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La une du 07 janvier 2020

Le traitement systématique par les agents d'une société, en vue d'une désinsectisation du local abritant la société Gamma Textile, une entreprise franche spécialisée dans la confection à Anosizato-ouest, a très mal tourné samedi matin dernier. Au moins 70 salariés qui ont travaillé dans le hangar, ont été victimes de malaises liés à une intoxication d'origine chimique plus ou moins sévère : vertige, difficulté à respirer, syncope, etc. Des salariés s'écroulaient ainsi les uns après les autres.  D'autres n'ont perdu connaissance qu'une dizaine de minutes après qu'ils ont quitté précipitamment l'usine. « J'ignore ce qui s'était passé. Mais il y avait cette odeur particulièrement tenace rendant l'air irrespirable », se souvient une femme.

 

Soumise à la Haute Cour constitutionnelle (HCC) le 24 décembre 2019. La Loi n° 2019-008 relative à la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) fait partie des 6 dossiers en instance auprès de cette juridiction constitutionnelle. Elle y sera ainsi soumise au contrôle de constitutionnalité. Si cette loi s’avère conforme à la Constitution, elle passera au Président de la République pour sa promulgation. Sa publication dans le Journal officiel confirmera sa mise en vigueur. Toutefois, un décret d’application s’impose en cas de nécessité de précision des modalités. Toutes ces étapes à suivre avant l’application de la loi sont attendues cette année 2020.

 

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Treize, sacré chiffre !

Simple fait du hasard ? Concours fortuit de circonstances ou simple coïncidence de faits ? Les réalités sont là ! Le chiffre 13 semble, apparemment, porter bonheur à notre Président et par extension le pays entier. Un chiffre craint par certaine civilisation d'un autre continent surtout s'il tombe un vendredi. Par contre, dans d'autres contrées quelque part en Palestine, il y a plus de deux mille ans, il incarna l'espoir et porta du baume au cœur. Quand il fallait remplacer le Douzième, le traitre, qui s'était suicidé, les Onze avaient dû choisir un autre Douzième, Matthias, en fait un Treizième, en lieu et place du traitre, Judas. Ce fut l'apaisement pour les Apôtres !  

 

Conclusion hâtive. Des propos malveillants véhiculés sur les réseaux sociaux font l'état de l'implication d'une société malagasy dans la fuite du Franco-libanais Carlos Ghosn, ex-Pdg du groupe Renault- Nissan du Japon où il était détenu des mois pour des présumés malversations financières. A la veille de la fin d'année 2019, celui-ci a déjoué la surveillance des autorités japonaises et s'est enfui du pays du Soleil levant pour rejoindre le Liban via la Turquie. C'est dans ce dernier pays qu'opère effectivement la société MGN Jet, première compagnie de location de jets en Turquie. Carlos Ghosn a pu s'enfuir de son pays de détention à bord de deux jets privés loués par cette société turque à deux prestataires différents, dont la compagnie Qatar Executive qui gère et exploite un des jets de TOA Aviation Madagascar depuis quelques mois.

 

Les éléments du Service central des enquêtes spécialisées (SCES) de la Police, ont interpellé 5 ressortissants chinois dont une femme pour trafic de femmes malagasy vers la Chine. Ces arrestations remontent vendredi dernier dans un hôtel sis à Ivato. Tout a démarré en mois de décembre 2019 lorsque la Police était renseignée sur les agissements d'une inconnue, de nationalité chinoise. Elle serait une entremetteuse à la recherche de femmes malagasy en vue de les marier à des Chinois.

 

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LA UNE DU 06 JANVIER 2019

Le cauchemar revient dans le Fokontany de Tsimialonjafy Mahamasina et ses environs. Après  la forte précipitation de jeudi dernier, un bloc de rocher a détruit une maison en bois. Bien qu’aucun décès ni de blessé n’ait été enregistré, les habitants sont terrorisés. Hier, l’équipe du Bureau national de gestion de risques et des catastrophes (BNGRC), accompagnée de la Préfecture de police d’Antananarivo, du Corps de la protection civile et des sapeurs-pompiers ont effectué une descente sur terrain. Afin de prévenir la population, ils ont placé une centaine de drapeaux rouges sur les lieux où le risque d’éboulement est très élevé. 5 « Fokontany », à savoir Tsimialonjafy, Ankadilalana, Ambaninamparinana, Tsarafaritra, Ambohidempona, Ambohipotsy sont donc en alerte rouge à cause d’une éventuelle chute de blocs de rocher, glissement de terrain ou les deux phénomènes en même temps.

D’après le directeur général du BNGRC, le Général de brigade Elack Olivier Andriankaja, outre la sensibilisation de la population à quitter les lieux, aucun mesure n’est plus possible, ni l’explosion avec de la dynamite ni la décomposition artisanale des blocs, puisque ces pratiques augmentent le risque d’éboulement. A tout moment, les 25 blocs de rocher, identifiés lors des études menées avec l’université de La Réunion, celle de la France ainsi que l’université d’Antananarivo, menacent de s’écrouler. Après la mise en place des drapeaux rouges, chaque ménage connait sa situation et demeure donc libre de quitter ou non sa maison. D’ailleurs, le DG du BNGRC a confirmé que le fait de convaincre les habitants à quitter ces endroits est très difficile, bien que le danger soit imminent. Cependant, leur évacuation est inévitable vu l’ampleur du danger, et il vaut mieux le faire dès aujourd’hui avant qu’il ne soit trop tard. Actuellement, 350 toits sont exposés directement au risque d’une chute de rochers et d’un glissement de terrain.

Selon la prévision météorologique, une pluie abondante sera attendue dans l’ensemble du pays, du moins pour ce mois de janvier. La Région de Boeny et Sofia sont actuellement en alerte rouge quant au risque d’inondation. Partout, la vigilance est de mise puisque des crues rapides, des glissements de terrain et des inondations menacent tout le territoire national.
Anatra R.

Faute de lumière, la plupart des quartiers de la ville d’Antananarivo se trouvent dans le noir. Les points lumineux qui servent d’éclairage public disparaissent de jour en jour voire n’existent plus. Soit les poteaux  électriques ne sont pas équipés de lampes, soit les ampoules sont brûlées et attendent que le miracle arrive afin qu’elles se rallument. C’est à cela que se résume la situation à Andavamamba, 67 Ha, Ankorondrano, Analamahitsy, et tant d’autres quartiers fréquentés 24h sur 24 et 7 jours sur 7. Par conséquent, l’insécurité y règne, les rues et ruelles deviennent des zones  rouges, et il est impossible de circuler à pied une fois que le soleil se couche. « Mon travail m’oblige à rentrer tard tous les jours. L’heure tardive ne me pose pas de problème, mais ce qui me préoccupe est la sécurité dans mon quartier. Etant donné que ma maison se situe à des dizaines de mètres en partant de la route principale, je suis contrainte d’appeler des gens pour me chercher puisqu’aucune lampe n’illumine notre ruelle », relate une femme. « Cette triste réalité m’intrigue beaucoup avec les impôts et taxes que j’alloue régulièrement à la Collectivité locale », avoue une mère de famille habitant du côté d’Andavamamba. « J’ai exposé plusieurs fois ce problème à chaque passage au "Fokontany" et au cours des rencontres avec les responsables communaux, mais en vain ! », poursuit-elle.

Quid de la responsabilité de la Commune urbaine d’Antananarivo ? En effet, la mise en place des infrastructures d’éclairage à Antananarivo résulte d’une collaboration entre la  Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) et la société Jiro sy Rano Malagasy. Pour sa part, la CUA  assure la détection des problèmes au niveau local à travers des services techniques  opérationnels dans les différents Arrondissements. Ces derniers se chargent d’envoyer les alertes présentés par les chefs de Fokontany. Effectivement, la gestion de l’éclairage public appartient en grande partie à la Municipalité. Notre journal a contacté cette dernière mais  malheureusement, cette approche n’a donné aucune explication concrète.

Quant à la compagnie d’eau et d’électricité, la JIRAMA, par le  biais d’un service spécifique, elle se place en tant que fournisseur d’énergie et de ressources humaines spécialistes dans l’installation des ampoules au niveau des poteaux électriques. D’après les informations communiquées par un responsable auprès de la JIRAMA, il suffit juste que la Commune l’interpelle pour que ses techniciens déploient tous les matériels nécessaires, à l’exception des ampoules. Pour résoudre ce problème, l’arrivée de la nouvelle équipe communale est très attendue. 
K.R.

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Dynamique de développement

Pour une fois, les conditions nécessaires et suffisantes pour remettre sur les rails Madagasikara vers l’émergence sont réunies. Les éléments déclencheurs d’une dynamique n’attendent que le top. Le Chef de l’Etat Rajoelina Andry, le Commandant de bord assisté de son co-pilote le Premier ministre  Ntsay Christian, en pleine cogitation pour la finalisation de la composition de  l’ « équipage » pour le prochain vol décisif, donnera sans plus tarder le coup d’envoi effectif du décollage. Le temps pour le jeune « Commandant » de boucler la « liste » définitive des collaborateurs admis à continuer avec lui, l’aéronef  battant pavillon Madagasikara prendra l’envol. Nous nous sommes résolus à nous limiter sur quatre éléments basiques de nature à propulser la dynamique du développement.

La volonté politique. L’essor d’un pays restera dans le domaine de la chimère si tout le monde en particulier ceux qui sont appelés à diriger n’ont pas la ferme détermination sinon la volonté politique imperturbable de faire aboutir les engagements pris. La conviction et la foi en la réussite s’érigent forcément en principe directeur dans toutes les actions à entreprendre. Lors de son discours de fin d’année et d’accueil du Nouvel An 2020, le Président Rajoelina a pris le peuple malagasy pour témoin de sa volonté politique de mener à terme, dans la réussite, l’Initiative pour l’émergence de Madagasikara. Le Chef de l’Etat y croit fermement et résolument ! L’exemple vient d’en haut, à nous tous de le suivre sans fioritures.

Un programme bien établi et réalisable. Inutile d’avoir une volonté à bloc si on ne sait pas où est-ce qu’on va et quel itinéraire à suivre. La force du régime de Zandry Kely réside dans le fait qu’il dispose d’un Plan ou Programme bien ficelé et structuré, l’IEM, résultant des études et analyses correspondant aux besoins urgents et à long terme du pays. C’est un atout non négligeable !

Le moyen mis en fonction. Il ne faut point tromper le peuple du Bon Dieu ! Il ne faut pas rêver, sans le moyen à disposition, tout n’est que tromperie. La finance, le nerf de la guerre, se présente comme l’arme de premier choix ou l’outil principal. Partir en guerre sans arme est une folie douce ! La loi de finances 2020 fin prête n’attend après les procédures d’usage que son … déblocage. Seulement voilà, la gestion de l’argent public exige selon les consignes du Grand Chef une transparence et rigueur sans faille. Toute tentative de gaspillage et de malversations sont à bannir ! Les fastes causant des dépenses superflues n’ont plus droit de cité. Tout le monde doit se plier devant la loi implacable de l’austérité. En revanche, il est temps de se pencher sur les intérêts du peuple !

L’adhésion populaire. Sans le soutien de l’ensemble de la population, tous les efforts pour sauver le pays se contenteraient aux résultats limités. L’adhésion populaire est une condition indispensable pour que l’œuvre de développement atteigne la profondeur des besoins de chacun. La mobilisation nationale « tagnamaro », du genre « Umuganda » rwandais, s’avère incontournable. Tout le monde doit nécessairement se sentir utile et responsable dedans.

A cela s’ajoute la politique nationale basée sur la décentralisation émergente. Et tout est là, du moins l’essentiel, pour la dynamique de développement.


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La Une

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Editorial

  • A chaud !
    « Madagascar persiste et signe » ! Tel est le gros titre « à la Une » d’un quotidien de la Capitale avant-hier. Dans la précédente édition du journal, dans la même colonne éditoriale d’hier, nous avions émis le souhait d’entendre sinon de lire quelque part la réaction du Gouvernement à propos de la déclaration nettement « négative » du Chef d’Etat français Emmanuel Macron sur l’éventuelle restitution des îles Eparses. Voilà, c’est fait ! Madagasikara persiste et signe. Félicitations à notre MAE, SEM Rasata Rafaravavitafika qui certainement parle au nom du Gouvernement malagasy.

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