Publié dans Société

Noyade à Mahavoky-Besarety - Le corps d’un quadragénaire trouvé dans une canalisation

Publié le mardi, 03 mars 2020

A la fois émouvant et horrifiant. C’est ce qu’on peut dire du sort réservé à ce piéton de 43 ans, ce dernier ayant été domicilié dans le secteur. Son corps avait été retrouvé puis finalement  repêché des eaux d’une canalisation drainant le cœur du quartier de Mahavoky-Besarety. Sur place, une poignée de curieux se tenait près de sa dépouille enveloppée d’un linge blanc. D’après une information, ce sont des riverains, des volontaires qui ont ramené le cadavre de la victime sur la terre ferme. Tous attendaient l’arrivée du BMH pour transporter le corps jusqu’à son foyer après que la Police eut procédé à un constat. « Le malheureux avait une blessure à l’abdomen et au visage », explique un jeune garçon. « La victime semble être complètement exsangue », précise une employée du Fokontany.
La victime dont l’identité n’a pas été déclinée, a commencé à disparaître totalement du circuit depuis dimanche dernier où un orage a éclaté au-dessus de la Capitale. L’eau a monté dans le quartier. Ce qui laisse donc supposer que le quadragénaire avait été accidentellement emporté par les puissants flots jusqu’à ce qu’il s’est noyé totalement sans que personne n’ait pu le sauver.

Mine de rien, le réseau de canalisations d’eau usée non protégé car à ciel ouvert, semble être innocent en temps ordinaire dans un quartier comme Mahavoky. Mais c’est  tout simplement l’enfer  lors d’un orage. Car les chenaux s’y transforment en de  torrents furieux qui peuvent tout emporter en quelques secondes. D’autant plus que l’eau déchaînée inonde tout, rendant difficile tout repérage. Ce qui représente une grave menace pour les piétons, notamment ceux qui n’ont pas l’habitude.

A preuve, cela fait au moins la troisième fois qu’un piéton s’est tué tragiquement à Besarety et ses environs. C’est ce qui était arrivé il y a quelques années à ce médecin, qui avait été emporté par les flots dangereux lors d’un orage, ou bien ce jeune qui avait été entraîné par les torrents depuis la ville haute pour choir dans un canal, toujours dans le même secteur.
Franck R

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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