans le groupe élargi.

L’événement revêt aussi une dimension technologique et festive. La FIBA Afrique enverra une délégation de 20 membres, dont son président Aníbal Manav, ainsi que les responsables du 3x3 Afrique et Monde. Pour la première fois, le VAR (assistance vidéo) sera utilisé dans une compétition africaine de basket 3x3, accompagné de nouveaux équipements homologués par la FIBA. Le tournoi promet également un grand spectacle avec lumières, musique et ambiance événementielle.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette Coupe d’Afrique comptera pour le classement mondial et le processus de qualification aux Jeux olympiques de Los Angeles 2028. Le principe d’universalité offre d’ailleurs à l’Afrique une réelle chance d’y figurer.

Jean Michel Ramaroson a également rappelé les difficultés économiques actuelles, qui rendent la recherche de sponsors plus complexe. L’État prendra en charge une grande partie des coûts d’organisation, notamment les hébergements, billets d’avion et logistique des membres de la FIBA.

La FIBA a accordé à Madagascar un cycle de deux ans pour l’organisation de l’Africa Cup, gage de confiance envers le pays et son savoir-faire. Un nouvel honneur, mais aussi une grande responsabilité pour que Madagascar continue de briller comme terre de sport, de jeunesse et de stabilité.

Elias Fanomezantsoa 

 

LA UNE du 061125

Publié le mercredi, 05 novembre 2025

Neuf mois après l’assassinat de Narindraniaina Ranivoarivony, alias Rasazy Narindra, maire de Mangataboahangy dans le District d’Ambatofinandrahana, la Cour criminelle ordinaire d’Anosy a rendu son verdict, hier. La salle d’audience, archicomble, a vu affluer des habitants venus en nombre de la région natale de la défunte, témoignant de l’émotion encore vive autour de cette affaire.

Dès 10 heures du matin, le procès s’est ouvert dans une ambiance à la fois tendue et chargée d’attente. Dix-huit prévenus étaient appelés à la barre, dont le propre frère de la victime et deux femmes. Tous ont plaidé non coupables. Les débats, menés d’un rythme soutenu, ont duré jusqu’en fin d’après-midi, avant que le président de la Cour et ses assesseurs ne se retirent à deux reprises pour délibérer.

 

« Je tiens à rassurer les adhérents, notamment les pensionnés, que la réserve de la CNaPS (Caisse nationale de prévoyance sociale) est actuellement stable et ce bien avant le mois de septembre 2025, après une dizaine d’années d’instabilité... Nous avons même un défi d’augmenter la pension de retraite et les allocations familiales pour bientôt ! ». Vimbina Rahaingonjatovo, directeur général (DG) de la Caisse, s’est exprimé ainsi face à la presse, hier à Ampefiloha. Après des semaines de rumeurs sur le décaissement illégal des fonds de la CNaPS, notamment sur les réseaux sociaux, et un démenti officiel de ladite entité, son premier responsable a finalement apporté en personne sa version des faits. 

 

Fil infos

  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
  • Assemblée nationale - Une séance d’interpellation dominée par les doléances locales
  • Madagascar Airlines - Aucun pilote à bord

La Une

Recherche par date

« November 2025 »
Mon Tue Wed Thu Fri Sat Sun
          1 2
3 4 5 6 7 8 9
10 11 12 13 14 15 16
17 18 19 20 21 22 23
24 25 26 27 28 29 30
Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff