Situation alarmante. Les VOI (« Vondron’olona ifotony ») œuvrant dans l’aire protégée de Bombetoka viennent de signaler la présence de chenilles ravageuses de mangroves dans leur zone. « L’espèce « Avicennia Marina » est particulièrement victime de cette attaque de chenilles ces derniers jours. Selon les estimations, environ 30 % de la population de l’« Avicennia marina » dans les 4 ilots visités sont touchés, représentant plusieurs milliers d'hectares. Après les passages des chenilles, les arbres ne sont pas totalement morts mais sont dépourvus de leurs feuilles », a expliqué la Direction de l’Environnement et du Développement durable (DIREDD) de la Région de Boeny. Face à cette situation, les autorités de la région ont sollicité l’aide des experts entomologistes de l’université de Mahajanga pour un constat sur place, accompagnés des Organismes non gouvernementaux DELC et FEM. De ce fait, des échantillons ont été prélevés en vue d’identifier l’espèce de cette chenille ravageuse. Les résultats devraient sortir demain.
Effectivement, ces analyses vont permettre d’identifier à quelle espèce de chenille les forêts de mangroves en à faire. Une identification nécessaire pour adapter les moyens de lutte mais aussi pour éviter la propagation de cette invasion dans d’autres régions de la Grande île. La réaction face à ce genre de menace doit donc être immédiate, surtout que les forêts de mangroves occupent une place essentielle dans l’écosystème, mais aussi dans la vie économique de la population de la région. Il ne faut pas oublier que ces forêts abritent les crabes, faisant la bonne réputation de la région de Boeny et figurant parmi les principaux produits halieutiques d’exportation du pays. La dégradation de ces ressources naturelles pourrait ainsi avoir des effets néfastes sur la filière crabe.
Rova Randria

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Excécution. En application du communiqué de presse de l’Association professionnelle des banques (APB), paru le 02 avril dernier, les institutions financières procèdent aujourd’hui à l’identification des personnes les plus impactées par cette crise sanitaire. Pour ce faire, elles sont alors passées par plusieurs canaux de communication. L’objectif étant que ces gens puissent bénéficier des mesures mises en place pour alléger les charges financières pesant sur leurs épaules, plus particulièrement en temps de crise. « Dès le début du confinement, nous avons déjà cherché à identifier les secteurs immédiatement affectés par cette crise économique générée par la propagation de la pandémie à Madagascar. Une recherche qui nous a permis d’établir une cartographie de risque sectorielle, essentielle pour nous, dans la mesure où une grande majorité de nos clients particuliers sont des salariés du secteur privé. Et nous ne pouvons donc pas dissocier le sort de nos entreprises de celui de leurs salariés. Nous avons attaqué le problème sur deux fronts : les entreprises et les salariés. Nous avons ensuite contacté une à une nos entreprises en fonction de notre compréhension du niveau de risque d’impact pour évoquer leur cas respectif », a expliqué Alexandre Mey, directeur général de la BNI Madagascar, hier.
« Pour notre part, afin de recenser toutes les personnes touchées de près par cette crise, nous avons publié un communiqué sur les réseaux sociaux. Toutefois, nous allons multiplier les canaux de communication au fur et à mesure de l’évolution de la sitation. Dans tous les cas, nos clients peuvent déjà contacter leur conseiller client pour demander des informations supplémentaires et discuter ensemble du dossier à élaborer pour obtenir l’ajournement du remboursement des prêts. Toute cette démarche ne nécessitera aucun paiement ou autre », notifie une responsable auprès d’une autre banque de renom dans le pays.
Bon nombre de personnes ont soumis des prêts ou des crédits au niveau des différentes institutions financières. Mais avec cette crise, une grande partie est dans l’incapacité d’assurer le remboursement mensuel. Afin de les préserver, un moratoire sur le remboursement des crédits bancaires a été mis en place. Ainsi, toutes les banques œuvrent aujourd’hui dans l’application de ce moratoire. Par conséquent, les clients particuliers identifiés bénéficieront d’une période supplémentaire, ou d’un différé de remboursement, allant jusqu’à trois mois.  Pour les entrepreneurs individuels, les professionnels et les entreprises, ce différé de remboursement peut aller de trois à six mois selon le cas, sur les Crédits à moyen terme (CMT). Des lignes de soutien de fonds de roulement seront également à leur disposition.
Rova Randria

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Des latéraux au niveau après une longue période de creux.
Longtemps pointés du doigt, les latéraux de l'équipe de Madagascar ont pris un coup de maturité dans la dernière liste de Nicolas Dupuis. Romain Métanire (29 ans), Jérôme Mombris (31 ans) ou encore des futurs internationaux Malagasy Sylvio Ouassiero (25 ans) et Kenji-Van Boto (23 ans) postulent à des postes en sélection ou sont des titulaires indiscutables.
La relève commence à se faire remarquer aux postes de latéraux avec Ouasseiro et Van Boto (polyvalent  à droite et à gauche) et a une carte à jouer lors des matches à venir.
Le réservoir n'est malgré tout pas immense mais tout de même prometteur avant les éliminatoires de la Coupe du monde 2022.
Quant à Sylvio OUassiero, il s’est très vite imposé au poste de latéral droit au sein du club doyen du Grand-Duché. Le CS Fola a d'ailleurs déjà prolongé son bail de deux années supplémentaires. A 25 ans, le joueur formé à Auxerre, avant de passer pro au Standard de Liège (Belgique), ne compte pas s'arrêter en si bon chemin. Leader de la BGL Ligue depuis le court succès à Etzella samedi, il vise le titre de champion !
La prochaine étape, une expérience avec les Barea
Questionné sur le sujet, Sylvio ne sera pas contre de devenir Barea un jour. Il a déjà manifesté son intérêt de porter le tricolore Vert-blanc-rouge tout en précisant que cela ne se demande pas mais se mérite.
« Il y a des personnes qui travaillent avec le sélectionneur qui m'ont déjà appelé pour savoir si j'avais des origines malgaches. C'est le cas. J'ai eu aussi des messages de fans de l'équipe nationale sur les réseaux sociaux. L'expérience ne serait pas pour me déplaire. Au contraire. Je connais beaucoup de joueurs de l'équipe qui, comme moi, sont de La Réunion. Ce sont plus que des amis. Il y en a d'autres comme Abel (Anicet) que j'ai côtoyé en club (Auxerre). Il y a de la qualité dans cette équipe. Elle a l'air soudé. Après, une sélection ça ne se demande pas, ça se mérite. Si mes performances sont bonnes, je serai sollicité, je pense. On représente quand même un pays, il faut lui faire honneur », avance le future Barea.
Avec respect sur son point de vue concernant Métanire. « C’est qu'il y a du lourd à votre poste ! « C'est du très haut niveau, une machine sur le terrain. Il n'y a pas grand-chose à rajouter. »
Recueillis par E.F.

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Le 19 mars dernier, trois contaminations de Covid-19 ont été identifiées à Madagascar. En un mois, ce chiffre a  largement évolué, et le pays a déjà franchi la barre des 100 personnes infectées au coronavirus. 5 % des personnes testées sont déclarées officiellement positives. Au début, les individus testés positifs au PCR par l’Institut Pasteur de Madagascar (IPM) sont des cas importés. Mais actuellement, de plus en plus de sujets contacts sont comptabilisés. Selon le docteur Armand Solofoniaina, directeur de la veille sanitaire, de la surveillance épidémiologique et de la riposte auprès du ministère de la Santé publique, hier à la chaîne de télévision nationale, une investigation autour des cas positifs portant sur 560 contacts étroits a été effectuée depuis l’identification du premier cas de coronavirus.
Ci-dessus, des graphiques qui montrent l’évolution de cette crise sanitaire mondiale à Madagascar.
Recueillis par K.R.

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Dimanche soir, quelques minutes après la déclaration  du Président  de la République Andry Nirina Rajoelina à la Nation concernant  la découverte de « Covid Organics » sur la chaîne de télévision nationale, le directeur général de l’Institut Malgache de Recherches Appliquées (IMRA), Dr Charles Andrianjara a été invité sur le plateau de la TVM pour  apporter plus de précisions.
Télévision nationale malagasy (+) : Quelle est la raison de la contribution de l’lMRA dans la lutte contre le Covid-19
Dr Charles Andrianjara (=) : Le Statut de  l’Institut Malgache de Recherches Appliquées repose sur la Fondation Albert et Suzanne RAKOTO-RATSIMAMANGA. Celle-ci est reconnue d’utilité publique et est également auxiliaire de l’Etat dans la promotion de la santé. En cette crise sanitaire mondiale liée à cette pandémie, Madagascar rencontre de nombreuses difficultés requérant l’intervention de l’IMRA notamment  dans le développement durable de Madagascar en améliorant l’accès aux soins de la population malagasy. En outre, plusieurs travaux de recherche menés par l’IMRA à base de plantes médicinales ont  déjà permis à remédier à des problèmes de santé quotidiens de manière naturelle. D’autant plus que l’idée de fondement véhiculé par le Professeur Albert Rakoto-Ratsimamanga  a été de valoriser les Raokandro malagasy pour soigner différentes maladies et de vendre les produits  à moindre coût.
(+) : Que pouvez-vous dire sur le Raokandro malagasy à titre préventif et curatif  du Covid-19 ?
(=) : Le Président de la République Andry Nirina Rajoelina a convoqué des chercheurs malagasy pour exposer son souhait d’exploiter nos plantes médicinales malagasy dans le combat contre le coronavirus. A part les huiles essentielles, l’IMRA dispose déjà environ 40 types de médicament traitant les symptômes du coronavirus dont la toux, la fièvre. C’est à partir de nos expériences en laboratoire que la plante médicinale « Artemisia» a été choisie dans le traitement du coronavirus. L’Artemisia a été introduite à Madagascar par le Professeur Albert Rakoto-Ratsimamanga en 1975 pour soigner le paludisme. A l’époque, le gouvernement a mis en œuvre un programme national de lutte contre cette même maladie infectieuse à base de chloroquine et nivaquine. Malheureusement, le processus a dû être interrompu. Pourtant, les études scientifiques menées prouvent que les éléments constituants cette plante guérissent la toux, le rhume, les difficultés respiratoires jusqu’à éliminer un virus. Ultérieurement, des travaux et résultats de recherche inscrits dans  plusieurs revues  scientifiques ont été reconsidérés. Et c’est là que l’idée d’utiliser une plante native, et autochtone de Madagascar, pour renforcer cette Artemisia, a été formulée ayant conduit à ce Covid-Organics qui va traiter le Covid-19.
(+) Quid des essais cliniques ?
(=) : Des études voire expériences ont été longuement menées depuis des années et ayant prouvé l’efficacité de l’Artemisia. Au début, cette plante médicinale a été utilisée dans le traitement de la grippe.  Elle a guéri les soldats au Vietnam. Les Chinois en ont fait également des expériences médicales. La Chloroquine est actuellement prescrite pour traiter le Covid-19, s’il existe une  plante pouvant guérir le paludisme, pourquoi ne pas mener des études si elle agit  aussi sur ce coronavirus.  Plusieurs recherches assemblées ont démontré qu’elle renforce le système immunitaire, et un laboratoire en Allemagne a même estimé son efficacité sur le virus.
(+) Comment le Laboratoire procède-t-il dans la fabrication des médicaments ?
(=) : L’IMRA expose la médecine traditionnelle et la médecine conventionnelle pour identifier des remèdes tout en valorisant les  médecins traditionnels. Nous sommes tous là aujourd’hui grâce aux Raokandro et remèdes traditionnels. Les médicaments à base de molécules ont été utilisés antérieurement dont 60% dérivent encore de plantes médicinales.
Des étapes scientifiques sont suivies une fois les procédés finalisés. Pour des essais précliniques afin de tester l'efficacité et la sécurité des médicaments ainsi que l’effet secondaire, nous nous servons de souris de laboratoire. L’utilisation doit, par la suite, passer par notre département médical pour identifier son agissement.
 Propos recueillis par KR.

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lundi, 20 avril 2020

En larmes !

Comme il fallait s’y attendre, Rajoelina Andry Nirina, en sa qualité de Président de la République, Chef de l’Etat annonçait, en détails, au peuple malagasy toute ouïe la suite à donner aux mesures entrant dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire que le Gouvernement venait de décréter pour un prolongement à une troisième quinzaine.
Durant son intervention radiotélévisée, à l’audimat s’il vous plaît, aux antennes nationales, le Président Rajoelina Andry évoquait les grandes lignes des tenants et aboutissants des décisions prises et ce pour mettre davantage à l’abri le peuple malagasy des effets nuisibles de la pandémie du Covid-19.
 Par comparaison aux situations qui prévalent sous d’autres cieux en ce qui concerne les bilans de la pandémie du nouveau coronavirus universellement appelé Covid-19, le cas de Madagasikara affiche, jusqu’à présent, un tableau pas si préoccupant que cela. Le chiffre national des contaminés se stabilise autour de la centaine (121) à la date du 20 avril avec 2 guéris (total 41) et aucun décès. Pas question pour autant de baisser la garde, nullement ! Au contraire, il faut redoubler d’attention et de prudence, raison pour laquelle, d’ailleurs, on doit proroger l’état d’urgence sanitaire dans le pays.
Cependant, compte tenu de l’essai clinique concluant du médicament à base de plante existante à Madagasikara, d’une part, et des doléances parvenues auprès de la Présidence sur l’état critique de la majorité des gens, le Chef de l’Etat a pris les dispositions appropriées concernant la suite des mesures dont entre autres le confinement. En effet, il annonce un début de déconfinement autrement dit progressif à Antananarivo, à Toamasina I et II et Fianarantsoa. Une véritable bouffée d’air que tout le monde n’osait même pas espérer. Un déconfinement sélectif et partiel en fonction du type d’activité de chaque entité publique et privée. Il appartient donc à chaque responsable ou employeur, selon le cas, de décider en fonction de leur convenance. Les écoles vont reprendre progressivement. Les classes d’examen (terminales et troisième) retrouveront le chemin de l’école dès le mercredi 22 avril prochain. Tandis que les potaches de la septième, le lundi 27 avril. Les acteurs de la profession libérale s’organiseront à leur soin. Toutefois, toutes les précautions en vue des mesures préventives contre la propagation du Covid-19 tiennent toujours. La consigne de confinement est toujours de rigueur pour ceux ou celles qui se sont pas tenus à des obligations de travail ou autres.
Le Chef de l’Etat a longuement insisté sur l’essai clinique concluant du remède préventif et curatif, à base de plante « artemisia » portant le label  malagasy, Covid-Organics. En effet, ce remède  mis au point et produit par le laboratoire malagasy de l’IMRA a été lancé officiellement ce lundi 20 avril 2020. Rajoelina met en garde contre les détracteurs professionnels. Le temps n’est plus aux bisbilles stériles. On doit se donner la main et unir la force pour aller de l’avant.
Piquée au vif, après le discours historique du Président Rajoelina et quand on a entonné l’éternel « Zanahary ô tahio ny Tanindrazanay », la fibre patriotique déclenche une vive émotion. Beaucoup n’ont pas pu retenir leurs larmes en invoquant Dieu de bien vouloir protéger et prendre soin la « Terre de nos Ancêtres ». Fondus en larmes, nous y croyons tous !

Publié dans Editorial


Pas de temps à perdre ! La tisane bio Covid-Organics vient d’être officiellement mise sur le marché des médicaments à Madagascar et ce au lendemain même de la révélation de sa principale composante – l’Artemisia – par  le Président de la République, Andry Rajoelina. La cérémonie dans ce sens s’est tenue hier au siège de l’IMRA (Institut Malgache des Recherches Appliquées), à Itaosy. « Cette journée est à marquer d’une pierre blanche car marque l’histoire de la médecine à Madagascar », a déclaré le Président de la République durant son allocution. Le Chef de l’Etat n’a pas manqué d’encourager les Malagasy à se réjouir de cette réussite de nos chercheurs. «  Soyons fiers des produits malagasy », a – t – il déclaré.
Le produit, élaboré essentiellement à base d’Artemisia, est désormais commercialisé sous plusieurs formes : en tisane déjà embouteillée, en feuilles séchées et en poudre sous sachet prêt à l’infusion dont le prix varie entre 1500 à 10 000 ariary.
Exemple venant d’en haut
Concernant la réticence de certains parents, le Chef de l’Etat de déclarer que « la priorité de l’Etat est d’assurer la santé pour tous. Ni l’IMRA ni l’Etat ne donneront jamais quelque chose pour tuer mais, au contraire, pour assurer la vie à la population ».
Pour lever tous les doutes et hésitations quant à la fiabilité du produit, ce fut le Président et son épouse qui ont bu les premières gorgées de ce remède, hier lors de la cérémonie de lancement du Covid-Organics au siège de l’IMRA, à Itaosy. Les images du couple présidentielle diffusées sur la chaîne nationale a vite fait le tour du web et suscité de nombreuses réactions positives de la part des internautes.
Le Covid-Organics peut être utilisé à titre préventif contre le coronavirus grâce à ses vertus qui renforcent le système immunitaire mais également à titre curatif pour les malades. D’ailleurs, le numéro un du pays lui – même a témoigné de la guérison de l’un de ses proches atteint du coronavirus et guéri à la suite de la prise de ce produit.
Demande des pays étrangers
D’après les précisions du Dr Charles Andrianjara, Directeur général de l’IMRA, d’autres composantes ont été ajoutées à l’Artemisia dans la formule de production du Covid- Organics. Il assure également que son laboratoire a déjà utilisé l’Artemisia dans la composition de ses produits depuis des années et maîtrise parfaitement les propriétés de cette plante.
Sitôt l’annonce de ce remède a été faite, Madagascar croule déjà sous les demandes à entendre le Président qui évoqué des sollicitations de nombreux pays comme le Canada ou les Etats – Unis. En effet, dès la première annonce même du Président sur l’éventualité pour la Grande île de trouver un remède pour lutter contre le coronavirus, la nouvelle a déjà fait le tour des médias internationaux. Bien que la demande internationale commence à arriver, la population sera la priorité de l’Etat.  Outre la commercialisation, le Covid-Organics sera mis à la disposition des plus démunis à travers des distributions gratuites au niveau des Fokontany.
Sandra R.


Publié dans Politique


Les faits remontent dimanche dernier à Mahamasina où les hommes du département de la Police des mœurs et des mineurs de Tsaralàlàna, y ont arrêté une mère de famille de 30 ans. Motif : escroquerie associée à une affaire de maltraitance dont la victime n’est autre que sa propre progéniture. En effet, la femme en question a profité, ou précisément  s’est servi de son enfant comme un vulgaire instrument lui permettant de gagner malhonnêtement de l’argent.
Et ses manèges  ne sont pas étrangers aux yeux des riverains à Mahamasina. Ils savent qu’elle  pousse le pauvre enfant à mendier de façon pathétique et certains l’ont dénoncée. En effet, elle n’hésite pas à le présenter comme un infirme pour faire croire aux autres qu’il est atteint de la poliomyélite. Il va sans dire des extravagances de cette femme, qui est allée jusqu’à faire porter l’appareillage et des chaussures orthopédiques, du moins un semblant,  au malheureux. Pire, elle n’hésite pas aussi à le faire pleurer en lui pinçant la peau pour le rendre encore plus pitoyable aux yeux des passants.
La Police a alors réagi et interpellé la mère en cause et sa progéniture. Conduite au commissariat, la mère de famille a reçu un avertissement comme quoi elle encourt le risque d’une arrestation définitive si jamais elle s’avise à continuer son escroquerie. D’autant plus que l’enfant est loin d’être infirme une fois qu’on lui a fait enlever son appareillage.
Or sitôt que la dame s’est retrouvée dans la rue, elle a aussitôt recommencé à emmener, comme à ses habitudes, l’enfant à Mahamasina. Ainsi, dimanche dernier, les Forces de l’ordre ont mis fin à son manège en l’arrêtant, cette fois pour de bon, d’abord pour la soumettre à un interrogatoire, enfin la déférer au Parquet.

Le cas de cette femme n’est qu’un exemple des formes d’exploitation des enfants à dessein malhonnête par des adultes. Dans la Capitale, il n’est pas rare de voir un père ou une mère de famille accompagnés d’une ribambelle de trois ou quatre jumeaux. Pour gagner la pitié des gens, leurs parents les font habiller pareillement. Prétextant la misère et leur incapacité à nourrir les petits, ces adultes à l’intention louche,  emmènent ces derniers à mendier à côté d’eux. Or, ces gosses ne sont pas des jumeaux ou jumelles du tout.
Mais il y a aussi ceux qui ont recours à d’autres moyens d’exploitation des mineurs, encore plus blâmables que les cas précédents. Cette catégorie d’adultes sans scrupule et insoucieux, poussent leurs progénitures à chanter, soit à un coin de rue, soit dans le transport en commun pour espérer provoquer la pitié des gens. Enfin, les individus les plus malsains exploitent la maladie ou l’infirmité, cette fois pour les cas authentiques, de leurs progénitures pour espérer attirer l’attention des gens et les pousser à donner des sous.
Franck R.

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La reprise de l’enseignement pour les élèves en classes d’examen débutera à partir de demain. Cependant, beaucoup de mesures sanitaires ont été mises en place afin de protéger ces élèves comme la distribution de Covid Organics (COV). Ces derniers devront prendre ce remède afin de renforcer leur système immunitaire. Ce sujet, abordé lors de la déclaration du Président de la République, dimanche soir, a alimenté la discussion sur les réseaux sociaux depuis. Ainsi, les avis divergent chez les parents. Certains ont accepté de donner ce remède à leurs progénitures, tandis que d’autres ont refusé catégoriquement. D’après ces derniers, ce produit n’a pas subi un essai clinique et on ne connait pas encore ses effets secondaires, d’autant plus que la plante appelée « artemisia », à partir de laquelle il est fabriqué, serait classée dans la famille de la drogue. Un comportement égoïste selon les observateurs puisque c’est la première fois que les scientifiques malagasy ont brillé aux yeux du monde entier et ont porté haut la fierté du peuple malagasy. A un moment où le soutient, l’encouragement et l’union faisant la force doivent être placés en première ligne, des gens ne manquent pas de rabaisser les produits « vita malagasy ».
Face à cette réticence injustifiée de quelques parents, le ministère de l’Education nationale et de la Formation professionnelle a avancé que la prise du « Tambavy » n’est pas obligatoire, mais tous les parents doivent être conscients par le fait que c’est comme la période de la Nivaquine. Or, le Président de la République lui-même a avancé, hier, durant la présentation de ce remède que l’Etat ne metttra jamais en danger la vie des enfants et du peuple malagasy.
D’après le Professeur Charles Randrianjara, ce remède contre le Covid-19, produit par l’Institut malagasy de recherche appliquée (IMRA), est fait à base d’Artemesia et est composé d’autres plantes médicinales endémiques de Madagascar. Il est utilisé à des fins préventives mais son efficacité a également été prouvée en soins curatifs.
Anatra R.


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3808 européens rapatriés. L’ambassade France à Madagascar a organisé, jusqu’à ce jour, trois vols spéciaux vers Paris afin de ramener les ressortissants européens chez eux. Samedi 4 avril, un avion spécial Air France a permis le retour de 462 personnes, dont 275 Français et 147 autres Européens. Juste avant, deux autres vols ont acheminé 3346 étrangers vers la France, la Réunion et Mayotte. Malgré le déconfinement partiel instauré à Madagascar, l’Ambassade de France poursuit encore le rapatriement. Un autre vol est déjà prévu la fin de cette semaine.  « Un vol exceptionnel vers Paris a reçu ce jour l’agrément des autorités malgaches. Affrété par Air France, ce vol, en provenance de La Réunion, partira de Tananarive pour Paris le jeudi 23 avril. Par ailleurs, un autre vol exceptionnel vers Saint-Denis La Réunion a également reçu ce jour l’agrément. Affrété par Air Austral, ce vol partira de Tananarive pour Saint-Denis le vendredi 24 avril. A noter que ces vols ne sont pas ouverts à la réservation par la voie commerciale habituelle. Air France contacte actuellement les personnes qui se sont manifestées auprès de l’Ambassade. Il en est de même pour Air Austral. Les compagnies aériennes donneront aux intéressés les renseignements relatifs à ce vol, notamment pour l’enregistrement», communique l’ambassade France à Madagascar, hier. Un car de transport ramasse tous ses ressortissants à l’Institut Français de Madagascar (IFM) Analakely et les dépose ensuite à l’aéroport International Ivato.
Bien que cette disposition soit liée au contexte sanitaire actuel, l’ambassade privilégie les Français ou Européens de passage sur le territoire malagasy. Elle favorise aussi les vulnérables répondants aux critères du Haut conseil de la santé publique. Cette dernière disposition concerne surtout les personnes âgées de plus de 70 ans, celles qui souffrent de maladie respiratoire et les diabétiques.
Solange Heriniaina


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Editorial

  • D’utilité publique
     Est reconnu « Service d’utilité publique » (SUP) par l’Etat tout organisme (ONG), une entité qui se met au service des intérêts basiques quotidiens des gens. Exemples : le service de la voirie, les caisses de la Trésorerie publique, les banques, les Postes et Télécommunications (téléphonie mobile), les transports en commun, la compagnie nationale d’eau et d’électricité, etc. Leurs manquements répétés créent des désagréments notables voire fâcheux au bon déroulement du train-train de la vie des usagers, en particulier, de la population en général. L’Etat veille au bon fonctionnement des services reconnus d’utilité publique.Vingt inspecteurs et contrôleurs semenciers émargés au sein du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE) ont prêté serment près du Tribunal de première instance (TPI) à Anosy le week-end dernier. Issus des sept Régions dont Alaotra-Mangoro, Analanjirofo, Atsimo-Andrefana, Vakinankaratra, Boeny, SAVA et DIANA, les nouveaux sortants œuvreront tout droit à l’amélioration de la production des semences…

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