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Agenda du week-end

Publié le jeudi, 13 novembre 2025

Vendredi 14 novembre

Bebey, Benny et Nini Kolibera

Ce vendredi soir, la scène du Piment Café à Behoririka s’apprête à vibrer au rythme d’une rencontre exceptionnelle. Les passionnés du groupe «  Lolo sy ny Tariny », ainsi que tous les adeptes de la musique authentique, sont conviés à un concert qui promet d’être mémorable. Trois figures emblématiques de la scène malagasy, Benny, Bebey et Nini Kolibera, se réunissent pour offrir une soirée placée sous le signe de la nostalgie et de la convivialité. A partir de 20h 30, le public sera invité à voyager dans le temps, à travers un répertoire riche en souvenirs et en émotions. Benny et son groupe rendront hommage aux années 70-80, en savourant des genres variés tels que le folksong, le blues, le « bà gasy » et la country music, avec des chansons emblématiques comme « Fibata », « Dimbaka avy any Nazareta » ou encore « Lemizo ». Une soirée à ne pas manquer pour revivre la magie d’une époque où la musique était synonyme de partage et d’authenticité.

Duo « Light »

Ce soir, Madagascar Underground, sis à Antsahavola, propose une soirée musicale exceptionnelle. Sur scène, le duo « Light », formé de la talentueuse chanteuse Imiangaly et du guitariste Ranto Niaina, invite le public à partager un moment convivial mêlant musique, images et convivialité autour d’un verre. L’univers de ces deux artistes, à la croisée du folk et de la world music, se distingue par ses sonorités acoustiques authentiques, créant une atmosphère chaleureuse et immersive. Rarement accessible sur scène, Imiangaly offre ce soir une occasion unique d’admirer sa voix en « live », dans une ambiance où la simplicité et la passion se conjuguent pour offrir une expérience musicale à ne pas manquer. Une soirée à consommer sans modération, à la fois festive et intimiste, et qui promet de laisser une empreinte mémorable dans le cœur des spectateurs.

 

Samedi 15 novembre

Rakoto

Le chanteur Rakoto, de son vrai nom Yves Rakotomalala, détenteur du tube légendaire « O ry zandry kely » est de passage au pays. Ce samedi, l’Hôtel Vahiny, situé à Ampandrana, accueillera cet artiste pour un spectacle exceptionnel, une occasion rare d’entendre en « live » la voix profonde et sincère de celui qui continue de faire vibrer les cœurs, même depuis l’étranger. Depuis ses débuts dans les années 90, Rakoto a toujours su transmettre des messages empreints de sagesse, abordant des thèmes poignants qui résonnent particulièrement chez la jeunesse malagasy. La scène de l’Hôtel Vahiny deviendra à cette occasion le théâtre d’une rencontre riche en émotions et souvenirs, un espace dans lequel la voix de Rakoto rappellera que la musique et la chanson peuvent être un puissant catalyseur de changement et de réflexion.

Iniah

Ce samedi, le Garage Rock Café d’Antsahavola invite le public à assister à une soirée explosive. Sur scène, Iniah, un groupe aux multiples facettes, prendra le devant de la scène à partir de 16h, en solo pour cette fois-ci. Connu pour partager l’affiche avec d’autres formations ou ouvrir la scène pour des groupes plus établis, Iniah promet une performance intense et éclectique. Au menu : un cocktail musical allant du punk énergique au « power metal », en passant par le « black metal » et le « death metal ». Ce sera une véritable décharge sonore pour les amateurs de sensations fortes. Une occasion unique de découvrir un groupe qui ne recule devant aucune frontière musicale, offrant un rock puissant et authentique. Un rendez-vous à ne pas manquer pour les passionnés de musique très sonore et de découvertes audacieuses.

 

Soa Meva

Une rencontre musicale entre Madagascar et La Réunion va sans doute enflammer l’IFM Analakely, ce samedi à partir de 15h, dans le cadre de l’évènement « Novembre numérique ». Le duo féminin formé par le projet musical « Soa Meva » incarne une fusion audacieuse entre traditions ancestrales et sonorités contemporaines, illustrant un dialogue interculturel vibrant. Porté par Fara Gasy, percussionniste malagasy, et Eat My Butterfly, une artiste réunionnaise multi-instrumentiste, ce projet explore un univers sonore hybride mêlant instruments traditionnels, percussions, voix puissantes et textures électroniques. Leur collaboration, issue des résidences de création entre ces deux îles sœurs, célèbre la place des femmes dans la scène musicale, brisant ainsi les frontières des genres.

Rheg

Ce samedi après-midi, la scène du CCEsca à Antanimena s’apprête à vibrer au rythme du « November Rock », un événement incontournable pour les amateurs de « hard rock » et de métal. Après une période d’absence, Rheg Rakotonirina et ses complices de « Rheg The Gang » reviennent en force pour un concert solo qui promet de décoiffer le public. Organisé par OtoProd By Reg, ce show de plus de trois heures sera une nouvelle occasion de plonger dans un univers sonore intense, mêlant « metal », « heavy metal » et « hard core ». Les fans, en quête de riffs puissants et d’énergie brute, pourront ainsi découvrir toute la splendeur de ce groupe emblématique, prêt à enflammer la scène et faire vibrer le cœur des passionnés de musique à très hauts décibels.

 

Dimanche 16 novembre

Marion

Les fans de Marion attendent avec une impatience palpable la célébration de ses 20 ans de carrière, un événement emblématique initialement prévu pour le 26 octobre, puis reporté au 26 novembre. Finalement, la date est fixée ce dimanche, au Palais des Sports de Mahamasina, témoignant de la détermination de l’artiste et de ses organisateurs à faire de cette soirée un moment inoubliable, empreint de paix et de joie. Sylvanno Ratsimandresy, de l’agence SR Event, souligne que cette reprogrammation, après plusieurs semaines d’incertitude, vise à offrir un spectacle encore plus puissant et chargé de sens. Marion, de retour dans son pays natal après trois années passées aux Etats-Unis, souhaite marquer cet anniversaire avec éclat, en réunissant ses fans autour d’un concert exceptionnel. Depuis ses débuts en 2003 avec le morceau « Efa tia », Marion a su imposer un style unique, mêlant le R&B doux et son héritage musical malagasy, influencé par des légendes telles que Boyz II Men ou R. Kelly.

Si.R

Le stade Barea Mahamasina  revient officiellement sous la gestion directe du ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS). Cette décision marque une étape importante dans le processus de réhabilitation et de réhomologation de l’enceinte sportive la plus emblématique du pays.

Selon les informations recueillies, le MJS, dirigé par le ministre Rasambany Alain Désiré, prend désormais en main la coordination, la gestion et la supervision des travaux exigés par la Confédération africaine de football (CAF) en vue d’un retour prochain du stade sur la scène continentale.

« C’est un enjeu majeur pour le sport malagasy et pour notre football. Nous voulons que le stade Barea retrouve son homologation et qu’il accueille à nouveau les matchs internationaux », a déclaré une source proche du ministère.

Une feuille de route claire

Les travaux à venir répondront aux recommandations techniques de la CAF, qui avait suspendu l’homologation du stade en raison de divers points de non-conformité. Madagascar prévoit de déposer officiellement une nouvelle demande d’homologation en janvier 2026.

Cette échéance constitue un défi majeur que le ministère entend relever avec rigueur et transparence. Les équipes techniques du MJS travaillent déjà en étroite collaboration avec les représentants de la Fédération malagasy de football (FMF) et les experts de la CAF pour finaliser la liste des interventions prioritaires.

Une concertation constructive. Une réunion stratégique s’est tenue  au siège du ministère à Ambohijatovo, entre le ministre Rasambany Alain Désiré et les cadres du département des Sports, d’un côté, et de l’autre, le coordinateur général de la CAF chargé des compétitions en lien avec la FMF, accompagné de ses collaborateurs.

L’objectif de cette rencontre est de définir une feuille de route concertée pour garantir la conformité du stade et accélérer le processus de validation.

Tous les acteurs ont exprimé leur volonté commune de travailler main dans la main pour le bien du football malagasy et des nombreux passionnés de ce sport roi.

Elias Fanomezanantsoa 

La UNE du 131125

Publié le mercredi, 12 novembre 2025

Une journée électrique, au sens propre comme au figuré, à la Compagnie d’eau et d’électricité JIRAMA. Hier, la tension est montée d’un cran dans les rangs du Syndicat des employés de la JIRAMA (SMJ), avant de se solder par l’arrestation inattendue de son président, A.R., aux alentours de 19h. L’homme, figure de proue du mouvement contestataire, a été interpellé par les Forces de l’ordre et conduit au Commissariat central de Tsaralalàna, où il demeure en garde à vue.

Une tendance préoccupante. Alors que la Santé publique devrait être au cœur des politiques de développement, le projet de Loi de finances (PLFI) 2026 envoie un message inverse. Entre contraintes budgétaires et arbitrages politiques, le droit fondamental à la santé des malagasy reste encore loin d’être pleinement garanti. La santé perd du terrain dans les priorités nationales, si l’on tient compte du budget alloué au ministère de tutelle, lequel enregistre une baisse de près de 7% par rapport à 2025. Cette régression budgétaire interpelle, d’autant plus que le pays fait actuellement face à d’importants défis sanitaires.

Le porte-parole du syndicat des employés de la JIRAMA, M. Anmora, a été arrêté hier par la Police. Cela s’est déroulé dans le cadre de la grève à la société nationale d’eau et d’électricité. Selon un responsable du ministère de l’Energie et des Hydrocarbures, l’arrestation repose sur plusieurs motifs juridiques : atteinte à la sûreté de l’Etat, incitation à la haine et destruction de biens publics, conformément au Code pénal. « Ces infractions concernent les actes pouvant mettre en danger la sécurité du pays, la provocation à la désobéissance ou à la révolte entre citoyens, ainsi que la déconnexion volontaire de câbles électriques », a-t-il expliqué. En effet, le syndicat a annoncé avant-hier qu’il allait interrompre l’électricité et l’eau sur tout le territoire national.

Jeunesse

Publié le mercredi, 12 novembre 2025

Ah! vous les jeunes. Quel bel âge ! Quelle force d’énergie ! Mais quel avenir ?

Laissons-nous, pour un temps, nous immerger, nous baigner, dans l’océan de la littérature … politique. Fantasmons ! Rêvassons ! Philosophons !

Dans le « Boky Mena » (Livre rouge), feu Didier Ratsiraka, auteur, concepteur, directeur d’âme, maître à penser, seul commandant à bord, etc., souligne en rouge le rôle stratégique tenu par les jeunes dans la réussite de la révolution socialiste. Les Jeunes figurent dans les 5 piliers du « Tolom-piavotana » au même titre que les Femmes et les Forces de l’ordre, des militants en treillis. Le « Filoha hajaina » se plait à ressasser à toutes les prises de paroles « Tanora ankehitrio, Tompon’ny taona 2000 ! » (Les jeunes d’aujourd’hui, les maîtres de l’An 2000). Nous sommes en 2025, un quart de siècle est passé. Où en est-il de leur cas ?

Mardi dernier, le Groupement des entreprises de Madagascar (GEM) et l’Etat se sont retrouvés pour un échange structurant autour de l’avenir économique du pays. Lors de cette rencontre avec le Président de la Refondation, le GEM a réaffirmé sa volonté d’être un acteur majeur du développement et de voir s’établir une collaboration « transparente et intègre » entre le secteur privé et les autorités publiques. L’un des enjeux majeurs mis sur la table est la nécessité d’un environnement économique sain et équitable, capable de favoriser la création d’emplois et la valorisation des entreprises locales.

Une histoire d’amour et de sacrifice, à la fois envoûtante et mystérieuse, s’apprête à prendre vie sur grand écran. Le film en préparation, intitulé « Rabeniomby et Ravolahanta », dévoilera au public malagasy comme international l’épopée poignante de deux amants tragiquement liés au lac Tritriva, un symbole légendaire de Madagascar. Dirigé par Jason Glenn Andriamahefa et produit par CSP Films Madagascar, avec une idée originale de Daniela Rakotoarison, ce long-métrage ambitieux souhaite à la fois célébrer le patrimoine culturel malagasy et explorer des thèmes universels tels que l’amour contrarié, le sacrifice et la quête de liberté.

Face aux interrogations et rumeurs entourant certaines opérations financières réalisées sous sa direction à la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNaPS), l’ancien directeur général, Rakotondraibe Mamy, a tenu à exprimer publiquement sa version des faits. Dans un communiqué diffusé hier, l’ex-responsable, qui a dirigé l’institution de novembre 2019 à avril 2022, a affirmé que les placements évoqués – notamment celui effectué auprès de la société SMGD – ont été conduits « dans un cadre strictement réglementé » et validés par les instances compétentes, sous le contrôle du Conseil d’administration et de l’agent comptable.

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Editorial

  • Nécessité impérieuse
    L’Assemblée nationale vote la Loi de finances 2026. Après moult débats souvent houleux assortis de 24 amendements, les députés ont finalement adopté le Projet de la LFI – 2026 dans la journée du mardi 25 novembre 2025. C’est la première fois dans les annales des travées de l’Hémicycle de Tsimbazaza que de vifs débats agitaient les réunions en commission, en séance plénière des représentants du peuple. L’adoption du Projet de la LFI 2026 suscitait des intérêts particuliers des parlementaires. Le ministre de l’Economie et des Finances, le grand argentier de la République, Dr Herinjatovo Ramiarison, devait signaler une note positive et encourageante face à ce regain d’intérêt et d’attention que nos élus éprouvent à l’endroit des Finances de l’Etat, le « nerf de la guerre ». Pour la première fois dans l’histoire des législatures du pays que les députés ont bien voulu prendre conscience des responsabilités qui pèsent sur leurs…

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