Nos archives web



La France est le premier pays ayant donné son feu vert à Madagascar afin d’accompagner la population à se relever après le passage des fortes pluies et dernièrement du cyclone Gamane, et ce, après la déclaration de l’état de sinistre national, mercredi dernier. Selon l’ambassadeur de France, Arnaud Guillois, son pays est disponible pour étudier toute demande d’aide formulée par le Gouvernement malagasy. Pour témoigner de cette assistance venant de l’Hexagone, le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) a été doté d’un serveur informatique. D’une valeur de 40.000 euros, soit l'équivalent de 184 millions d’ariary, ce serveur permettra à ce département de simplifier la gestion des données, ainsi que de faciliter la mise en œuvre du Centre national de coordination des opérations d’urgence. Etant donné que Madagascar est un pays vulnérable aux catastrophes naturelles et aux aléas climatiques, ce serveur augmentera la rapidité des échanges et du traitement d’informations afin d’apporter une réponse encore plus efficace à la population. Ce don entre dans le cadre de l’amélioration du service de la protection civile dans le pays. 
En parallèle avec cette cérémonie de remise de don, une signature de convention de partenariat s’est tenue entre le diplomate français et le ministre de l’intérieur, Tokely Justin. Cette coopération concerne les relations durant les trois prochaines années entre les services français, le BNGRC, le Corps de protection civile et les sapeurs-pompiers.

Le directeur général du BNGRC décoré
La Grande île est devenue une référence en Afrique quant à la gestion des risques et des catastrophes, et cela grâce aux efforts fournis par l’Etat, et plus précisément le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes. Afin de témoigner sa reconnaissance pour son action continue et son implication sans faille en matière de coopération et de sécurité civile, la France a attribué la médaille de la Défense nationale « échelon or » au Général de division Elack Olivier Andriankaja, directeur général du BNGRC.
En rappel, plus de 500.000 euros de matériels et d’engins ont été remis par la France au profit de la protection civile à Madagascar, ces quatre dernières années, outre la formation.
Cette cérémonie s’est déroulée, hier, au siège du BNGRC situé à Antanimora.
Anatra R.



Antananarivo se prépare à lancer son premier téléphérique. Selon les déclarations du secrétaire d'Etat chargé des Nouvelles villes et de l'Habitat, Gérard Andriamanohisoa, le premier tronçon de la ligne « Orange » du téléphérique devrait être opérationnel dès le mois de juin prochain. L'achèvement de la pose des câbles a permis de respecter les délais prévus. « On avait prévu de poser les câbles en six semaines, et on l’a fait en deux semaines grâce au savoir-faire technique. On a respecté le délai et les câbles sont posés », a souligné le secrétaire d'Etat lors d'une visite à la gare d'Anosy, hier. Les essais sur ce premier tronçon débuteront dès le mois de mai, avec la mise en circulation des premières cabines entre Anosy et Soarano. Cette phase permettra de tester la sécurité et la fiabilité du système avant son ouverture au public. Par ailleurs, les appels à manifestation d'intérêt pour l'exploitation commerciale et la maintenance technique ont rencontré un certain succès, avec deux dossiers déjà reçus par l'Etat. Une étape dans le processus du partenariat public-privé qui vise à assurer le bon fonctionnement et la pérennité du téléphérique.

Trajet Soarano - Ivandry

Quant au deuxième appareil reliant Soarano à l'ARTEC Ivandry, les travaux avancent à un rythme soutenu, avec la construction de plusieurs gares tout au long du parcours. La collaboration entre les différentes parties prenantes, tant du secteur public que privé, est essentielle pour mener à bien ce projet d'infrastructure, lequel s'inscrit dans une démarche de développement durable et d'amélioration de la qualité de vie des habitants d'Antananarivo, selon le secrétariat d'Etat. Ainsi, le lancement du téléphérique d’Antananarivo symbolise l'avènement d'une nouvelle ère de transport urbain, offrant une alternative moderne et efficace, ainsi qu’une réponse aux besoins croissants de mobilité dans la Capitale malagasy.
Carinah M.

La Une du 04/04/24

Publié le mercredi, 03 avril 2024

La scène s'est produite le lundi de Pâques dernier et dans un embouteillage sur la RN2, à Ambodivoara, Fokontany d'Andranovao au niveau d'Ambohimangakely. Sur place, un individu ivre qui se qualifie de lieutenant de la gendarmerie fut arrêté pour outrage envers un officier de Gendarmerie, commandant la brigade locale et ses subalternes mais aussi pour imposture. Sauf imprévu, l'imposteur doublé d'un forcené en cause devra être déféré au Parquet d'Anosy, ce jour. Mais depuis son arrestation, il est placé en garde à vue dans les locaux de la brigade de la Gendarmerie à Ambohimangakely. Les faits.

Déployer tous les moyens pour sauver la population. Malgré les critiques à l’endroit du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), la remise des dons s'enchaîne pour soutenir les populations sinistrées durant le passage des fortes pluies et du cyclone Gamane dans le Nord-Est et Sud de la Grande île. Les partenaires se mobilisent pour soutenir les sinistrés. Selon le rapport du BNGRC, le Programme alimentaire mondial (PAM) dispose d’un stock de plusieurs tonnes de vivres pré-positionnés à Toamasina, mobilisables dès la sortie des résultats des évaluations.

Manifestation à Ankatso. Hier mercredi, dès 6 h, les habitants des quartiers d’Ankatso et ses environs se sont rassemblés au terminus de la ligne 119 pour exprimer leur mécontentement face à la coupure d'eau qui sévit dans leur localité. Armés de bidons jaunes vides et animés par la frustration de cinq jours sans eau courante, ils ont bravé l'aube pour se faire entendre. Quelques dizaines de personnes ont participé à cette manifestation, en brûlant quelques branches et bloquer la circulation pendant près de 45 minutes. Les manifestants ont souligné la récurrence du problème, affirmant que chaque mois, l'eau est coupée au moins quatre fois, laissant les résidents sans eau pendant plusieurs jours.

Bataille triangulaire !

Publié le mercredi, 03 avril 2024

Une guerre sur trois fronts se profile à l’horizon. En vue des législatives du 29 mai, une belle bataille tripartite se prépare au cours de laquelle trois camps s’affrontent et se disputent pour un seul objectif : la majorité.

A tout seigneur, tout honneur ! La Coalition pour la majorité présidentielle (CMP). Une plate-forme géante s’agissant du regroupement de plusieurs partis politiques autour du Chef de l’Etat Rajoelina Andry Nirina dont l’objectif principal consiste à asseoir une stabilité politique par la voie des urnes à Madagasikara et cela à partir d’une majorité solide à l’Assemblée nationale (AN). Le noyau central étant le TGV entouré de l’IRD, la plate-forme de base ou initiale, autour desquels s’articulent les différentes formations politiques venant de divers horizons et de diverses sensibilités. Le CMP ambitionne de conquérir la majorité des sièges à l’hémicycle. Un enjeu de taille dans la mesure où l’AN est le temple de la démocratie. Elle reflète les aspirations de tout un peuple et le représente. L’AN est l’Institution de la République habilitée à contrôler les actions du Gouvernement. De ce fait, elle peut engager par le truchement de la Motion de censure la procédure de déchéance de l’Exécutif. Ainsi, obtenir une majorité solide et imperturbable à l’Assemblée nationale revêt un enjeu politique de haute importance pour le locataire d’Iavoloha.

Commercialisation, fiscalité, formalisation, tout à refaire. Dans un effort concerté pour dynamiser la filière des huiles essentielles à Madagascar, un plan d'actions prioritaires a été élaboré et validé lors d'un dialogue public-privé organisé par l'Economic Development Board of Madagascar à Fianarantsoa. Ce plan ambitieux vise à améliorer la coordination, la commercialisation et la fiscalité, ainsi qu'à renforcer la formalisation du secteur informel dans cette industrie florissante. Le dialogue public-privé, qui s'est tenu récemment, a rassemblé des représentants du Gouvernement, des acteurs économiques locaux, des experts du secteur et des partenaires internationaux.

Un rendez-vous annuel qui célèbre la richesse et la diversité de la culture flamenco. La sixième édition de la Semaine Flamenco de Madagascar se déroulera les 4 et 5 avril prochains. Pour cette année, cet évènement se démarquera par la présence d’artistes de renommée internationale ainsi que des talents locaux passionnés. Cristian de Moret, qui nous présentera sa vision unique du flamenco rock, fusionnant les rythmes traditionnels avec des influences contemporaines pour créer un spectacle électrisant et inoubliable, en fera partie.

Une grande manifestation s’installe  dans les locaux de la Fondation H. Après le succès retentissant de l'exposition inaugurale "Bientôt je vous tisse tous", rendant hommage à Madame Zo, qui a rassemblé plus de 100 000 visiteurs de diverses origines durant la période de son exposition de dix mois, 22 artistes, toutes des femmes, exposeront leurs œuvres à travers l’événement « Memoria : récits d'une autre Histoire ». Elles sont  14 artistes étrangères à participer à la manifestation à l’instar de Joana Choumali, Dalila Dalléas Bouzar, Justine Gaga, Enam Gbewonyo, Georgina Maxim, Tuli Mekondjo, Marie-Claire Messouma Manlanbien, Myriam Mihindou, Josèfa Ntjam, Gosette Lubondo, Barbara Portailler, Selly Raby Kane, Na Chainkua Reindorf, Mary Sibande, et Charlotte Yonga.

Fil infos

  • JIRAMA - Le manager de redressement bientôt dans le ring
  • Lutte contre la corruption à Madagascar - Le CSI pointe du doigt les blocages institutionnels
  • Conseil des ministres décentralisé - Focus sur Toamasina
  • Législatives - 470 prétendants à l’assaut des 163 sièges au Parlement
  • Akamasoa - Le Père Pedro songe à son remplacement
  • Formation sur les métiers du BTP - Des jeunes femmes se démarquent !
  • Exécutif - Premier Conseil des ministres décentralisé à Toamasina
  • Actu-brèves
  • Non homologation du stade Barea - Madagascar lourdement sanctionné par la CAF
  • Baccalauréat 2024 - Les candidats libres au cœur d’une controverse

Recherche par date

« April 2024 »
Mon Tue Wed Thu Fri Sat Sun
1 2 3 4 5 6 7
8 9 10 11 12 13 14
15 16 17 18 19 20 21
22 23 24 25 26 27 28
29 30          
Pub droite 1

Editorial

  • Rêve brisé ! 
    Rajaonarimampianina Hery, l’ancien Chef d’Etat, risque de voir partir en fumée son rêve de devenir président de la Commission de l’Union africaine. Un poste prestigieux ayant rang de Chef de Gouvernement voire Chef d’Etat selon les circonstances et les cas de figure. Cette Commission est l’organe exécutif de l’Union africaine. Elle est chargée de la mise en œuvre de la politique générale de l’UA arrêtée au niveau de l’assemblée générale, l’instance suprême de l’Union africaine. Le président de la Commission dirige et coordonne les actions des commissaires de l’UA. Il est responsable devant l’assemblée générale présidée de façon tournante par le Chef d’Etat ou du Gouvernement d’un pays membre. La présidence de la Commission est assurée de façon tournante également mais au niveau de chaque sous-région. Le prochain mandat de président de Commission à partir du début de 2025 revient à l’Afrique de l’Est. Et Madagasikara figure en pole position…

A bout portant

AutoDiff