Nos archives web

L’Alaotra-Mangoro , servie par la RN44,« anoblie » semble être pris de court face à l’ampleur prise par la contestation  préconisée par les deux  conseillers municipaux de la Capitale  . Certes une certaine appréhension passa dans la tête de tout un chacun, comme si depuis quelque temps une appréhension de voir éclater un mouvement de contestation habite tout un chacun au regard des remarques négatives  constatées en ce qui concerne les « fantaisies » ourdies  à l’occasion de chaque paiement des bourses aux étudiants, par exemple. 

 

LA UNE DU 011025

Publié le mardi, 30 septembre 2025

La journée d’hier dans la capitale a été marquée par de nouveaux affrontements entre les jeunes du collectif Gen-Z et les forces anti-émeutes de l’Emmo-Nat. Jets de grenades lacrymogènes d’un côté, projectiles et parpaings de l’autre : le climat est resté tendu, alors que les manifestants tentaient à tout prix de rallier la place de la Démocratie située à Ambohijatovo. En toile de fond, leur objectif consistait à s’approprier la place du 13 Mai, au cœur d’Analakely.

 

Une longue file d’attente dès la matinée. La réouverture des grandes surfaces et enseignes de distribution, effective depuis hier, a été attendue par beaucoup de consommateurs. Ces derniers y étaient au rendez-vous pour faire leurs emplettes, notamment pour les produits de première nécessité (PPN). Les rayons des vivres ainsi que d’autres articles indispensables au quotidien se sont vidés en quelques heures, surtout que la plupart des magasins n’ont pas encore révisé à la hausse leurs prix. 

Entre travail, angoisse et prudence. Après plusieurs jours marqués par un arrêt total des activités à cause des manifestations qui se sont produites dans le pays, la vie reprend peu à peu son cours normal dans certains endroits, hors du centre-ville. Depuis hier matin, les rues sont plus animées avec quelques embouteillages, les transports en commun ont réapparu dans la circulation. Les travailleurs sortent chez eux. Les taxis-be, taxis-motos et taxis urbains sont plus nombreux que ces derniers jours et travaillent toute la journée, si jusqu'à lundi, ils ont déserté les rues plus tôt. Des commerces et bureaux ont rouvert leurs portes, même si celles-ci ne sont pas encore grandes ouvertes. 

 

Une étape franchie ?

Publié le mardi, 30 septembre 2025

Le Chef de l’Etat Rajoelina Andry Nirina dissout le Gouvernement. Pour certains, peu enclins à consentir le bon côté du geste du numéro un du pays, ils relativisent la décision. Pour d’autres qui concèdent à reconnaitre l’aspect positif de la chose y voient un effort devant aboutir à une étape décisive  pour améliorer la gestion des affaires nationales. Deux angles de vue apparemment inconciliables et diamétralement opposés,  mais avec un minimum de prise de conscience en lien aux intérêts inaliénables de la Nation, on pourrait joindre les deux bouts.

 

Alors que de nombreuses entreprises tentent de se relever après les récents actes de vandalisme et de pillage, l’Etat malgache déploie un plan de soutien financier inédit. Lors d’une intervention télévisée ce lundi, le Président Andry Rajoelina a dévoilé une série de mesures économiques et fiscales destinées à accompagner les opérateurs économiques touchés par ces événements. Le message est clair : pas question de laisser ces acteurs économiques livrés à eux-mêmes. Le Gouvernement entend jouer un rôle central dans la reconstruction, en facilitant un redémarrage rapide des activités. Des crédits à taux zéro seront ainsi mis à disposition, négociés en partenariat avec les établissements bancaires, l’Etat prenant à sa charge l’intégralité des intérêts. Cette décision vise à réduire la pression financière sur les entreprises qui, en plus d’avoir perdu leur stock et leurs infrastructures, doivent désormais faire face à l’urgence de redémarrer dans un contexte difficile.

 

L’artiste Mendrika Ratsima se prépare à marquer son empreinte sur la scène internationale, en participant à la prochaine édition du Festival mondial de la culture, qui aura lieu à Karachi (Pakistan) du 30 octobre au 7 décembre 2025. 

Représentante de la Grande île dans la catégorie des arts visuels, cette talentueuse créatrice s’intègrera à une vaste assemblée de plus de 1.000 artistes provenant de plus de 100 pays, dévoilant la richesse et la diversité des formes d’expression artistique, qu’il s’agisse de musique, théâtre, danse, cinéma ou beaux-arts. Le travail de Mendrika Ratsima s’inscrit dans une démarche profondément personnelle et introspective. Ses œuvres explorent avec subtilité des thématiques universelles telles que l’identité, le genre et les émotions en mutation. A travers une approche mêlant techniques mixtes, symbolisme figuratif et poésie visuelle, elle compose un univers où chaque création devient une quête intérieure, invitant le public à réfléchir et à se reconnecter à soi-même. 

 

Alors que la Capitale vibrait de nouveau au rythme des manifestations de la Gen-Z, l’attention se porte moins sur les revendications de la jeunesse que sur le traitement réservé aux acteurs de l'information. Hier, les journalistes, censés être protégés par les Forces de l'ordre, se sont retrouvés pris pour cible, subissant intimidations et violences de la part des unités anti-émeute. Au cœur des affrontements, alors que les grenades lacrymogènes pleuvaient sur les manifestants, les journalistes présents n'ont pas été épargnés.

ACTU-BREVES

Publié le mardi, 30 septembre 2025

Université de Toamasina : pas de cours jusqu’à nouvel ordre. 

Un silence inhabituel s'est installé hier sur le campus de l'université de Toamasina. Suite à un communiqué officiel émanant de la Présidence, toutes les activités pédagogiques ont été suspendues avec effet immédiat. Cette mesure drastique, justifiée par un "climat tendu" actuellement prévalent, plonge étudiants et corps enseignants dans une période d'attente et d'incertitude. Le professeur Diny Razanakolona, président de l'institution, a dans son message appelé à un sursaut de calme et de responsabilité. L'invitation s'est particulièrement adressée aux étudiants, mis en garde contre toute forme de débordement et priés d'adopter une vigilance accrue afin de se prémunir de tout danger potentiel. Selon les explications fournies par la direction, la décision de suspendre les cours vise avant tout à garantir la sécurité de tous et à préserver la sérénité au sein de l'université. La reprise des activités académiques sera conditionnée par un nouvel avis officiel, dont la diffusion dépendra de l'évolution de la situation sur le terrain. En attendant la levée de cette suspension, l'université de Toamasina compte sur la coopération de l'ensemble de sa communauté pour maintenir un environnement serein et pour rester à l'écoute des prochaines communications officielles. La date de reprise des cours reste, pour l'heure, suspendue aux aléas de l'actualité.

 

Fil infos

  • Assemblée nationale - Siteny Randrianasoloniaiko au perchoir
  • Crise institutionnelle - Madagascar suspendu par l'Union africaine.
  • Pillages à Antananarivo - La longue facture du chaos
  • Une mission du Panel des Sages de la SADC pour restaurer la paix et la gouvernance démocratique
  • Sortie de crise à Madagascar - Une situation à donner le tournis
  • Crise administrative - Des défaillances de facturation reconnues par la JIRAMA
  • Andry Rajoelina - « J’ai dû rejoindre un lieu sécurisé »
  • Présidence du Sénat - Jean André Ndremanjary assure l’intérim
  • Actu-brèves
  • Présidence du Sénat - Le bureau permanent destitue le Général Ravalomanana Richard

La Une

Recherche par date

« October 2025 »
Mon Tue Wed Thu Fri Sat Sun
    1 2 3 4 5
6 7 8 9 10 11 12
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28 29 30 31    
Pub droite 1

Editorial

  • De la visibilité !
    A en croire au nième « Fanambarana » émanant des militaires cette fois-ci relayé par les médias publics et certaines chaînes privées et partant du Palais d’Etat d’Ambohitsorohitra, le pays change de dirigeants au sommet de l’Etat. Le colonel Michaël Randrianirina, chef du CAPSAT (Corps d’administration des personnels et des services de l’armée de terre), devient Chef d’Etat, en lieu et place de Rajoelina Andry Nirina. Jusque-là, le commun des mortels semble gober l’information inédite sans pouvoir réagir ni émettre son avis. D’ailleurs, on ne l’a pas demandé ! Tellement l’évolution de la situation tourne à une vitesse supersonique qu’on est un peu dépassé par les évènements. Jusqu’à hier, les acteurs directs, militaires, les députés et la Haute Cour constitutionnelle, tentaient de lever les voiles pour donner le moindre de lumière. Les concitoyens au même titre que les analystes et observateurs attendent et même exigent de la visibilité. Entre «…

A bout portant

AutoDiff