Les autorités ont annoncé hier 59 cas de coronavirus, principalement des cas importés. Mais les observateurs au pays redoutent désormais les cas contacts dont 7 cas au total ont été rapportés hier à 13 heures par le Professeur Vololontiana Hanta Marie Danielle, porte-parole officielle du Centre de commandement opérationnel – COVID-19. Avant-hier, quatre cas avérés de contamination au COVID-19, tous des cas contacts, avaient été annoncés. Il s’agit, pour rappel, de cas de contamination au nouveau coronavirus qui ne sont importés mais au contact avec une personne contaminée venant de l’étranger. L’un notamment est un jeune garçon âgé de 13 ans qui a contracté le virus depuis une de ses proches, une commerçante à Isotry, qui a elle-même contracté le virus depuis un étranger porteur sain venu se fournir en « ravintsara » auprès de son commerce.
En tout cas, des enquêtes ont été rapidement menées par les autorités malagasy pour identifier toutes les personnes ayant été en contact proche avec ces cas contacts pendant leur période de contagiosité. L’ensemble de ces personnes, dites « contacts », auraient été recontactées pour vérification de leur état de santé et mises à l’isolement strict. Des équipes vont également intervenir au niveau des Fokontany où des cas contacts ont été décelés, à l’instar d’Isotry, Ambondrona… pour procéder à des tests de dépistage rapide, des consultations médicales gratuites, des opérations d’assainissement, selon l’annonce faite hier par le Professeur Vololontiana Hanta Marie Danielle.
Cette situation démontre l’intérêt de respecter les consignes de confinement, lorsque celles-ci sont demandées par les autorités sanitaires, dans l’intérêt de tous, même en l’absence de symptôme. En effet, les cas de contagion locale sont les plus difficiles à maîtriser. Le pire, c’est que ce virus commence à se propager localement et rapidement. Et si cela continue, il serait impossible d’y faire face. En Europe et aux Etats-Unis, où le plus de cas ont été recensés ces dernières semaines, la majorité des personnes contaminées proviennent d’une chaîne de transmission locale.
Même si jusqu’à présent, le taux de transmission local reste faible à Madagascar, il ne faut pas utiliser ces chiffres pour affirmer que la lutte est terminée. Il ne faut pas attendre que des personnes contractent le virus pour commencer à avoir peur. Madagascar est encore dans l’œil de la tempête. Le danger persiste. Madagascar n’a pas d’armes lourdes pour affronter le virus. Le pays ne peut compter que sur la sagesse de sa population. Beaucoup toutefois ne semblent pas avoir conscience du danger qui guette, ce qui peut pousser l’Etat malagasy à être plus intransigeant. Des sanctions à l’encontre des personnes qui sont réticentes à respecter les consignes pourraient être prises le cas échéant.

La Rédaction


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 Le chiffre ne cesse de grimper. Si le 30 mars, Madagascar était à 46 cas confirmés au coronavirus, en l’espace de quelques jours, l'Institut Pasteur de Madagascar (IPM) a déjà identifié 13 autres cas positifs après avoir effectué le test « PCR »  ou  amplification en chaîne par polymérase. Hier, lors du rapport récapitulatif de 13 heures à la Télévision nationale malagasy (TVM), le nombre total de personnes ayant contracté le coronavirus dans la Grande île s’élève à 59 individus avec 7 cas contacts comprenant 5 individus proches du touriste ayant récemment séjourné à Madagascar.  Selon le Professeur Vololontiana Marie Hanta, porte-parole du Centre de commandement Ivato (CCO COVID-19) et non moins doyenne de la Faculté de médecine, 5 nouveaux cas ont été identifiés ces dernières 24 heures. 4 cas positifs  dont 3 déjà affirmés préalablement au TDR ont été déjà annoncés mercredi soir par le Président de la République à la chaîne nationale. Il s’agit d’un homme étranger de 74 ans et un autre  citoyen malagasy âgé de 64 ans positifs au TDR au CCI Ivato. A cela s’ajoute un Malagasy âgé aussi de 64 ans testé positif au TDR mais au Jumbo score Ankorondrano. Le quatrième patient identifié avant-hier est  une passagère de 50 ans ayant voyagé à bord du vol Air France 930 arrivé le 19 mars dernier à l’aéroport international Ivato.  Hier, avant midi, une jeune femme malagasy âgée de 19 ans vient d’être testée positive. Cette personne constitue un cas contact ayant été contaminée à Isotry. 
Parmi les 59 cas confirmés enregistrés, 47 sont symptomatiques. Les 12 autres personnes positives après PCR présentent des signes de fièvre, de toux sèche dont 4 avec des formes de complications respiratoires. Jusqu’à l’heure où nous mettons sous presse, aucun d’elles ne présentent les critères de guérison. Il faut attendre la fin du confinement pour se prononcer.

Plus de 500 cas confirmés dans l’ océan Indien
Mercredi soir, le nombre de personnes testées positives au COVID-19 à Maurice a été porté à 161. Le bilan fait également état de 7 décès. Quant à La Réunion, 281 personnes ont été contaminées par le coronavirus avec195 personnes ayant contracté le virus à l’extérieur de l’île et 45 dans le département. Toutefois, depuis le début de l’épidémie, 40 personnes ont été guéries. 10 personnes ont été testées positives au COVID-19 aux Seychelles et plus de 250 personnes sont toujours en quarantaine surveillée. En ce qui concerne Mayotte, le nombre total des cas de coronavirus COVID-19 est avant-hier à 116. Et le 23 mars dernier, les Maldives recensaient 13 cas de contamination au coronavirus dont cinq patients guéris.

5 pays africains épargnés
La pandémie de coronavirus s’est rapidement propagée dans le monde, mais certains pays ne seraient pas encore touchés. Selon la base de données de l’université américaine Johns Hopkins, huit pays excluant les micro-Etats et les petites îles affirment être encore épargnés du coronavirus dont cinq étant en Afrique. Il s’agit de Botswana, Burundi, Lesotho, Malawi et Sierra Leone. Les trois autres se situent en Asie tels qu’Yémen, Turkménistan et Corée du Nord. Ces pays n’ont pas encore officiellement annoncé le moindre cas de contamination, mais cela ne veut pourtant pas dire qu’ils ne sont pas touchés.

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Un ouf de soulagement ! Telle fut en gros la plupart des réactions des passagers qui ont été sujets au dépistage massif organisé par l’Etat malagasy depuis mardi dernier dans l’enceinte du CCI Ivato ainsi qu’au Jumbo Score à Ankorondrano.  En dépit d’un nombre infime de cas positifs au COVID-19 (soit 4 cas confirmés lors du premier jour dans les deux sites), la majorité des concernés ont, en effet, été testés négatifs à la suite d’un dépistage rapide effectué sur place. Cette disposition a été prise pour endiguer la propagation du coronavirus dans le pays. Rappelons que ceux ayant été assujettis à ce TDR sont les passagers des derniers vols régionaux et internationaux arrivés à Madagascar sur la période entre le 11 au 19 mars et qui ont déjà été mis en quarantaine pendant une durée de 14 jours.
La présence du Président Andry Rajoelina et de son épouse sur les lieux à Ivato, a particulièrement marqué les esprits. Le couple présidentiel a tenu à participer à cette étape et a même procédé à la remise de passeport et du certificat de fin de quarantaine à chacun des passagers. Des initiatives qui rassurent aussi bien les étrangers que les nationaux concernés par ces mesures de prévention contre la propagation du coronavirus.
Des mesures « efficaces »
« Ce genre d’initiative est louable car permet à tout le monde de savoir que toutes les personnes qui reviennent de l’étranger ne sont pas toutes malades », confie un passager malagasy. En réalité, la plupart des ressortissants malagasy qui sont rentrés au pays à bord des derniers vols en provenance de l’Europe ont été rejetés par la société et considérés comme des individus « dangereux » car pouvant transmettre le virus. Après ce dépistage massif et une fois en possession du certificat de mise en quarantaine, ils pourront donc réintégrer la société sans être considérés comme des parias.
Certains ressortissants étrangers n’ont pas hésité à féliciter les efforts du Président malagasy en faisant une comparaison avec la situation en Europe. « Pour moi, c’est un grand honneur que le Président se déplace. J’imagine que ça rassure déjà les Malagasy et les étrangers. Je le remercie pour ce qu’il fait pour Madagascar, quand on voit ce qui se passe en Europe (…) il a pris de bonnes mesures et il est efficace », confie un ressortissant étranger.
Faut – il rappeler qu’outre ce dépistage massif qui a pris fin hier, le Chef de l’Etat a récemment annoncé la prochaine réouverture de plusieurs laboratoires de la Grande île pour accélérer et multiplier les tests et analyses effectués au nouveau de l’Institut Pasteur dans le but de détecter d’éventuels nouveaux cas du COVID-19.
La Rédaction

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jeudi, 02 avril 2020

Modèle de gouvernance !

En vue de pallier le choc frontal du confinement, la mesure de prévention par excellence afin d’endiguer la propagation du coronavirus, l’Etat promet un Plan d’urgence social. Destiné à soutenir les populations vulnérables dont les activités professionnelles sont directement touchées, le Plan d’urgence social consiste à distribuer quotidiennement des vivres. Il prévoit aussi à mettre à la disposition des personnes concernées des allocations financières mensuelles.
Sur le plateau de la Télévision nationale (TVM), le Président Rajoelina a délimité les catégories professionnelles pouvant bénéficier des aides d’urgence. Il s’agit des chauffeurs de taxi, de taxi-be, des receveurs, des lavandières, des crieurs de journaux, des marchands de rue, des travailleuses du sexe. Les personnes âgées auront de même leur part. D’autres, à l’image des chargés de cours dans les écoles privées qui sont payés à l’heure, réclament également le « privilège » à pouvoir jouir du Plan d’urgence social. L’Etat envisage aussi de suspendre les paiements des factures de la JIRAMA durant la période de confinement. Des études sont en cours afin de pouvoir échelonner sur plusieurs mois les dits paiements. De même, les échéances de remboursement des prêts bancaires.
Une avalanche de questionnements tombe à pic à travers des réseaux sociaux, dans les débats en petit groupe dans les quartiers : d’où vient-il l’argent ? Qui sont les Bons Samaritains ou les sponsors  de ce Plan d’urgence social? Y a-t-il des engagements « en retour » au profit de ceux qui ont déboursé ? Si c’est le cas, qui va payer ? Etc.
Le Chef de l’Etat, sentant le vent venir, devance les esprits tordus. Il annonçait le déblocage d’une somme de 10 milliards d’ariary via le canal du Fonds d’intervention pour le développement (FID) grâce à la contribution de la Banque mondiale et ce pour subvenir aux actions sociales urgentes dans le cadre  du Plan d’urgence social. Il n’est pas à écarter, s’il le faudra, la contribution directe de l’Etat. L’essentiel à noter revient du fait de la gestion saine de l’argent du peuple (Volam-bahoaka). En effet, on pourra très bien faire quelque chose d’aussi importante à partir de l’argent public en faveur des populations vulnérables du moment que la bonne gouvernance prédomine. Avec le peu que l’on dispose et dans un cadre de gestion à bon escient, on arrive à sauver des vies humaines.
En fait, Rajaonarimampianina n’avait pas eu tellement tort quand il rétorquait, de façon arrogante, à ceux qui disent que les Malagasy sont très pauvres en ces termes « montrez-moi cette misère ! » Car, en réalité, il savait que l’Etat possède quand même dans la caisse publique une certaine quantité en numéraire. Seulement, cet argent est « dévié » quelque part vers d’autres usages et le peuple meurt de faim. De tout cela, rien ne nous étonne si les tenants du régime HVM ainsi que leurs proches immédiats s’enrichissent démesurément ou honteusement.
La bonne gouvernance de la caisse publique permettra aux grands responsables d’Etat d’économiser efficacement les deniers publics et offrira une opportunité effective à améliorer les conditions de vie de la population.
En un an et plus de direction des affaires nationales, les hommes et les femmes de l’IEM,  sous la houlette éclairée de Rajoelina Andry Nirina, ont fait montre d’un modèle de gouvernance.
Ndrianaivo

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L’économie doit continuer à tourner. Face à la crise sanitaire qui sévit actuellement dans le pays, les entreprises ont dû notamment opter pour des changements pour pouvoir continuer de fonctionner. Que ce soit au niveau des PME (Petites et moyennes entreprises) ou des grandes entreprises, de nouvelles dispositions ont alors été prises d’un côté pour leur permettre de continuer  leurs entreprises et d’un autre pour préserver au maximum leurs employés. Il ne faut pas oublier que le Président a déclaré l’Etat d’urgence sanitaire, le 19 mars dernier. Des entreprises, travaillant dans divers secteurs d’activités comme les télécommunications ou encore les services financiers, ont ainsi été réquisitionnées. Directeurs et employés nous racontent alors leurs vécus face à toute cette situation. Ils exposent les changements ainsi que leurs ressentis face à cela.
Propos recueillis par Rova Randria et Solange Heriniaina
« Le plus important pour nous c'est la santé de tous nos collaborateurs et de nos clients », selon Mamy Rakotobe, directeur des ressources humaines de la BNI Madagascar
« Nous avons pris les mesures barrières bien avant le confinement. Conformément au discours du Président de la République, les banques doivent maintenir leurs activités. Nous avons donc renforcé ces mesures tout en rajoutant de nouvelles dispositions afin de pouvoir fonctionner sous les contraintes que nous connaissons tous, à savoir la prévention et la protection de nos collaborateurs avec des sensibilisations strictes des consignes de sécurité sanitaire dont la dotation de masques, de gels désinfectants ainsi que de savon liquide, sans oublier la prise de température à l'entrée du bureau. Nous avons aussi organisé le transport de tout notre personnel et la sensibilisation par site par des médecins d'entreprise. Une nouvelle organisation de travail a été mise en place également afin de s'adapter à la situation. Le télétravail et la réunion par visioconférence sont particulièrement privilégiés. Le nombre de personnes, personnel ou clients, dans une salle est aussi réduit au maximum, avec obligation de respect de la distance sécuritaire d’un mètre. Les équipes  ont été également divisées sur plusieurs sites afin de limiter les risques en cas de contagion. Le plus important pour nous c'est la santé de tous nos collaborateurs et de nos clients. Nous faisons donc tout notre possible pour les protéger tout en délivrant des services de qualité. Animée par nos valeurs, notre équipe reste engagée et soudée pour faire face à la situation actuelle ».
« Le volume de travail a légèrement augmenté », explique Elodie Ramamonjison, community manager d’une entreprise de télécommunications.
« Nous n’avons pas tellement eu de changement considérable au niveau de notre organisation. D’après le Président de la République, le secteur dans lequel je travaille est un secteur essentiel. Nous sommes donc une entreprise réquisitionnée. Dans ce contexte, mon entreprise a ainsi adopté des mesures égalitaires pour ses collaborateurs. Ainsi, il y a ceux qui partent en congé annuel et ceux qui sont en télétravail, et d’autres, comme moi, doivent venir au bureau. Avant, notre entreprise disposait déjà d’un transport pour son personnel. Ce sont les horaires qui ont été modifiés pour rassurer les employés. Aujourd’hui, nous entrons donc plus tard et nous sortons plus tôt. Quant à la question des mesures sanitaires, nous avons reçu des masques et des solutions hydroalcooliques. Quant aux employés en contact direct avec les clients, ils ont reçu des masques, des gants mais aussi des solutions désinfectantes. Les sorties et les entrées de l’enceinte de notre entreprise ont aussi été restreintes. Nous sommes dans l'obligation d'apporter notre déjeuner de chez nous. Heureusement, nous avons un espace très agréable pour déjeuner avec nos collègues. Le seul hic est que, face au nombre réduit de personnel, le volume de travail a légèrement augmenté. Par rapport aux mesures que mon entreprise a optées pour ses employés, je suis particulièrement rassurée ».
Razanajafy Livaniaina, Ikiray Miel Madagascar: Le fondateur devient également livreur
«  Notre organisation interne a grandement changé durant ce confinement. J’ai arrêté d’employer mes collaborateurs par mesure de prévention. Au lieu de disposer deux livreurs de produits, je me charge toute seule de la tâche. Alors que la demande de miel a fortement augmenté depuis le confinement. Il faut noter que le miel est tellement prisé grâce à ces vertus thérapeutiques. Nos commandes ont doublé durant ces dix derniers jours. Si nous étions à une livraison par semaine, nous recevons maintenant des commandes tous les jours. En plus, les gens préfèrent les services de livraison. Ils ne se déplacent plus dans nos revendeurs. C’est moi qui assure donc toutes les livraisons durant les dix derniers jours. Vu le contexte sanitaire actuel, j’ai déjà pris les mesures nécessaires lors de la livraison. Je ne frappe plus à la porte des clients mais j’attends dans la voiture. Ensuite, je mets les produits dans un panier pour éviter les contacts. Le client, quant à lui, verse directement l’argent dans un sac. Je respecte toutes les mesures sanitaires».
Maya Ralaizafindrakoto, chargé de l’entrepreneuriat à l’ambassade de France: Une évaluation des candidats à travers l’appel téléphonique
« Je suis chargé du projet entrepreneuriat à l’ambassade de France à Madagascar. On recrute en ce moment la deuxième promotion de porteurs de projet. Nous étions à l’étape de la présélection lors de la déclaration du confinement. Par conséquent, on a annulé le pitch final et l’évaluation directe des candidats. Normalement, les porteurs de projet remplissent un formulaire. Ils passent ensuite un entretien d’embauche. Pour ceux qui n’ont pas pu remplir les formulaires, je les contacte par téléphone et c’est à travers notre discussion téléphonique que je les évalue. Par ailleurs, travailler à la maison requiert un peu de discipline et beaucoup de concentration. On est parfois tenté de faire des choses, de regarder la télé, de se reposer ou faire autre chose. Mais l’avantage c’est de choisir nous-mêmes notre heure de travail. On n’est pas obligé de rentrer à 8h du matin et sortir à 4 heures de l’après- midi puisqu’on reste chez soi ».


Publié dans Economie


Alors qu’on a craint le pire, l’affaire s’est donc finalement dénouée sans effusion de sang ou autres violences. Mercredi dernier, les quatre présumés ravisseurs de Tovonazy, ce petit albinos de 6 ans furent arrêtés à Andranovory, Toliara II.  Notons que l’un des suspects est une femme.  La victime n’a plus laissé aucune trace d’elle depuis le soir du 27 février dernier où ils l’ont enlevée à Ankiliabo, Manja. 
D’après le commandant de compagnie de gendarmerie de Manja, ce sont les éléments de la Brigade de police routière (BPR) de Toliara qui ont réalisé ce joli coup de filet. « Les éléments de cette Bpr ont intercepté le 4x4 qui a transporté les quatre suspects mais aussi le petit otage sur la route menant à Toliara », explique notre interlocuteur.
Selon toujours ce dernier, le 4x4 a pu être repéré puis intercepté grâce aux renseignements du fokonolona ,  mais aussi à une étroite surveillance de tous les mouvements et autres déplacements des suspects. Il s’agit donc d’un travail d’arrache-pied de la Gendarmerie dans tout  le Sud-ouest, et que ses efforts ont été donc finalement couronnés de succès dont on connaît le récent résultat à Andranovory.
Pour l’heure, rien ne semble encore filtrer de l’affaire, du moins  concernant la suite, les Forces de l’ordre ne voulant pas encore s’exprimer largement là-dessus. Lorsque nous l’avions eu au téléphone hier après-midi, le commandant de compagnie de Manja, était, lui aussi, en route vers Toliara et n’avait pas beaucoup de choses à révéler. Actuellement, les quatre individus incriminés dans l’affaire sont encore soumis à un interrogatoire dans les locaux de la Gendarmerie à Toliara. D’après également cette information, les parents du petit Tovonazy seraient déjà en cours de chemin pour récupérer leur progéniture à Toliara.
Pour un bref rappel des faits, le kidnapping s’est produit la nuit du 27 février dernier, précisément vers 1h du matin au domicile même du petit Tovonazy à Ankiliabo. D’après une information glanée par le commandant de la Brigade de gendarmerie locale, l’acte s’est produit sur les berges du fleuve Mangoky, dans le quartier de Fenoarivo, Commune d’Ankiliabo, une zone limitrophe de la région du Sud-ouest, dans le District de Manja.

Les  quatre inconnus qui  ont perpétré l’acte étaient armés d’au moins deux fusils de chasse. Les ravisseurs et leur otage ont pris la direction du Sud-ouest. Des villageois ont tenté d’intercepter la pirogue qui les transportait. Mais l’issue de cette tentative fut sanglante : les bandits ont ouvert le feu sur leurs poursuivants. Résultat : deux membres du fokonolona sont blessés. Depuis, les habitants des rives dudit fleuve sont en état d’alerte maximale, tandis qu’avec l’aide du fokonolona, une équipe de gendarmes s’était lancée dans les recherches des traces des ravisseurs et de leur petit otage. Le plus important dans cette affaire, c’est que, non seulement, on a rendu la liberté  à l’enfant mais il est également sain et sauf.
Franck R.


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Les premiers cas du COVID -19 annoncés, le Président de la République Andry Rajoelina a pris la décision de déclarer Madagascar en état d’urgence sanitaire. De cette mesure, des secteurs d’activité privés ou publics pourraient être réquisitionnés dans l’intérêt général et l’ordre public. Le domaine de la communication figure parmi les secteurs d’activité en se référant à la décision prise par le ministère de la Communication et de la Culture. L’objectif de ce dernier, en prenant cette mesure, c’est de mettre tout le monde au même niveau d’information et  permettre aux voix officielles de s’exprimer  sur la situation journalière de l’évolution de la pandémie à Madagascar. La plus importante c’est de donner un coup de frein aux rumeurs qui, tôt au tard, risquent de créer un désordre dans le pays avec en sus l’évolution des technologies de la communication. Les citoyens ne savaient plus à quel saint se vouer auparavant étant donné que des soi-disant informateurs avancent des informations erronées dans un but ignoré mais connu pourtant par tous. En réquisitionnant la presse privée, notamment les radios et les Tv, l’Etat veut que les citoyens soient informés en temps réel des mesures prises par les responsables étatiques et de la situation sanitaire exacte du pays. Les dirigeants de ces audio-visuels ont été ainsi priés de diffuser à des tranches d’heures bien définies les informations officielles concernant le COVID 19, à 13 et 20 heures.
Ces derniers jours pourtant, des voix tentent de dénigrer cette disposition prise par le MCC en arguant son illégalité et au nom, selon eux, de la liberté d’expression ou de la presse libre. Une position incompréhensible néanmoins mais également irresponsable. Dans une situation exceptionnelle et face à un adversaire commun en l’occurrence le COVID- 19 qui, notons-le, ne distingue pas les personnes à infecter : opposants ou pro-régime, chrétiens, musulmans ou athés, riches ou pauvres, ceux qui ont entre les mains « un pouvoir » devraient en principe unir leur voix.
Le débat juridique concernant la légalité ou non de la réquisition s’avère du coup inopportun. La citoyenneté doit primer sur toutes autres considérations.  On s’étonne ainsi d’entendre des voix « rebelles » qui inventent un cas et créent un débat futile et honteux alors qu’il y a des plus urgents à régler.
La rédaction

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jeudi, 02 avril 2020

la une du 03 avril 2020

Publié dans La Une


Les passagers en provenance de l’étranger, ayant voyagé sur les vols du 19 mars 2020 ont passé leur dernier test, hier, au CCI Ivato. Par conséquent, un d’entre eux est testé positif, c'est-à-dire, il était déjà en contact avec le coronavirus. Durant les trois jours de dépistage massif du COVID 19, 12 passagers sont testés TDR +, dont 7 passagers ayant voyagé entre les 11 et 15 mars, 4 pour les vols du 16 au 18 mars et un hier.
 Sitôt après l’obtention des résultats, des prélèvements nasals ont été envoyés à l’Institut Pasteur de Madagascar (IPM) afin de rechercher le virus dans leurs corps (PCR). Mais, en attendant la confirmation du résultat, ils sont déjà mis en quarantaine. Jusqu’à hier, 6 résultats sur les 11 TDR+ ont été reçus et on a constaté que 3 d’entre eux ont été testés positifs, c'est-à-dire porteurs du coronavirus. Il s’agit d’un étranger de 74 ans et deux Malagasy de 64 ans.
Concernant les autres passagers qui sont testés négatifs et ayant reçu leur certificat de fin de mise en quarantaine et qui habitent dans les Régions, une autorisation spéciale leur est délivrée afin qu’ils puissent rejoindre leur foyer. D’après le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, Tianarivelo Razafimahefa, ils doivent se munir dudit certificat.  Pour ces passagers, le risque d’attraction de la maladie est au même niveau que celui des masses.
 En rappel, le TDR repose pour la plupart sur des techniques immunologiques classiques et des applications de la réaction antigène-anticorps. On recherche des anticorps développés chez le patient, dans son sang principalement. Il n’est pas suffisant pour connaitre la situation d’une personne, mais doit être renforcé à travers un PCR, effectué  uniquement par l’Institut Pasteur de Madagascar.
Anatra R.

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Une « lecture entre les lignes »  des récentes déclarations du Président de la République, Andry Rajoelina, et du porte-parole du centre de commandement opérationnel COVID-19, le Professeur Vololontiana Hanta Marie Danielle, laisse penser que des patients atteints du coronavirus  actuellement en cours de traitement dans les hôpitaux dédiés à cette pandémie présentent des signes encourageants de guérison. Une preuve  -  qui attend d’être confirmée dans les prochains jours – de l’efficacité du protocole mis en œuvre actuellement à Madagascar pour traiter cette maladie.
Lors d’une de ces précédentes interventions télévisuelles en effet, Andry Nirina Rajoelina avait affirmé que l’état des individus confirmés porteurs du coronavirus et déjà pris en charge dans les établissements dédiés à cet effet est « porteur d’espoir ». Hier, le Professeur Vololontiana Hanta Marie Danielle, sans pour autant franchir le Rubicon, a laissé entendre que l’état de santé de certains de ces mêmes patients, sans aucune précision  sur leur nombre, évolue favorablement. A titre d’exemple, elle a cité les cas de ceux qui étaient auparavant sous assistance respiratoire mais qui ne le sont plus désormais. Selon toujours la doyenne de la Faculté de médecine, il faut cependant attendre que les critères de guérison soient satisfaits pour pouvoir déclarer qu’un patient est totalement guéri.

A noter que, sans que cela n’ait été déclaré officiellement jusqu’ici, c’est le protocole à base de hydrocychloroquine associé à l’Azithromycine qui serait mis en œuvre à l’heure actuelle à Madagascar pour traiter les malades déclarés au COVID-19. Selon une étude menée courant mars sur 80 patients soumis à ce protocole à l'Institut Hospitalo-Universitaire (IHU) Méditerranée Infection de Marseille dirigé par le Professeur Didier Raoult (celui qui est en quelque sorte l’inventeur du traitement), la plupart des patients ont connu une «diminution rapide» de leur charge virale, en moins d'une semaine. S’agissant du même virus et du même protocole pour le combattre, le même scénario devrait être observé à Madagascar.

A la date d’hier, malgré une augmentation plus ou moins continue du nombre de cas confirmés, la Grande île ne déplore aucun décès parmi les patients pris en charge. Par ailleurs, une surmortalité  -  un des signes que le COVID-19 peut avoir déjà fait des victimes parmi la population non dépistée  -  n’est encore constatée jusqu’ici. A rappeler que c’est le 4 avril prochain au plus tard qu’on sera fixé sur l’efficacité de l’association hydrocychloroquine/Azithromycine dans le traitement des patients atteints du COVID-19 à Madagascar.
La Rédaction

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Editorial

  • D’utilité publique
     Est reconnu « Service d’utilité publique » (SUP) par l’Etat tout organisme (ONG), une entité qui se met au service des intérêts basiques quotidiens des gens. Exemples : le service de la voirie, les caisses de la Trésorerie publique, les banques, les Postes et Télécommunications (téléphonie mobile), les transports en commun, la compagnie nationale d’eau et d’électricité, etc. Leurs manquements répétés créent des désagréments notables voire fâcheux au bon déroulement du train-train de la vie des usagers, en particulier, de la population en général. L’Etat veille au bon fonctionnement des services reconnus d’utilité publique.Vingt inspecteurs et contrôleurs semenciers émargés au sein du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE) ont prêté serment près du Tribunal de première instance (TPI) à Anosy le week-end dernier. Issus des sept Régions dont Alaotra-Mangoro, Analanjirofo, Atsimo-Andrefana, Vakinankaratra, Boeny, SAVA et DIANA, les nouveaux sortants œuvreront tout droit à l’amélioration de la production des semences…

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