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Parcours sans faute

Publié le vendredi, 01 mai 2020 Écrit par 
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L'opinion publique nationale, du moins ceux nantis d'un état d'esprit généralement correct et honnête, admet forcément que les tenants du régime MAPAR conduit par Rajoelina Andry Nirina effectue un parcours sans faute dans la gestion du processus de la lutte contre la pandémie du Covid-19 à Madagasikara.

Dès le premier jour, le 20 mars, la constatation de l'infection du nouveau coronavirus sur le territoire national annoncé par le Chef de l'Etat, en personne, toutes les mesures nécessaires, obligatoires et suffisantes pour endiguer la propagation du virus ont été mises en marche jusqu'à ce jour. Des mesures d'accompagnement pour soutenir les personnes en situation de précarité et vulnérabilité étaient en même temps prévues.

Bien avant même de la date du 20 mars, l'Etat a déjà pris les dispositions qui conviennent pour cerner toute forme de propagation. Entre autres, le ciel malagasy a été fermé à tous les vols reliant Madagasikara et la Chine. En effet, alors que certains pays hésitèrent ou tergiversèrent à prendre immédiatement les mesures adéquates, la Grande île fait partie des Etats en avance qui n'hésitaient pas dès le début de l'épidémie en Chine à décréter les mesures utiles.

Au-delà des tirs croisés, à boulets rouges, des détracteurs éhontés, le régime sous la houlette de Rajoelina Andry réalise malgré les mille et une difficultés qu'on devait affronter un parcours sans faute. Les résultats optimistes affichés à partir du CCO Covid-19 Ivato nous convainquent de la pertinence des approches appliquées.

Mais quels sont les atouts du jeune prodige, notre Président, pour qu'il fasse un tel parcours sans faute ? Il n'y a pas de formules magiques ni d'astuces surnaturelles. A la différence de certains acteurs politiques, tous ses aînés, occupant l'arène politique du pays, Rajoelina Andry sait se taire et intervenir quand il le faut. Pendant toute la durée du mandat du régime HVM de Rajaonarimampianina, cinq longues années, de 2014 à 2018, l'ancien président de la Transition Rajoelina s'est gardé, pas même un mot, d'intervenir en bon ou en mal sur la conduite des affaires nationales. Evidemment, ce fut un exercice difficile à exécuter mais il y parvenait. Andry Nirina Rajoelina a su profiter de ce silence-radio à étoffer ou peaufiner son « jardin ».

L'autre aspect des points forts du Chef de l'Etat repose sur ses capacités à saisir la balle au bond. Il a un sens de discernement aigu pour identifier l'opportunité. La ponctualité au rendez-vous avec l'Histoire fait d'Andry un homme toujours présent au moment voulu pour concrétiser de grandes œuvres au service de ses semblables. En fait, Andry Rajoelina n'est jamais en retard de ce qu'il devra faire.

La gestion sans faute de l'état d'urgence sanitaire dont le Président de la République fait preuve montre à quel point on maîtrise la situation dans le pays. Rajoelina a su prendre les décisions idoines au moment où il le fallait. Là où les grands dirigeants de ce monde échouèrent, Rajoelina Andry brillait par des mesures courageuses et bien « à temps ». Résultats, le Covid-19 peine à sévir. Le bilan d'avant-hier 30 avril en témoigne. Le nombre des guéris passe le cap des 90, tandis que le chiffre des contaminés se stabilise et il n'y a aucun décès à relever jusque-là. Au stade où l'on est, qui ferait mieux ?

Ndrianaivo

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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