Société

Education - Reprise conditionnelle des cours

Publié le lundi, 06 octobre 2025
 « Les cours restent suspendus pour les élèves du niveau préscolaire et primaire pour les Circonscriptions scolaires d’Antananarivo-ville, Avaradrano, Atsimondrano et Ambohidratrimo à partir du lundi 6 octobre. La reprise sera annoncée sur la page... ». Cette annonce de la Direction régionale de l’éducation nationale (DREN) Analamanga a été publiée dans la soirée de dimanche dernier. Une décision qui ne fait pas l’unanimité, notamment auprès des établissements privés. En fait, bon nombre d’entre ces derniers ont repris les cours depuis la semaine dernière, mais avec des organisations et mesures de sécurité.
La tension est encore montée d’un cran samedi dernier dans la capitale, où les partisans du mouvement Gen-Z ont tenté une nouvelle mobilisation dans plusieurs quartiers, notamment à Antanimbarinandriana, Mahamasina et Anosy. Les Forces de défense et de sécurité (FDS) ont eu recours à des tirs de gaz lacrymogène pour disperser les attroupements. Le bilan fait état de trois blessés et de deux arrestations pour port et usage d’armes non autorisées, dont des flèches à bille saisies sur place. Lorsque les premières grenades lacrymogènes ont éclaté à Antanimbarinandriana, une partie des manifestants a cherché refuge à l’hôpital de Befelatanana, espérant…
Une vigilance « forte houle » est maintenue sur les littoraux sud-ouest et sud-est du pays. Une vigilance « vent fort » est en cours sur les côtes sud et la partie nord-est. Selon Météo Madagascar, un régime d’alizé faible caractérisera le temps sur l’île. L’atmosphère sera instable sur la partie centre ouest et la partie sud des hautes terres centrales. Les avis concernant la hauteur des vagues restent en vigueur sur les côtes sud-ouest, sud et Est de l’île. Un avertissement est également émis concernant la force du vent sur les côtes sud et nord-est. Les températures maximales reprendront…
« La protection des enfants à proximité des rassemblements doit être une priorité urgente, et tous les efforts doivent être déployés pour les tenir à l’écart du danger », a déclaré le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) face à la situation difficile qui prévaut à Madagascar, depuis maintenant une dizaine de jours. Cette agence onusienne se dit être préoccupée par la sécurité et le bien-être des enfants malagasy dans le contexte des manifestations en cours. Selon sa déclaration, des enfants auraient été exposés à du gaz lacrymogène dans diverses localités de la Capitale, notamment du côté d’Anosy, Befelatanana,…
La grande mobilisation annoncée par le collectif Gen-Z, des universitaires et des sympathisants de l’Opposition sur la place du 13-Mai et à Ambohijatovo a, une fois de plus, dégénéré en violents affrontements avec les Forces de défense et de sécurité (FDS), hier après-midi. Les incidents ont éclaté principalement dans les 3ème et 5ème Arrondissements de la ville d’Antananarivo. Deux manifestants ont été blessés, l’un à Ampandrana, et l’autre près de la Rotonde sise à Besarety. Deux autres ont été interpellés, notamment à Besarety et Anosy.
Ces derniers jours, de nombreux centres hospitaliers ont subi des répercussions liées aux revendications sociales et politiques qui se tiennent dans le pays. Il en est de même pour le personnel médical qui effectue des bénévolats partout. L’accès aux soins a été perturbé. Pourtant, les hôpitaux doivent rester des espaces neutres et sécurisés, car toute perturbation pourrait mettre des vies en danger. Selon les conventions internationales, les infrastructures sanitaires doivent rester en dehors des conflits, qu’ils soient armés ou sociaux. Par conséquent, les manifestations, les grèves ou mobilisations devraient préserver ce caractère neutre des hôpitaux.
Angoisse, stress, rage, dépression, manipulation, etc. Ces émotions négatives s’intensifient en cette période difficile. Les rumeurs, « fake news » et désinformations les amplifient et sont à leur comble actuellement, notamment sur les réseaux sociaux. La rumeur sur la coupure programmée de la connexion Internet, annoncée le 26 septembre dernier, en est un exemple concret qui a créé la psychose chez les internautes. L’Autorité de régulation des technologies de communication (ARTEC) a dû démentir officiellement cette information pour rassurer les usagers, en précisant que « la connectivité demeure accessible selon les conditions habituelles dans toute l’île ».

Fil infos

  • Hauts emplois de l’Etat - Pluie d’abrogations au ministère des Finances et celui de l’Education nationale  
  • UE- Madagascar - Vers un dégel des certains financements 
  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine
  • Vie de la Nation - Madagascar, cobaye des politiciens
  • Perquisition au groupe Sodiat Talatamaty - Pillage et razzia sur des véhicules
  • Actu-brèves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

A bout portant

AutoDiff