2,7 tonnes d’équipements médicaux dont des respirateurs, des masques, des combinaisons de protection, entre autres, sont arrivés à bord d’un cargo hier à l’aéroport international d’Ivato. Des équipements issus de dons émanant du milliardaire chinois, Jack Ma et de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) à titre de soutien pour Madagascar dans la lutte contre le Coronavirus. Une délégation composée des représentants au sein de la Présidence de la République de Madagascar, de la représentante résidente de l’OMS, du ministre de la Santé, du ministre des Affaires étrangères ainsi que l’Ambassadeur de Chine à Madagascar a procédé à la réception de ces dons. Ces différentes fournitures serviront à étoffer la protection des médecins et professionnels de la santé qui côtoient directement les patients atteints de Covid-19.
Outre les centres hospitaliers d’Antananarivo, les hôpitaux situés dans les autres ex – chefs  lieux de province comme Fianarantsoa et Toamasina bénéficieront également de ces dons. Des endroits où les doléances des personnels soignants, relatives  au manque de matériels de protection, dans ce combat contre la pandémie du coronavirus se sont faites entendre, ces derniers temps.
Priorité au personnel de santé
Face aux différentes rumeurs qui circulent sur les réseaux sociaux par rapport à la gestion du Coronavirus dans la Grande île, ce fut l’occasion pour la représentante résidente de l’OMS, Charlotte Ndiaye d’assurer que « l’Institut Pasteur de Madagascar dispose suffisamment de tests pour les personnes jugées suspectes par rapport à cette épidémie». D’après toujours ses explications, l’Institut Pasteur de Madagascar est capable de confirmer entre 150 à 200 tests par jour. Suite aux appels de détresse de certains personnels soignants qui sont en première ligne dans la lutte contre le Covid-19, elle affirme également que la prise en charge du personnel de santé figure parmi les priorités de l’OMS aux côtés du Gouvernement, en ce moment.
Pour sa part, en tant que représentant du Gouvernement malagasy, le ministre des Affaires étrangères, Liva DjacobaTehindrazanarivelo,  a souligné l’importance de la coopération internationale en pareil contexte et ce, malgré le fait que Madagascar soit une île. Il a aussi remercié  les principaux partenaires du pays dont la Chine.
La Rédaction

Publié dans Politique


Parmi les 110 personnes ayant contracté le coronavirus à Madagascar figurent des enfants. L’évolution de leur état de santé intéresse actuellement les citoyens à l’affût de l’actualité autour du Covid-19. Fort heureusement, les dernières informations communiquées s’annoncent positives. Particulièrement, en ce qui concerne les deux enfants de 4 et 12 ans testés positifs au PCR par l’Institut Pasteur de Madagascar (IPM) et qui sont actuellement hospitalisés à Toamasina, la porte-parole du Centre de commandement opérationnel (CCO) à Ivato, Professeur Vololontiana Marie Hanta Danielle, a indiqué hier qu’ils se portent bien. « Ils n’ont pas présenté une forme  sévère de la maladie et leur état de santé demeure stable » précise-t-elle, jointe au téléphone.
Un autre adolescent est également pris en charge auprès du Centre hospitalier universitaire mère-enfant situé à Ambohimiandra. Selon le Professeur Lova Ravelomanana, pédiatre et non moins  directeur dudit établissement sanitaire, il est aussi en bonne santé. « Il va bientôt sortir de l’hôpital. Nous attendons actuellement le résultat du deuxième test PCR puisque le premier s’est déjà avéré négatif », avoue ce médecin soignant.
Un quart des malades sont guéris
Dans la bonne voie. Cela fait 6 semaines que nos personnels médicaux se mobilisent jour et nuit pour s’assurer que les personnes infectées par le Covid-19, réparties dans les autres provinces, se rétablissent. Hier, lors de son rapport récapitulatif, diffusé vers 13 heures sur la chaîne nationale, le Professeur Vololontiana Marie Hanta Danielle a encore annoncé de nouveaux cas de guérison. Durant les dernières 24 heures, 6 patients ont obtenu le ticket de sortie de l’hôpital et vont se soumettre aux mesures de confinement à la maison. Au total, 29 personnes sont rétablies. Comme l’a toujours précisé cette porte-parole au cours des  interventions télévisées, tous les patients doivent remplir les critères de guérison avant de pouvoir rentrer chez eux. Il s’agit notamment de l’absence de symptômes pendant trois jours successifs ainsi que l’obtention de deux tests PCR négatifs.
Malheureusement, deux autres cas contacts viennent d’être testés positifs au PCR. « Il s’agit d’un homme de 39 ans résidant à Antetezanafovoany et d’une femme âgée de 60 ans habitant à Faravohitra » précise la porte-parole. Ce qui fait ainsi un nombre de 110 cas confirmés depuis le 19 mars dernier dont 81 personnes qui sont toujours hospitalisées.
K.R.

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mercredi, 15 avril 2020

L’issue appropriée


 A quelle issue aura-t-on droit au terme, prévu pour le 18 avril, de la deuxième quinzaine de confinement ? De quoi l’avenir sera-t-il fait ? A quel sort va-t-on réserver au confinement, cette mesure-phare universellement reconnue pour endiguer la propagation du coronavirus ? Les yeux sont braqués vers Ivato au Centre de commandement opérationnel (CCO) Covid-19. Etant entendu l’importance vitale pour le commun des mortels sur la suite à donner relative au confinement en vigueur jusque-là, des questionnements pertinents s’imposent. A noter que la consigne du confinement concerne jusqu’à présent trois espaces du territoire national à savoir la Région Analamanga, Toamasina I et II et la Région Haute Matsiatra.
En début de soirée du vendredi 20 mars, vers 20 h, le Chef de l’Etat Rajoelina Andry Nirina annonçait sur le plateau des ondes nationales que désormais  Madagasikara fait partie des pays « tachés de rouge ». En effet, à l’issue d’un dépistage, l’IPM (Institut Pasteur de Madagasikara) fit état de trois personnes testées positives au Covid-19. D’emblée, le Président de la République, après consultations, prit les mesures adéquates avec effet immédiat. La première et la plus importante consiste dans le confinement c’est-à-dire rester à la maison pour se protéger et en même temps sauver la vie à des autres. La consigne qui devait durer quinze jours, au départ, a dû être prorogée à quinze jours de plus pour des raisons que l’on sait. Seule une personne est habilitée à sortir pour le besoin quotidien de la famille (faire le marché ou autre). Ce fut un coup de massue. Epargnée de la propagation de ce maudit virus jusqu’à la date du 20 mars, la Grande île devra impérativement y faire face. Opérateurs économiques de toutes catégories sont pris d’angoisse et d’anxiété. Le Tourisme étant le domaine le plus frappé, vu la fermeture du ciel malagasy, voyagistes et agences de voyage prévoient le pire. L’informel qui occupe les 90 % des activités économiques du pays, subsistant au jour le jour, broie du noir. Certes, l’Etat a déjà prévu des mesures d’accompagnement seulement, on craint toujours l’impact ravageur de cette incontournable mesure. Donc, toute ouïe, on attend impatiemment l’issue.
 La Banque mondiale (BM) par le truchement de l’« Africa’s Pulse » déconseille le confinement en tant que réponse sanitaire et politique face à la contamination du Covid-19 en Afrique notamment subsaharienne.  L’argument de base des experts de cet organisme sous tutelle de la BM repose sur la vulnérabilité des 90% activités économiques dans cette partie du continent noir. Cette catégorie d’activité assurant la survie de la plus grande majorité de la population, qui vit le jour le jour, se trouve en première ligne des victimes du confinement. Alors, Africa’s Pulse préconise un genre déconfinement suffisamment adapté et accompagné des mesures soutenues.
Madagasikara, dès le début, a déjà mis en place un train de mesures visant justement à accompagner  les populations vulnérables. Mais, n’empêche que la tension monte sourdement dans la mesure où l’Etat, quoiqu’il y ait des aides, ne pourra pas subvenir « éternellement » au besoin de ceux coincés dans la précarité.
Alors, à quelle porte de sortie  le pays se dirigera-t-il ? Nous osons croire que l’Etat sous la direction bienveillante du jeune Président Rajoelina saura définir l’issue appropriée.

 

Publié dans Editorial


Deux personnels médicaux ont contracté le coronavirus. Cela fait déjà quelques jours qu’une information sur leur contamination circule sur les réseaux sociaux. Toutefois, le ministère de la Santé publique n’a confirmé cette information que le 14 avril dernier par le biais d’un communiqué. Il s’agit d’un interne en 8ème année de médecine et d’un médecin. Ils sont déjà pris en charge et reçoivent un traitement adéquat. Face à cette situation, le personnel médical se plaint d’un manque d’équipements de protection dans le cadre de son travail. D’ailleurs, le risque de contamination de la maladie est très élevé pour ce groupe de travailleurs puisqu’il se trouve en première ligne et demeure le plus exposé au Covid-19.
Afin de rassurer le personnel médical, le ministère de la Santé publique poursuit la distribution de matériels de protection individuelle pour le personnel de santé à Antananarivo et dans les autres Régions, surtout pour ceux qui sont en contact direct avec les malades. D’après le responsable au sein de ce département ministériel durant son intervention au Centre de commandement opérationnel à Ivato, hier, il fait tous les nécessaires afin que le personnel médical soit bien équipé. Toutefois, les zones enclavées ont encore des difficultés quant à la réception de ces équipements.
Outres les personnes âgées, les enfants de moins de cinq ans, les diabétiques, les asthmatiques et ayant une maladie chronique, le personnel de santé, les commerçants, les employés de banque, les prisonniers ainsi que les citoyens indisciplinés figurent parmi les plus vulnérables face au risque élevé de contamination du coronavirus. Ces derniers sont en contact direct avec des personnes dont le statut est encore indéfini. Le personnel médical est composé de professionnels de la médecine, de paramédicaux ainsi que d’employés œuvrant dans l’administration.
Anatra R.

Publié dans Société


La préservation des ressources naturelles doit être l’affaire de tous. Cet état d’esprit a ainsi permis, lundi dernier, le déjouement d’un trafic de palissandre à Mahajanga. « Grâce à une initiative citoyenne, en effet, les gendarmes et l’équipe de la Direction régionale de l’environnement et du Développement durable de Boeny-Betsiboka ont pu procéder à l’arrestation de trafiquants de bois de palissandre. Ils ont notamment reçu des informations concernant ce trafic. Ces renseignements leur ont permis d’appréhender une soixantaine de traverses de palissandre après leur départ d'Antsahabingo Mahajanga à bord de deux pirogues », rapportent les responsables au niveau du ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD), suite à cette prise. Le pays se retrouve aujourd’hui en pleine crise sanitaire et les malfaiteurs en profitent. De ce fait, les trafics en tout genre s'accroissent. Tout le monde doit ainsi rester vigilent pour éviter le pillage de nos ressources. Ce genre d’initiative aide beaucoup les autorités, plus particulièrement le MEDD dans sa lutte acharnée pour combattre les trafics de ressources naturelles.
Ainsi, le ministère salue l'acte citoyen soucieux de l'environnement partageant les informations à  temps à la DREDD Boeny-Betsiboka. Et il encourage toute personne constatant des trafics de ce genre à les dénoncer auprès des responsables locaux et régionaux afin que nos ressources naturelles puissent être préservées.
Rova Randria

Publié dans Société


Silencieux depuis des mois, sauf à travers les spots de sensibilisation sur les gestes sanitaires face au Covid-19, le coach de l’équipe nationale, Nicolas Dupuis s’est exprimé enfin sur des sujets brûlants concernant ses protégés…
La Vérité (+) : Comment se passe cette période de confinement ?
Nicolas Dupuis (=) : «  Comme tous les habitants de Madagascar, nous sommes, ma femme et moi, confinés et faisons en sorte de respecter au maximum les consignes qui nous sont données. Je trouve que l’Etat malagasy gère très bien cette crise du Covid-19. »
(+) : Quid des joueurs des Barea ?
(=) : « Nos joueurs semblent vivre ce moment difficile très sagement. Je sais qu’ils entretiennent physiquement et j’espère les retrouver en pleine forme au mois de septembre. De mon côté, je visionne beaucoup de matchs de nos adversaires futurs et sur nos rencontres passées et en parallèle je travaille sur le dossier de la future académie des Barea. Bref, tout le monde pense, et vit toujours football en dépit de la situation actuelle car il faut penser également l’après Covid-19. »
(+): Vous avez sans doute entendu parler de l’appel d’offres de la Fédération nationale sur le futur équipementier des Barea ?
(=) : « Oui mais bizarrement, j’ai appris ça comme tout le monde à travers la presse et plus précisément de votre journal. Je ne suis pas là pour juger de l’appel d’offres effectué, seulement je regrette que GARMAN n’a pas eu à y répondre. En effet, je suis quelqu’un de  respectueux et fidèle. J’aurais aimé que cet équipementier qui nous a habillés très correctement à la CAN soit sollicité. Après qu’il gagne ou pas l’appel d’offres, c’est une autre histoire. Il me semble également aussi surprenant que des grandes marques comme Adidas, Puma, Nike ne soient pas non plus interrogées. »
(+) : Vous avez des doutes sur l’équipementier qui aurait remporté l’appel d’offres ?
(=) : «  En aucun cas je ne permettrai pas de juger l’équipementier choisi dont je ne connais même pas les produits et certainement que je ne suis pas le seul. Je dis simplement que mes joueurs sont formidables, nos supporteurs sont fantastiques et qu’aujourd’hui, après les bonnes prestations précédentes, Madagascar mérite d’avoir un équipement de très belle qualité. »
(+) : Dans le cas contraire, il serait souhaitable de refaire un appel d’offres ?
(=) : « Sachant que nous avons un peu de temps devant nous, je préconise d’effecteur cet appel d’offres en sollicitant, je dis bien solliciter, un maximum d’équipementiers de renom. Et c’est souhaitable également d’interroger les premiers intéressés à savoir les joueurs. Je persiste qu’ils méritent le meilleur donc un équipement de grande qualité. Aidés par toute une Nation, les Barea ont porté haut les couleurs malagasy. »
Propos recueillis par Rata


Publié dans Sport


La seconde période d’état d’urgence sanitaire à Madagascar prendra fin dans quelques jours. Et la question qui se pose est : « y aura ou y aura pas déconfinement ? ». D’après les explications, hier, du ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo, sur les ondes nationales la poursuite ou non du confinement dépend de tout un chacun.
Le coronavirus a fait son apparition vers la fin du mois de décembre 2019. Quelques mois après, presque tous les pays sont en confinement. Les gouvernements recommandent aux citoyens de rester chez eux pour une durée déterminée, en moyenne 15 jours, mais renouvelable. Madagascar n’échappe pas à cette triste réalité. Elle entre même dans une seconde période d’état d’urgence sanitaire de 15 jours. Le confinement a été prononcé dans deux régions, les Régions Analamanga et Haute Matsiatra, et dans deux districts, les Districts de Toamasina I et II. L’état d’urgence sanitaire prendra fin samedi prochain. Aussi, tout le monde se pose d’ores et déjà la question sur la poursuite ou non du confinement.
Intervenant sur ce sujet, le ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo, a affirmé que « cela dépend de tout un chacun ». Chaque citoyen a en effet sa part de responsabilité dans cette guerre contre la propagation du coronavirus. Dans le langage courant, l’on peut dire que le Covid-19 ne voyage pas, il ne prend pas le bus, ni le taxi. C’est l’Homme qui transmet ou contracte inconsciemment le virus. L’on peut contracter le virus dans la rue, au contact d’une quelconque surface, en manipulant les billets de banque, etc. Bref, une fois à l’extérieur de la maison, les risques de contracter le virus accroissent. Et en rentrant à la maison, les risques de transmission sont également élevés.
Jusqu’à maintenant, la seule façon trouvée par les gouvernements de limiter la propagation du coronavirus est le confinement. Il s’agit d’un geste barrière que l’on peut positiver comme étant un « geste de solidarité ». En respectant le confinement et les consignes de sécurité sanitaire, l’on fait montre de  geste de solidarité envers ses proches et le reste de la société. Et le plus important est que l’on fait preuve de solidarité envers le personnel médical qui combat ce dangereux virus au premier plan. Il en est de même des éléments des Forces de l’ordre et des autres agents de l’Etat qui travaillent nuit et jour pour la sécurité de tout un chacun.
La prolongation de la période de confinement dépend ainsi de tout un chacun. Plus on reste chez soi, moins il y a de cas contacts. Plus on reste chez soi, plus les chances de la fin du confinement sont élevées. Il faudrait alors que les gestes barrières constituent une bonne habitude de chacun. Il s’agit entre autres de ne pas se serrer la main, de ne pas faire la bise ou des câlins, le respect de la distance de 1m, la non-participation à toutes formes de manifestation publique ou d’attroupement, éviter les endroits où il y a beaucoup de personnes. Dans cette lutte effrénée contre le Covid-19, il faut que tout le monde se sente concerné, que chacun ait sa part de responsabilité. L’on sortira ainsi vainqueur de cette lutte pour que l’on puisse se concentrer sur les travaux de développement du pays.

Publié dans Politique


Transparence. Notre pays a encaissé 444,10 millions de dollars à titre de financement de lutte contre le coronavirus. Dernièrement, la gestion des finances publiques interpelle la population ainsi que les médias. Le Ministre de l’Economie et des Finances, Richard Randriamandranto, a alors apporté une explication sur ce point, hier au Palais des Sport Mahamasina. « Les financements dans le cadre du coronavirus sont utilisées à bon escient. Nous misons sur la transparence. Les détails de l’information sont déjà publiés sur le site officiel et la page facebook du ministère. Tous les fonds obtenus et utilisés durant cette période de crise sanitaire feront l’objet d’audit aussi bien par les organes de contrôle du Gouvernement que par les partenaires techniques et financiers eux-mêmes », rassure Richard Randriamandranto, Ministre de l’Economie et des Finances.
444,10 millions de dollars
Pour contenir la pandémie et soutenir la viabilité des finances de l’Etat, Madagascar a bénéficié de divers appuis des partenaires techniques et financiers s’élevant à 444,10 millions de dollars dont certains décaissés et d’autres en cours de requête pour décaissement. Pour rappel, le Fonds monétaire international (FMI) a approuvé, il y a une semaine, la somme de 165,9 millions de dollars dans le cadre de Facilité de crédit rapide et 18 millions de DTS dans le cadre de Catastrophe Containment Relief  Trust (CCRT). Cette somme aide à la balance de paiement car les recettes ont largement diminué contrairement à la dépense. De son côté,  la Banque mondiale a apporté un soutien à hauteur de 100 millions de dollars. Le financement est dédié à l’amélioration du capital humain notamment dans le secteur de la santé, de l’éducation et la population. Cette institution financière a également déboursé 20 millions de dollars pour le projet d’amélioration des Résultats de Nutrition et 10 millions de dollars pour les interventions sanitaires et de protection sociale. De plus, le ministère a mobilisé 15 millions de dollars au profit du Centre de commandement opérationnel (CCO) Covid-19 à Ivato.
Les négociations en cours
Il faut savoir qu’une partie de ce fonds attend uniquement le déblocage. C’est le cas l’appui budgétaire de 11,39 millions d’euros de l’Agence française pour le développement (AFD). La signature de 11,4 millions de dollars de la part de l’Union Européenne est également attendue pour favoriser le développement des secteurs santé et éducation. Par ailleurs, le Gouvernement a octroyé 64 millions de dollars auprès de la Banque africaine de développement (BAD) dont 42 millions de dollars pour une aide d’urgence sous forme budgétaire, 8 millions de dollars pour restructuration au niveau des projets et 14 millions de dollars sous forme d’appui budgétaire classique. Le Japon et la Russie ont déjà promis de soutenir le pays durant cette période de guerre. Entre-temps, les discussions se poursuivent avec la Société financière internationale (SFI) pour subvenir à la trésorerie des entreprises privées.
Annulation des dettes
Bien que Madagascar ne coure aucun risque de surendettement, la population s’inquiète quand même sur le remboursement. « On ne peut pas annuler en un seul coup les dettes qu’elles soient bilatérales ou multilatérales. On a récemment bénéficié d’un allègement de la part du FMI. A noter qu’il s’agit d’un effacement des services de la dette c'est-à-dire le remboursement du taux d’intérêt et non du capital. Les négociations se poursuivent encore avec les autres partenaires techniques», explique le ministre.
Solange Heriniaina
 

Publié dans Politique


Le Trésor public va commencer le versement des pensions à partir de ce vendredi. Une nouvelle organisation a été mise en place afin de respecter les mesures sanitaires. Les personnes âgées, de leur côté, se sont surtout inquiétées à propos de leur déplacement pour percevoir leur pension de retraite. « Notre grand-mère perçoit sa pension à Anosy alors qu’elle habite dans l’Atsimondrano. Elle devra ainsi parcourir des dizaines de kilomètres à pied. On réclame la mise à la disposition d’un transport en commun pour les personnes âgées », explique une dame. Face à cette inquiétude, la Direction du Trésor public a pris une mesure exceptionnelle. Désormais donc, plusieurs lieux de perception seront opérationnels. « Les pensionnés peuvent percevoir leur dû dans les perceptions les plus proches. Il faut savoir que les virements bancaires et le paiement par "mobile money" ont été mis en place depuis longtemps mais ils requièrent le consentement du pensionné », note son communiqué.
Renouvellement des cartes
De leur côté, la Direction des finances et des affaires générales (DGFAG) traite normalement les dossiers de solde et de pension durant cet état d’urgence sanitaire. Depuis le mois de mars, les agents de la Direction des soldes et pensions renouvellent les cartes de paiement des pensions. Etant donné le contexte actuel, ce département rattaché au ministère de l’Economie et des Finances suspend temporairement leur distribution afin de préserver la santé des personnes âgées. Les anciennes cartes restent, de ce fait, valides jusqu’à nouvel ordre.
Solange Heriniaina


Publié dans Economie


Une solution pas évidente. Après vingt-cinq jours de confinement total, de nombreuses entreprises présentes dans la Capitale se retrouvent aujourd’hui lésées, tous secteurs confondus. Toutefois, le tourisme, incluant l’hôtellerie, se retrouve aujourd’hui parmi les secteurs les plus touchés. Etant donné la situation actuelle, avec une saison touristique particulièrement compromise, des établissements optent alors pour le chômage partiel. L’application de la solution qui consiste à développer le tourisme local, décidée lors des différentes réunions des acteurs du secteur touristique, reste encore impossible jusqu’à maintenant « Lundi dernier, notre employeur nous a annoncé qu’il est dans l’obligation de nous envoyer en chômage technique vu la crise sanitaire actuelle. Les clients se faisaient rares que ce soit dans l’hôtel ou dans le restaurant. De ce fait, il a cru que c’était la solution la plus adaptée à la situation. A partir de là, nous ne travaillons plus désormais que six jours par mois. Et nous continuons de toucher 20 % de notre salaire, soit aux alentours de 150 000 ariary pour une grande partie des employés de l’hôtel », confie une employée d’un hôtel de la Capitale. Pour cet établissement, ce chômage partiel durera trois mois. Ses activités ne reprendront qu’au mois de juillet. Jusque-là, le personnel devra assurer un service minimum incluant la cuisine pour les collaborateurs encore en activité, mais aussi le service d’entretien de l’établissement et la réception. Cependant, les conditions de travail restent les mêmes. 
Et le cas de cet établissement n’est pas un cas isolé. De nombreux hôteliers se retrouvent aujourd’hui dans une situation difficile étant donné que la clientèle est considérablement réduite au cours des dernières semaines. Ils préfèrent donc réduire leur personnel pour aussi réduire leurs charges financières, limitant ainsi leurs pertes. Le seul avantage de cette mesure est que les employés préservent leur emploi, sauf que l’argent qu’ils gagnent actuellement est loin de suffire à leurs besoins quotidiens.
Toutefois, des établissements hôteliers continuent quand même de fonctionner. A l’occasion des fêtes de Pâques, il y en a même ceux qui ont fait des offres promotionnelles pour attirer des clients locaux à se vider un peu l’esprit, et cela en séjournant dans un hôtel avec un service de grande qualité. L’objectif est le même : pouvoir se maintenir à flots jusqu’à la fin de cette crise sanitaire qui ralentit toute l’économie, autant au niveau national qu’international.
Rova Randria

Publié dans Economie
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Editorial

  • D’utilité publique
     Est reconnu « Service d’utilité publique » (SUP) par l’Etat tout organisme (ONG), une entité qui se met au service des intérêts basiques quotidiens des gens. Exemples : le service de la voirie, les caisses de la Trésorerie publique, les banques, les Postes et Télécommunications (téléphonie mobile), les transports en commun, la compagnie nationale d’eau et d’électricité, etc. Leurs manquements répétés créent des désagréments notables voire fâcheux au bon déroulement du train-train de la vie des usagers, en particulier, de la population en général. L’Etat veille au bon fonctionnement des services reconnus d’utilité publique.Vingt inspecteurs et contrôleurs semenciers émargés au sein du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE) ont prêté serment près du Tribunal de première instance (TPI) à Anosy le week-end dernier. Issus des sept Régions dont Alaotra-Mangoro, Analanjirofo, Atsimo-Andrefana, Vakinankaratra, Boeny, SAVA et DIANA, les nouveaux sortants œuvreront tout droit à l’amélioration de la production des semences…

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