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Athlétisme - Engouement des participants

Le nombre de participants à l’évènement Eau Vive Athlétisme pour tous, organisé par la Fédération malagasy d’athlétisme (FMA) a doublé cette année. Même la présidente de l’instance de l’athlétisme était surprise. En effet, le nombre de participants a atteint plus de 1500 contre 650 l’année dernière.  Des simples athlètes, des passionnés de sports, des employés de bureau, des écoliers et des militaires ont envahi le tour du lac Anosy hier. C’est tout simplement un record pour la fédération après 7 éditions. Rappelons que cet évènement est soutenu par TELMA Madagascar et Eau Vive.

« Moi-même, je suis surprise par l’engouement. L’attente a été largement dépassée. Les participants ont fait preuve d'un réel enthousiasme, en participant aux trois différentes courses et aux différentes animations. C’est un bon signe quant à l’avenir de cette discipline de base. Rappelons que le but de cet évènement est d’inciter les gens à pratiquer le sport et découvrir l’athlétisme», annonce fièrement Norolalao Ramanantsoa, la présidente de la FMA.

Parmi les 1500, 250 ont participé à la course pédestre d'environ quatre kilomètres (2 tours d’Anosy), dix établissements ont concouru au relais et neuf sociétés ont participé au défi 30mn au tour du lac Anosy.

Pour la nouveauté de cette édition, le défi a été remporté par Edwin représentant de la Force d'intervention de la gendarmerie nationale (FIGN) chez les hommes. Il a réalisé une distance de  8.150 m durant les 30 minutes. Chez les dames, c’est Jeanne Pierrette Rasoarivelo qui a relevé le défi après avoir parcouru 6.250 m pendant 30 mn.

Quant au relais inter-établissement, qui a vu la participation de 12 équipes, le lycée technique commercial (LTC) s’est imposé devant le lycée Jean Joseph Rabearivelo en 4mn16s5 pour un tour du lac. Le LTC est également élu meilleur établissement avec la participation de 100 participants.

Quant aux sociétés, le titre de meilleure institution est revenu à la CNaPS (Caisse nationale de prévoyance sociale) avec 170 participants inscrits et à la brasserie STAR avec 40 participants. La FMA  donne déjà rendez-vous le 8 février à Antsirabe avec les championnats de Madagascar de cross-country.
Elias Fanomezantsoa

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Sacrée mobilisation générale

Le Gouvernement décrète l’état de sinistre national. En cause, de fortes précipitations se sont abattues dans plusieurs Régions du pays, au moins sept, provoquant d’énormes dégâts dont le bilan s’alourdit au fil des jours. Ainsi, suite à la réunion d’urgence du conseil national de gestion des risques et des catastrophes, le Gouvernement en Conseil spécial à Mahazoarivo sous la direction du Premier ministre déclara le sinistre national et ce pour faire face au ravage en vie humaine et en dégâts matériels très importants. Le bilan est lourd. A la date du vendredi 24 janvier, on déplore 26 décès, plus de 15 personnes portées disparues et plus de 92.000 sinistrés. Et d’après les estimations du Bureau national de la gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), le nombre des dégâts risque encore de s’aggraver au fil des jours.

L’abondance cruelle ou mortelle des pluies la semaine passée dans plusieurs Régions de l’île causa des catastrophes dont les conséquences directes sur le pays, en particulier sur l’économie, s’avèrent impensables. Plusieurs Districts allant principalement de l’ouest au moyen-est en passant par le nord se trouvant essentiellement dans 7 Régions du pays ont été particulièrement touchés. A ajouter les inondations qui mettent en danger périlleux des hommes et isolant totalement certaines localités et même certaines Régions productrices du pays.

Selon l’avis des techniciens du BNGRC, l’Etat peut décréter le « sinistre national » quand le nombre des sinistrés atteint la barre des mille. Pour ainsi dire, le Gouvernement en déclarant l’état de « sinistre national » par la voix du Premier  ministre en personne et en appelant à une mobilisation générale nationale et internationale n’a pas de ce fait aucun autre choix.
Dans la réalité des choses, en quoi consiste la déclaration de « sinistre national »? D’abord, cela permet aux dirigeants du pays de faire appel d’urgence aux appuis des partenaires internationaux. En pareille circonstance, l’Etat ne peut pas, à lui seul, prendre en charge tous les besoins urgents  nécessaires au redressement du pays. A noter que même les pays suffisamment lotis ne pourront pas prétendre pouvoir affronter seuls les importants dégâts liés aux catastrophes naturelles de cette ampleur. Ensuite, l’état de sinistre national déclaré permet aussi aux responsables concernés de débloquer dans l’immédiat, dans les délais de 24 heures, le fonds d’appui à la gestion des risques et des catastrophes mis à la disposition par la Banque mondiale.

Une sacrée mobilisation générale s’impose donc. Il faut venir en aide sans tarder au peuple en détresse. Le Chef de l’Etat, en donnant l’exemple à suivre qui vient d’en-haut, retrousse les manches et descend sur terrains pour venir en aide aux concitoyens coincés dans la tourmente. A Mitsinjo, une localité très reculée même en temps normal, Rajoelina dirigea les actions de sauvetage surtout en direction des plus fragiles (mères de famille et enfants). A nous de le suivre !
Evidemment, les 25 millions de Malagasy ne pourront pas courir ensemble à Mitsinjo ou à Ambatondrazaka. Mais, on peut participer d’une manière ou d’une autre. En 1958, lors des grandes inondations, l’Etait lançait le « Fitia tsy mba hetra ». Le moment est venu d’y recourir dans le cadre de cette sacrée mobilisation générale. La diaspora malagasy d’Andafy devra aussi être de la partie.
Ndrianaivo

 

Le nouveau Gouvernement devrait être présenté dans les prochaines heures. Après les démissions des ministres des Affaires étrangères et de l’Energie, et après les évaluations des ministres, le Président Andry Rajoelina va en effet procéder à un remaniement. Un remaniement qui s’annonce plus large qu’un simple remplacement.

Ministres, majorité et opinion, attendaient l’annonce de la composition du nouveau Gouvernement la semaine dernière déjà. Le 24 janvier dernier semblait être la date toute indiquée. Cette date coïncidait en effet avec la première année de nomination de la quasi-intégralité des membres du Gouvernement. Le mandat de 12 mois accordé par le Président aux ministres pour faire leurs preuves arrivait également à échéance en fin de semaine dernière. L’urgence de la situation faisant suite aux intempéries ayant frappé la Grande-île la semaine dernière ont toutefois et vraisemblablement obligé le report de la présentation des nouveaux ministres. Vendredi dernier, le Président de la République est d’ailleurs descendu dans les zones touchées par les intempéries et les inondations pour constater de visu la souffrance de ses concitoyens et diriger les opérations de sauvetage.

De nombreuses sources avancent que cette présentation des nouveaux membres du Gouvernement devrait toutefois intervenir incessamment. Des indiscrétions laissent savoir que le Chef de l’Etat serait resté dans la Capitale ces dernières 48 heures. Le Président de la République à Iavoloha la semaine dernière avait indiqué que les évaluations des ministres étaient en cours. Il ne serait pas inenvisageable de penser que le locataire d’Iavoloha aurait fignolé la composition du Gouvernement durant ces deux derniers jours. Comme l’annonce des nouveaux ministres n’a pas eu lieu hier, il serait donc fort probable que celle-ci soit faite ce jour, avant le départ du Chef de l’Etat qui compterait poursuivre ses descentes dans les zones touchées par les intempéries en ce début de semaine.

Les spéculations continuent en tout cas d’aller bon train sur les noms des ministres remerciés et ceux qui intégreront le Gouvernement. La seule chose de sûre, c’est qu’il s’agira a priori d’un remaniement plutôt que d’un changement de Gouvernement. Le Premier ministre Ntsay Christian serait parti pour rester. En revanche, les autres membres du Gouvernement se trouveraient tous sur un siège éjectable. Il se murmure que le remaniement va être large et qu’il ne s’agira pas que de remplacement des ministres démissionnaires ou remerciés. Récemment, le Président Rajoelina avait d’ailleurs comparé certains ministres à des boulets, incapables de suivre le rythme du TGV. Les bruits de couloirs laissent entendre qu’une dizaine de ministres au moins seraient remplacés. Les ministres qui resteront et ceux qui arriveront devront se retrousser les manches et être plus présents sur terrain que dans les fauteuils de leurs bureaux respectifs, selon les recommandations émises par le Président.
La Rédaction

Quelques jours après les fortes intempéries qui ont frappé la Grande-île, le bilan s’est une nouvelle fois alourdi (voir article par ailleurs). Les autorités font à présent état d’une trentaine de tués. Sur place, les opérations de secours aux victimes se poursuivent, pour les militaires de l’armée malagasy qui interviennent comme ordonné par le Chef suprême des armées, Andry Rajoelina, le Président de la République.

En soutien au Bureau national de gestion des risques et des catastrophes, les Forces de l’ordre continuent de venir en aide aux sinistrés. Des missions qui se concentrent dans la partie nord-ouest du pays qui a été la zone la plus touchée par les intempéries de la semaine dernière. C’est un véritable travail de fourmi auquel se livrent les secouristes, notamment à Mitsinjo dans la Région Boeny, où plusieurs milliers de personnes restaient à évacuer et à Mahajamba dans la Région de Sofia, où 58 personnes ont dû être évacuées par hélicoptère.

D’après des chiffres officieux, au moins une centaine de militaires sont déployés dans ces zones à risques. Malgré la descente du niveau des eaux et le beau temps, le travail de secourisme est rendu pénible par la persistance de la pluie pendant la nuit, outre, les coupures des ponts et les dégâts innombrables sur les routes. Des travaux de reconnaissance et d’évacuation par hélicoptères sont menés par les militaires.  Deux hélicoptères, deux avions, trois vedettes, sont notamment utilisés par les forces armées dans leur mission de secours. Des missions de reconnaissance et d’évacuation  qui se seront notamment poursuivies à Ambatoboeny et Madirovalo hier dans la journée.
La Rédaction

Presque tous les aéroports internationaux dans le monde où atterrissent des vols en provenance de Chine, ont été placés sous surveillance depuis la semaine dernière. Pour Madagascar, des mesures d’alerte, à savoir la prise de température d’une manière systématique avec un thermo flash et le remplissage d’une nouvelle fiche de déclaration sanitaire, notamment pour les passagers à destination des pays affectés, ont été déjà prises. Et toujours en guise de vérification, un service de veille sanitaire est actuellement opérationnel au niveau du ministère de la Santé publique. Selon docteur Rado Randriamiarana, chef de service de la vigilance sanitaire aux frontières, au sein de la Direction de la Veille Sanitaire, de la Surveillance Epidémiologique et de Riposte (DVSSER),  cette nouvelle entité surveille  et assure la traçabilité de personnes en provenance de la Chine et des zones déjà concernées pendant 14 jours. « Il peut arriver que des passagers ne présentent pas les symptômes au moment des contrôles sanitaires. A partir des informations mentionnées dans la fiche, nous allons rester en contact avec ces personnes. Pour ceux qui se trouvent à Antananarivo, la liaison s’effectuera par le biais de ce service. Toutefois, les personnes qui se sont déplacées en Régions vont être approchées par les responsables au niveau des Directions régionales de santé et des Districts », explique-t-il.

Samedi dernier, une délégation du ministère de la Santé publique s’est rendue à l’Aéroport international d’Ivato pour s’assurer que les contrôles sanitaires s’appliquent en bonne et due forme.

A titre d’information, selon CNEWS, cette mystérieuse pneumonie appelée « 2019-nCov », nouveau coronavirus, ayant frappé la ville chinoise de Wuhan vers la mi-décembre 2019, se propage, faisant déjà une cinquantaine de morts à la date d’hier, et touchant près de 2 000 personnes. Depuis, des cas de ce virus qui se transmet par les voies respiratoires, ont été décelés ailleurs en Asie, mais également aux Etats-Unis et en France, où trois cas, les premiers en Europe, ont été avérés. Des informations qui aggravent l’inquiétude de la population mondiale dont celle de Madagascar.

Recueillis par K.R.

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La une du 27 janvier 2020

Un comité de conseil a fait le tour du pays pour recueillir les avis venant de tous les férus de football.  La Fédération malagasy de football (FMF) organisera ainsi une conférence nationale de football pendant deux jours, les 28 et 29 janvier afin d’établir une feuille de route à partir d’avis de toutes les parties prenantes du football. D’ailleurs, tous les dispositifs sont prêts pour accueillir cet évènement tant attendu. Une occasion favorable pour le président de la FMF d’écouter tous les acteurs et ce, pour le développement du football.

 

Après quelques jours de garde à vue au sein de la Police économique, Arsène Rakotoarisoa, ex-DG de la société d’Etat Kraomita Malagasy, sera présenté devant le Pôle anti-corruption (PAC). Les enquêtes policières bouclées, le dossier afférent à cette suspicion de détournement d’une somme astronomique de la Kraoma, aurait dû être transféré au Parquet hier avec le présumé accusé, mais a été reporté à une date indéterminée. Des sources avancent pourtant la tenue de ce déferrement aujourd’hui ou lundi au plus tard. Entre temps, l’ancien Dg de la Kraomita est toujours placé en garde à vue dont la prorogation  pour le besoin de l’enquête a été effectuée.

« Si nous sommes parvenus à apporter des améliorations quantitatives et qualitatives à la Télévision malagasy et à la Radio Malagasy, ce n’est pas le fruit du hasard. C’est grâce à la bonne gouvernance, la volonté d’avancer de toute une équipe et la rigueur budgétaire ». Ces propos sont de la ministre de la Communication et de la Culture (MCC), Lalatiana Andriatongarivo, interrogée par une journaliste lors de l’inauguration hier du nouveau studio de la Télévision malagasy, coïncidant avec le lancement de la nouvelle émission matinale « Karakory » où mis à part l’information et le divertissement, l’éducation civique et citoyenne aura une place prépondérante. 

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Cap décisif

La période d'essai prend fin. Le 24 janvier 2019, soit quatre jours après la confirmation de Ntsay Christian à son poste de Premier ministre et cinq jours seulement après l'investiture de Rajoelina Andry Nirina en tant que Président de la République, à Mahamasina, le premier Gouvernement sous le signe de l'IEM (Initiative pour l'Emergence de Madagasikara) vit le jour.

 

Fil infos

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  • Sommet des affaires Etats-Unis-Afrique - Le Premier ministre Christian Ntsay à la tête de la délégation malgache
  • Fête nationale - Le Président Rajoelina pense aux plus vulnérables 
  • Disparition d'un navire dans l'Ouest - Le sort de ses 19 passagers inconnu
  • Fête nationale - LET 410 pour l’armée, bus électriques pour la population
  • Société JIRAMA - Le Président dénonce des vols et sabotages

La Une

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Editorial

  • Sursaut patriotique
    Deux en un ! Deux termes percutants, « sursaut » et « patriotique » symbolisent et incarnent la célébration de la Fête nationale fondée sur le retour à la souveraineté du pays. Deux mots dont le sens évoque réellement la raison d’être de la citoyenneté d’un Malagasy qui se respecte. Le terme « sursaut » se définit, entre autres, par un regain subit qui fait qu’on se dresse brusquement devant conduire à une réaction vive, un élan volontaire d’un ensemble bref à une dynamique de groupe motivé par un sentiment profond d’appartenance.

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