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Descente inopinée. La ministre de l'Environnement et du Développement durable, Vahinala Baomiavotse Raharinirina, effectue actuellement une tournée dans la partie sud-est du pays. Cette tournée a surtout comme objectifs de constater de visu tous les problèmes rencontrés par le secteur de l'environnement dans cette partie de l'île et d'ouvrir la discussion avec les acteurs concernés pour dégager des solutions. En passant dans la Région d'Anôsy, la ministre a ainsi fait une mission de contrôle auprès de l'industrie minière QMM, exploitant l'ilménite à Taolagnaro. « Après l'obtention du permis environnemental auprès de l'Office national de l'environnement, l'industrie doit s'engager à respecter les normes sociales et environnementales qui y incombent. Par la suite, le ministère pourra contrôler si c'est vraiment le cas », a notifié la ministre de l'Environnement et du Développement durable.

 

L’offre largement inférieure à la demande. La pandémie a boosté les besoins en produits « bio » à l'échelle mondiale, à l’exemple des huiles essentielles qui ont connu un accroissement fulgurant  en termes d’exportation. Etant donné que ce type de produit permet d’accumuler des devises et contribue à hauteur de 94 millions d'euros dans la balance commerciale du pays, le Syndicat malgache de l'agriculture biologique (SYMABIO) a signé une convention de partenariat avec le programme « Fihariana » afin de promouvoir et développer l’agriculture biologique dans le pays. L’objectif étant de reconvertir les agriculteurs vers le bio. A l’heure actuelle, les 25 000 paysans travaillant avec les soixante membres du syndicat s’avèrent insuffisants pour approvisionner le marché extérieur.

La CENI a présenté hier la synthèse des recommandations pour l'amélioration de la gestion du processus électoral au lendemain des élections de 2018-2019. Elle avance des amendements de l'encadrement juridique des élections et non une refonte.

« Nous écoutons avec calme, les critiques apportées à l'encontre de la CENI actuellement. Nous respectons les avis des autres, puisque nous sommes parmi les entités qui assurent la promotion de la démocratie à Madagascar ». C'est ce qu'a affirmé hier le président de la Commission Electorale nationale indépendante, Hery Rakotomanana, en début de son allocution lors de la présentation de la synthèse des recommandations de la gestion du processus électoral au lendemain des élections de 2018-2019, au siège de la Commission à Alarobia.

 

Le 18 juin dernier, le pouvoir judiciaire émet un mandat d’arrêt contre Raoul Arizaka Rabekoto. Ancien directeur général de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNaPS), celui-ci, sur ce mandat d’arrêt signé par le magistrat instructeur, est inculpé d’abus de fonction, de favoritisme, de détournements de deniers publics et de faux en écriture publique et usage de faux. Au lieu de se défendre face à ces chefs d’inculpation, Raoul Arizaka Rabekoto a préféré prendre le large en emmenant dans ses bagages la présomption d’innocence. Une fuite rocambolesque qui l’a emmené d’Ambanja, Mayotte, La Réunion et en Suisse. Président de la Fédération nationale de football (FMF) en exercice, « Raoul » pour ses proches, se trouverait à Zurich (Suisse), siège de la fédération internationale, selon les uns.

Il s'est démarqué par ses habitudes de s'exprimer parfaitement dans la langue malagasy à chacune de ses interventions. Il, c'est l'ambassadeur de la Corée du Sud à Madagascar, Lim Sang - Woo qui arrive désormais au terme de sa mission à Madagascar après 3 ans de service. Pour faire ses adieux, il a été reçu par le Président de la République, Andry Rajoelina au palais d'Iavoloha hier.

 

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LA UNE DU 24 SEPTEMBRE 2020

Le ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD) effectue actuellement une tournée auprès de ses différentes Directions régionales (DREDD) situées dans les quatre coins du pays. Les objectifs étant de constater de visu les problèmes rencontrés par chaque DREDD visité, discuter des perspectives et stratégies à adopter afin d’optimiser les interventions dans chaque localité pour la protection de l’environnement, mais surtout pour lutter contre les diverses infractions. Le ministère en profite pour équiper ses représentations locales. « La vétusté des infrastructures ainsi que le manque de matériels figurent parmi les principaux problèmes rencontrés par ces Directions régionales. Afin de les soutenir dans la réalisation de leurs activités et missions au niveau local mais aussi pour plus d’efficacité, nous avons équipé les DREDD ainsi que les Cantonnements en charge de l’environnement et des forêts de nouveaux matériels informatiques et d’autres outils indispensables », rapportent les responsables au niveau des ministères. Les derniers en date sont donc la DREDD de Vohipeno et le Cantonnement chargé de l’environnement et des forêts de Vohipeno. Il ne faut pas oublier que ces Directions régionales ont comme principale mission la mise en œuvre de la politique environnementale, forestière et du développement durable.
D’autre part, le MEDD collabore également avec les partenaires techniques et financiers pour faciliter l’accès à ces équipements, entre autres le programme PAGE de l'Agence allemande de coopération internationale (GIZ), engagé dans la lutte contre le changement climatique ainsi que la protection et l’exploitation durable des ressources naturelles au profit des communautés locales. Il a ainsi fourni des véhicules et des outils informatiques aux DREDD de Haute-Matsiatra, d’Amoron’i Mania et de Vakinankaratra.
Rova Randria

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La une du 23 septembre 2020

Nicolas Dupuis n’a pas pris quatre chemins pour exprimer ses inquiétudes, par rapport au prochain match amical des Barea contre le Burkina Faso prévu à Lisbonne le 11 octobre prochain. La situation sanitaire s’aggrave à Portugal et cela risquerait d’entraver la tenue de cette rencontre amicale des deux équipes dans la Capitale portugaise. Mais le sélectionneur national a déjà son plan B en cas de problème. Celui de disputer le choc contre le Swift Hesperange, un club de deuxième division luxembourgeois. Une équipe de qualité malgré son statut car la majorité des joueurs qui évoluent dans le club sont sociétaires de l’équipe nationale luxembourgeoise tandis que d’autres ont déjà joué pour l’équipe de France Jeune.
« L’important, c’est de réunir les joueurs. On s’inquiète un peu par rapport à la situation (sanitaire) au Portugal. On attend éventuellement une réponse du Maroc, pour voir si on peut jouer là-bas contre le Burkina Faso. Si on ne peut pas, on jouera contre le Swift Hesperange », a expliqué le technicien français, ce lundi soir, sur le plateau de Talents d’Afrique sur Canal Plus.
 Concernant la reprise des compétitions, l’entraineur français a souligné qu’il est nécessaire de rajeunir l’effectif : « On avait une très bonne dynamique à la CAN. Puis on a enchainé deux victoires en novembre. J’ai un peu peur (de perdre cette dynamique), après dix mois d’arrêt. A la CAN, on avait l’équipe la plus âgée. C’est pour ça que je voulais renouveler le groupe en gardant les cadres et en ajoutant cinq ou six nouveaux éléments ».
A propos de la Côte d’Ivoire, futur adversaire des Barea, Nicolas Dupuis a souligné que « les Ivoiriens sont des favoris » et qu’ « un point suffira », en évoquant un éventuel match nul.
A huis clos
Au sein de l’effectif, le capitaine des Barea, Abel Anicet Andrianantenaina était en direct avec ses fans ce lundi sur les réseaux sociaux. Il n’a pas caché sa crainte sur la concrétisation de ce match amical. « L’organisation laisse à désirer », a-t-il annoncé, il a aussi confirmé la possibilité du match contre le club luxembourgeois. En ce qui concerne l’équipement de l’équipe nationale, il se pourrait annonce-t-il que les Barea saperont le même maillot qu’ils ont porté à la CAN. A ce rythme, il a prévenu aux fans de Barea que le match retour contre la Côte d’Ivoire risquerait de se jouer à huis clos. « Mais quels que soient les problèmes, les zébus sont prêts », promet le capitaine.
Recueillis par Elias Fanomezantsoa

L’apurement des dettes continuera encore jusqu’au mois de décembre prochain, contrairement à ce que le Premier ministre, Ntsay Christian a annoncé au mois de mai dernier. A cette période, il a notamment déclaré que : « la baisse des prix affichés à la pompe n’est pas encore possible pour le moment. L’Etat doit encore s’acquitter de ses dettes auprès des compagnies pétrolières. Avec la tendance positive observée, cet apurement de dettes devrait prendre fin d’ici quatre mois, soit vers le mois de septembre ou octobre prochains ». Malheureusement, cette tendance positive a été perturbée par la recrudescence de la pandémie de coronavirus. Antananarivo a été obligée de revenir au confinement, durant les deux derniers mois. La suspension des transports régionaux a continué. « Ce reconfinement a ainsi engendré une baisse de 30% de la consommation sur tous les produits pétroliers. De plus, les cours du pétrole sur le marché international ont également commencé à se stabiliser autour de 43 à 45 dollars. Les marges ont alors diminué. Par conséquent, l’apurement de dettes se fait aujourd’hui plus lentement que prévu. D’après nos calculs, tout devrait être remboursé en décembre » a expliqué Olivier Jean-Baptiste, directeur général de l’Office malgache des hydrocarbures (OMH). Selon les chiffres fournis par ce dernier, à la fin du mois de juillet dernier, l’Etat doit encore près de 83 milliards d’ariary aux pétroliers. « Les calculs pour le mois dernier sont encore en cours », note le DG de l’OMH. 
Depuis 2017, les prix affichés dans les stations-services étaient en effet quasiment en dessous du « prix de référence calculé » (PRC) issu de la structure des prix, prenant notamment en considération le cours du pétrole sur le marché international, celui de l’ariary mais aussi les marges et les taxes. Cette différence a ainsi creusé le passif envers les entreprises. Pour éviter de rembourser de sa caisse, l’Etat se sert de la différence entre les deux prix à son avantage pour payer ce passif. Lorsque le PRC est inférieur au prix affiché dans les stations-services, les marges obtenues par les compagnies pétrolières serviront ainsi à l’apurement du passif. En sept mois donc, l’Etat a déjà remboursé 89 milliards d’ariary, sachant qu’à la fin de l’année 2019, la dette de l’Etat envers les compagnies pétrolières s’élevait à 172 milliards d’ariary.
«Il faut savoir que ce délai n’est qu’une projection. Il peut donc changer au fur et à mesure de l’évolution de la situation dans le pays, mais plus particulièrement sur le plan international. C’est pourquoi, il est important de refaire les calculs tous les mois », rajoute le premier responsable de l’OMH. Pour le moment donc, aucun changement des prix affichés à la pompe  n'est prévu, et ce, jusqu’à la fin de l’année.     
La Rédaction

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Editorial

  • La surchauffe
    Des entités veulent une explosion sociale dans le pays ? La tension semble monter de quelques crans ces derniers jours. Les délestages et la coupure d’eau de plus en plus tenaces et cerise sur le gâteau, la menace de grève de la JIRAMA ! En sus de la misère étouffante et l’insécurité grandissante ! La taxation d’une TVA de l’ordre de 20% sur les prêts bancaires.

A bout portant

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