Société

Le Pape Léon XIV a témoigné de sa proximité spirituelle avec le peuple malagasy. Lors de la traditionnelle audience générale qui s’est tenue, hier, à la Place Saint-Pierre à Rome, le Saint- Père a élevé une prière particulière pour Madagascar, devant les pèlerins venant du monde entier. “ Je suis attristé par les nouvelles en provenance de Madagascar concernant l'affrontement violent entre les Forces de l’ordre et les jeunes manifestants, qui a causé la mort de plusieurs personnes et une centaine de blessés”, dixit le Pape dans sa prière. “ Prions le Seigneur afin que toute forme de violence soit…
Tout est hors de contrôle! Que faire à cette situation chaotique ? Comment cela va se terminer? Où irons-nous? Comment va- t-on survivre? Bon nombre de citadins se posent ces questions depuis le 25 septembre dernier. Des questions dont la plupart restent sans réponse, avec l’évolution des manifestations ces derniers jours. Une des raisons pour laquelle les fortes émotions submergent notamment les citadins, envahis par la peur, l’angoisse, la colère, la rage, la haine, la tristesse ou encore la dépression, le regret, l’humiliation et autres.
La journée d’hier dans la capitale a été marquée par de nouveaux affrontements entre les jeunes du collectif Gen-Z et les forces anti-émeutes de l’Emmo-Nat. Jets de grenades lacrymogènes d’un côté, projectiles et parpaings de l’autre : le climat est resté tendu, alors que les manifestants tentaient à tout prix de rallier la place de la Démocratie située à Ambohijatovo. En toile de fond, leur objectif consistait à s’approprier la place du 13 Mai, au cœur d’Analakely.
Une longue file d’attente dès la matinée. La réouverture des grandes surfaces et enseignes de distribution, effective depuis hier, a été attendue par beaucoup de consommateurs. Ces derniers y étaient au rendez-vous pour faire leurs emplettes, notamment pour les produits de première nécessité (PPN). Les rayons des vivres ainsi que d’autres articles indispensables au quotidien se sont vidés en quelques heures, surtout que la plupart des magasins n’ont pas encore révisé à la hausse leurs prix.
Entre travail, angoisse et prudence. Après plusieurs jours marqués par un arrêt total des activités à cause des manifestations qui se sont produites dans le pays, la vie reprend peu à peu son cours normal dans certains endroits, hors du centre-ville. Depuis hier matin, les rues sont plus animées avec quelques embouteillages, les transports en commun ont réapparu dans la circulation. Les travailleurs sortent chez eux. Les taxis-be, taxis-motos et taxis urbains sont plus nombreux que ces derniers jours et travaillent toute la journée, si jusqu'à lundi, ils ont déserté les rues plus tôt. Des commerces et bureaux ont rouvert…
Le syndicat des agents de santé, composé par les médecins, les Paramed et le personnel administratif, sort de son silence pour rappeler avec force l’importance des missions de ses membres et réaffirmer que leur action s’inscrit avant tout dans la défense de la santé publique.Le syndicat des soignants rappelle leur engagement indéfectible de respecter leur serment. Celui d’accueillir et de traiter sans distinction tous ceux qui sollicitent des soins, à tout moment et en tout lieu. « La preuve en est que nous assurons nos activités quotidiennes, qu’il y ait des mouvements ou non. »
La capitale a de nouveau été secouée, hier, par une série d’affrontements entre étudiants contestataires et forces de l’ordre. Le cœur des échauffourées s’est concentré sur le campus universitaire d’Ankatso et ses environs, notamment Tsiadana. Comme souvent, les échanges de grenades lacrymogènes de l’Emmonat ont suscité en retour des jets de projectiles de la part des grévistes.

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Editorial

  • Règles générales prioritaires
    En ce début de cycle nouveau, il importe de rappeler certains principes de base qui figurent comme étant des lignes directrices à respecter, des balises pour éviter les dérapages ou toutes formes d’abus. Quelques règles inévitables s’imposent. Règle numéro un : respect de l’Etat de droit. Concept de fond qui garantit la crédibilité d’un régime en place, le respect de l’Etat de droit dans toutes ses composantes incarne l’identité d’une Nation digne de respect et de reconnaissance. Un Etat de droit signifie un pays qui respecte la loi en vigueur, les Institutions républicaines et place la dignité humaine au centre des intérêts comme étant une priorité cardinale. Personne n’est au-dessus de la loi ! Un Etat de droit entend la mise en œuvre de façon stricte de la bonne gouvernance, ce qui présuppose la priorité accordée à la transparence. De fait, une gestion saine des ressources publiques et de la…

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