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Compléments alimentaires, savon et thé amincissants. Après identification et analyse des compositions, l’Agence de contrôle sanitaire et de la qualité des denrées alimentaires (ACSQDA) a qualifié ces produits de dangereux pour la santé. C’est pour cette raison que l’Administration douanière malagasy a procédé à la saisie de près d’un milliard d’ariary (1 721 100 239 ariary) de produits, hier. « Nous avons mené nos enquêtes avant d’en venir à cette saisie. Effectivement, dès leur arrivée au port de Toamasina, ces produits ont déjà paru suspects. La valeur des droits et des taxes à payer pour leur importation était trop basse que la normale. Nous avons donc décidé de plomber le conteneur.

La journée d'hier a été marquée par la rentrée officielle de la dernière promotion de l'Institut national de formation administrative, pour le compte de l'année 2020-2022. Une cérémonie officielle s'est tenue à cet égard au siège de l'établissement à Androhibe. Les 376 candidats, ayant réussi aux examens organisés à la fin du mois d'avril 2019, suivront une formation de deux ans au niveau de l'INFA. Le ministre du Travail de l'Emploi, de la Fonction publique et des Lois sociales, Gisèle Ranampy, a assisté à la cérémonie officielle.

Réactivité. Sans perdre de temps, les autorités ont déclaré officiellement le sinistre national. Tous les moyens pourront être déployés pour venir en aide aux victimes.

21 décès, 20 disparitions, plus de 80.000 sinistrés, sept régions sévèrement frappées par des catastrophes naturelles, comme des inondations, éboulements de terrain, coupures de routes et ruptures de digues. Tel est le bilan provisoire dressé par le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes, hier en fin de matinée à la suite du passage d'une circulation dépressionnaire dans le Canal de Mozambique, ayant provoqué des activités pluvio-orageuses intenses du 20 au 23 janvier derniers. Un bilan lourd qui a contraint l'Etat a déclaré le sinistre national au lendemain de la sortie du territoire national de la zone de perturbation.

Avec  80 000 sinistrés et plusieurs routes coupées, les dernières intempéries qui ont duré plusieurs jours à Madagascar ont laissé un lourd bilan. Hier, le Président de la République n'a pas attendu la baisse des eaux pour accourir vers les zones les plus sinistrées dans les Régions Boeny et Betsiboka en l'occurrence. A bord d'un hélicoptère, la délégation présidentielle incluant le ministre de la Défense nationale a pris la direction de plusieurs Districts dont Mahajamba où le Chef de l'Etat est littéralement venu au secours des sinistrés.

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LA UNE DU 25 JANVIER 2020

140 bébés prématurés sur 1 000 naissances annuelles. Tels sont les chiffres estimatifs émanant du Centre hospitalier de Soavinandriana (CENHOSOA). La majorité de ces bébés nés prématurés ont besoin d’être placés en couveuse pour que leur organisme puisse bien se former et afin qu’ils gagnent le poids requis. Pourtant, cet hôpital ne disposait que de 3 couveuses, un nombre insuffisant par rapport à la demande. « Mon mari et moi étions émus lors de notre visite au service pédiatrie et néonatologie, le 24 décembre dernier, en constatant que des enfants qui ont besoin de soins d’urgence doivent attendre faute d’équipements, dont les couveuses. Cette situation est inadmissible, c’est pourquoi nous avons fait don de 2 couveuses pour le service », affirme Mialy Rajoelina, Première dame et présidente fondatrice de l’association Fitia. C’était hier après-midi, lors de la remise des donations au CENHOSOA. « Ces nouvelles couveuses du dernier cri s’avèrent d’une grande aide pour l’hôpital, notamment le service néonatologie, puisqu’elles peuvent également assurer la réanimation. Désormais, nous disposons de 5 couveuses, ce qui allégera les attentes surtout à une certaine période », s’exprime le médecin général Rakoto Fanomezantsoa, directeur général de l’établissement.
Une semaine à 3 mois d’incubation
Un bébé prématuré est né 3 semaines avant le terme normal de la grossesse. Cette prématurité s’explique par la présence de maladies virales, des problèmes anatomiques de la mère et de l’enfant. Le stress, la fatigue ou encore le style de vie et l’état de santé s’ajoutent aux éventuelles causes. Le placement du bébé en couveuse lui laisse le temps de terminer son développement, surtout pour le fonctionnement de ses organes, encore immatures lors de sa naissance prématurément. Pour ce faire, le nouveau-né a besoin d’une semaine à 3 mois d’incubation, selon le degré de prématurité et son état de santé. Outre le placement en couveuse, la technique de maman kangourou constitue un autre moyen de prendre en charge un bébé prématuré. D’ailleurs, la plupart des services pédiatriques disposent d’une salle destinée pour ce faire, selon le directeur général du CENHOSOA.
Mialy Rajoelina a exprimé sa reconnaissance envers les personnels de santé, lesquels assurent leur travail de donner et sauver des vies ou encore octroyer les soins adéquats, malgré l’insuffisance des matériels et équipements médicaux. Elle a également tenu à encourager les parents ayant des enfants malades et hospitalisés. « Je me souviens de la fois où mon fils, âgé de 2 mois à l’époque, a été admis au service de réanimation pédiatrique du CENHOSOA à cause de ses problèmes respiratoires. Je sais que ce n’est pas facile », s’est-elle adressée aux parents. La Première dame a sollicité tout un chacun à atteindre le même objectif, notamment une meilleure santé de la mère et de l’enfant, garante du développement du pays…
Patricia Ramavonirina

Inauguration maintenue durant la célébration du soixantenaire de l’Indépendance de Madagascar. Les grands travaux de réhabilitation du Palais de la Reine d’Antananarivo sont désormais achevés. Les travaux de finition en cours seront bouclés d’ici le mois de mai. « Tous les délais fixés au départ sont respectés quant à la reconstruction du Palais. L’objectif du Président de la République étant d’inaugurer le « Rova » réhabilité, y compris la modernisation de l’intérieur, le 26 juin 2020 », avance Lalatiana Andriatongarivo, ministre de la Communication et de la Culture. C’était lors d’une visite sur place, samedi dernier, afin de constater de visu les avancées des travaux. « En tant que patrimoine national, l’infrastructure et l’architecture du Palais n’ont été touchés mais restent les mêmes que celles lors de la construction à l’époque de la Royauté. Mais comme les autres musées, l’intérieur du Palais a été modernisé suivant l’époque actuelle », ajoute le ministre de tutelle.
Sécurité renforcée
Incendié dans la nuit du 6 novembre 1995. Le Palais royal d’Antananarivo n’a pas pu renaître de ses cendres, malgré les initiatives et les levées de fonds entreprises depuis. Il a fallu que le Président Andry Rajoelina tienne compte de la réhabilitation de ce monument historique parmi ses priorités pour faire bouger les choses. Les travaux y afférents ont ainsi été lancés le 11 avril 2019. Pour éviter un éventuel incendie ou autres incidents, le système de sécurité a été renforcé, avec l’utilisation des nouvelles technologies. En outre, un comité scientifique composé entre autres d’historiens, archéologues, experts en patrimoine suivent de près les travaux de réhabilitation et de modernisation du « Rova ». Ce comité valide tous les travaux et actions effectués, même l’emplacement et la restauration des patrimoines sauvés de l’incendie.
Rappelons que le Palais de la Reine d’Antananarivo constitue à la fois un symbole historique de l’unité nationale et le reflet de la souveraineté. Ce grand monument historique se compose du Palais de Besakana et celui de Manjakamiadana, sans parler des autres patrimoines marquant l’histoire d’Antananarivo et de Madagascar, renfermés à l’intérieur.
Recueillis par Patricia Ramavonirina


Un grand changement. Le Gouvernement entame des réformes dans le secteur minier pour que celui-ci soit un pilier pour le développement de Madagascar. A compter de cette année, les retombées économiques palpables priment pour l’Etat. « Nous procédons à plusieurs réformes, à commencer par celle du Code miner. Pour cela, il faut que l’Etat, la population locale et les entreprises elle-mêmes gagnent tous des intérêts dans l’exploitation de nos sous-sols. Jusqu’à ce jour et malgré les grands investissements dans le domaine de l’industrie extractive, les zones d’exploitation et la population environnante restent pauvres. Cependant, nos richesses minières sont épuisables et non renouvelables », explique Ntsay Christian, le chef du Gouvernement. Une consultation nationale a déjà débuté en décembre dernier. Elle se poursuivra encore cette année avant l’adoption définitive de ladite loi.
Par ailleurs, le Gouvernement envisage de maîtriser toutes les chaînes de valeur du secteur aurifère à partir de l’exploitation jusqu’à l’exportation et la vente. C’est une raison pour laquelle on a créé la Centrale de l’or. « Les petits exploitants vendent directement les produits tirés de la mine dans leur état brut, sans savoir leur valeur réelle. La Centrale de l’or se chargera ainsi de la transformation de l’or et de sa vente. Toutes les exportations passent désormais par cet organisme. La Banque centrale y achètera également de l’or si elle souhaite consolider les réserves d’or », annonce le ministre des Mines et des Ressources stratégiques, Fidiniavo Ravokatra. Effectivement, le ministère de tutelle recense seulement 2 tonnes d’or exporté alors qu’en réalité, Madagascar en exporte au total 20 tonnes chaque année. Dans ce cas, une cinquantaine de comptoirs de l’or seront mis en place dans toute l’île afin de faciliter la traçabilité des produits. Avant juin 2020, quatre Régions vont également bénéficier d’unité de fonderie, notamment Maevatanàna, Dabolava, Betsiaka et Mananajary. En parallèle, le Gouvernement formalisera environ 200 000 orpailleurs d’ici le mois de décembre prochain.
Solange Heriniaina

Au bénéfice du plus grand nombre. Le ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche vient récemment de signer un protocole d’entente avec LLC Elite, une société émiratie spécialisée dans le développement du système agricole, pour le développement d’une exploitation de culture à grande échelle dans le Bas-Mangoky. Toutefois, malgré la venue de cette grande firme dans le pays, aucun petit producteur ne sera mis de côté. « Au contraire, comme la grande majorité de la population active malagasy travaille dans le milieu agricole, de nombreux projets sont en cours de développement pour appuyer l’extension de ses activités. L’exploitation du Bas-Mangoky ne viendra pas ainsi piétiner les activités déjà présentes, mais plutôt les accompagner pour une meilleure évolution. Effectivement, à travers le protocole signé, cette entreprise aura pour obligation d’apporter son savoir-faire ainsi que les innovations technologiques y afférentes, sans oublier le capital d’investissements. D’ailleurs, des superficies seront notamment aménagées pour le développement des domaines agricoles familiaux ou encore l’entrepreneuriat en milieu rural », a expliqué Lucien Ranarivelo, ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, avec de plus amples détails, hier, dans ses locaux à Anosy. La production sera donc à la charge de la société, et la recherche de débouché des produits sera prise en compte par l’Etat.
Outre ces terrains aménagés, ce grand domaine générera également des emplois pour la population locale et améliorer les revenus des ménages dans la Région, plus particulièrement dans le District de Manja. « L’installation des infrastructures dans les zones concernées est en cours de mise en œuvre. La route nationale 9 sera notamment réhabilitée. Un pont sera également construit pour permettre la traversée du fleuve », a précisé le ministre. L’idée étant d’aménager d’ici la fin de l’année près de 5 000 hectares dans la Région. En termes de règlementations, des projets de loi et de cadre légal sont en cours d’élaboration. Il ne faut pas oublier que le contrat définitif ne sera signé qu’après une première année d’activité réussie.
Rova Randria

Nous venons tout juste de tourner la page du lancement officiel de la campagne nationale de reboisement pour cette nouvelle année. A l’occasion du 60ème anniversaire de l’indépendance de la Grande île, 60 millions de jeunes plants seront notamment mis en terre tout au long de la campagne. Une action très louable. Toutefois, pour pouvoir reverdir Madagascar, le reboisement n’est pas la seule solution. En effet, à quoi cela servirait de planter des arbres alors que la coupe et l’exploitation abusive continuent de régner dans toutes les régions du pays ?
Dossier réalisé par la Rédaction

La menace plane toujours sur les forêts de Madagascar. L’initiative de reboiser près de 40 000 hectares par an est méritoire. Toutefois, il ne faut pas oublier qu’annuellement, nous perdons régulièrement au moins 100 000 hectares de forêts naturelles. Jusque-là, aucune action de conservation et de protection concrète n’a été engagée par le ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD). La superficie des forêts qui disparaissent ne cesse d’augmenter. « Des actions expéditives d’application des lois afin de  stopper les défrichements devraient aussi être effectuées en parallèle avec le reboisement, à l’instar de sanctions exemplaires envers les criminels environnementaux. En outre, l’application des lois devra toujours être accompagnée d’action de développement durable et à grande échelle, ce qui permettrait d’impacter positivement sur la réussite de la conservation de nos forêts, à l’exemple du développement du grand Sud pour limiter les migrations, du montage d’une vraie vision sur la gestion durable des ressources naturelles, ou encore une revue de la valeur de nos ressources en biodiversité », suggère l’Alliance Voahary Gasy, un collectif d’organisations de la société civile engagé dans la protection de l’environnement.

Actuellement, plusieurs réserves naturelles comme Menabe Antimena ou encore Ankarafantsika (elles ont beaucoup fait parler d’elles l’année dernière) doivent en effet subir les conséquences de la migration des populations du Sud. Ces migrants brûlent les forêts pour y planter du maïs principalement. Il y a également la fabrication de charbon de bois, principale origine de la déforestation et des feux de brousse dans le pays. A cet effet, le ministère de tutelle a notamment sorti une note interdisant cette activité pour préserver notre patrimoine forestière. Ainsi, seules les personnes en possession d’un domaine forestier peuvent l’exercer. Toutefois, cette interdiction n’a pas vraiment été suivie de près. Les voyages sur les routes nationales le prouvent bien. Effectivement, tout au long des routes nationales 2 et 4, nous pouvons apercevoir des piles de sacs de charbon à vendre. Les quantités sont restées inchangées, que ce soient avant ou après la mise en place de cette mesure interdiction. La non-application des lois laisse ainsi libre cours aux exploitants illicites.
Gaspillage des ressources forestières
Menabe, Antimena et Ankarafantsika sont des réserves naturelles. Pourtant, des personnes osent s’attaquer à elles. Il n’y a rien d’étonnant à ce que les zones forestières qualifiées de « normales » finissent par disparaître au fil des années. Dans la partie sud de Madagascar, dans la région d’Anosy, toutes les forêts risqueront de disparaitre dans les dix prochaines années, si aucune action de conservation n’est lancée par les autorités concernées. Malheureusement, aucune alerte n’est lancée, et la pression est bel et présente, et surtout imminente. « Malgré le reboisement, si les activités d’exploitation abusive de la forêt persistent, toutes les forêts dans la région d’Anôsy pourraient disparaitre. La majorité de la population est habituée à une mauvaise exploitation de la forêt, générant ainsi un gaspillage de cette ressource. Ils pratiquent surtout le " tavy ". Modifiée au cours des dernières années, cette pratique est devenue l’une des plus nocives. Les étapes dans le temps ne sont plus respectées, diminuant ainsi la qualité du sol », se désole Lucas Scherpereel, directeur du Domaine de la Cascade situé à Taolagnaro, une des rares forêts non altérées par les activités humaines.

Pourtant, ce cas de la Région du Sud n’est pas un cas isolé. En effet, la plupart des exploitants forêstiers dans les différentes Régions du pays n’ont aucun savoir-faire agricole, d’où le phénomène du gaspillage. Ils brûlent les forêts pour en faire du charbon afin d’y planter ensuite du maïs ou encore du manioc. Avec ces cultures, le sol devient infertile. De ce fait, ces exploitants  recommencent le processus pour pouvoir cultiver sur une autre parcelle de terres. Ils n’arrivent pas à comprendre les conséquences irrévocables de leurs actes. Le manque de sensibilisation fait que jusque-là, il n’y a aucune prise de conscience évidente de l’importance des forêts pour le pays. Tout ce que ces gens savent, c’est qu’un arbre est synonyme d’argent, et que les revenus sont rares dans la Région. En plus, la demande reste illimitée. « Avec cette pratique, les forêts reculent de plus en plus vite, soit une destruction de près de 50 000 hectares ces dernières années. De plus, les rivières disparaissent également. Sans les arbres, les eaux de pluie n’arrivent plus à s’infiltrer dans la terre, asséchant celle-ci et ses environs. Si cela continue, la culture du riz pourrait complétement disparaître vu qu’il n’y aura plus de sources d’eau pour irriguer les rizières », rajoute le gérant du domaine.

Le basculement énergétique

Quand il est question de destruction des forêts, le basculement énergétique reste un point majeur à aborder. Si nous en sommes toujours là aujourd’hui, c’est parce que nous n’avons pas encore de solutions pérennes pour lutter efficacement contre la déforestation, outre le reboisement massif. Effectivement, les consommateurs ont besoin d’une source d’énergie accessible à leur pouvoir d’achat. Et jusque-là, cette source d’énergie reste principalement le charbon de bois. Et tant qu’il y aura de la demande, il y aura toujours de l’offre pour la satisfaire. Tant que cet effet de cause à effet ne sera pas supprimé ou du moins allégé, la destruction de nos forêts continuera. Le MEDD a notamment déjà lancé l’année dernière, une vente en détail de gaz domestique. Mais actuellement, personne n’a donné suite concernant la période d’essai, si elle a été fructueuse ou non. Pourtant, la mise en place de cette alternative pourrait être vraiment bénéfique pour la préservation de nos forêts. En 2012 par exemple, selon les chiffres exposés par le Fonds mondial pour la nature (WWF Madagascar), il a fallu détruire près de 15 000 ha de forêts pour pouvoir subvenir aux 28 500 tonnes de demande en charbon d’une seule ville. Donc, ces chiffres seraient multipliés au moins par dix pour satisfaire les besoins de tout le pays.
La forêt n’est pas la seule victime
Il s’avère que les problèmes liés à la déforestation ne concernent pas seulement les forêts. Elles ne sont pas les seules victimes. Avec la destruction des zones forestières, les animaux perdent également leur habitat naturel, nuisant considérablement à leur survie. Dans certains pays de l’Afrique, les touristes font des safaris pour pouvoir observer des animaux à leur état sauvage. Malheureusement, à Madagascar, cette activité n’est pas possible. Effectivement, la majorité de la faune présente dans l’île Rouge se réfugie désormais dans les zones protégées comme les parcs ou les différentes réserves. Dans ces zones, ces réseves animaliers sont sûrs de ne pas mourir de faim ou de mourir tout court. Outre la destruction de leur habitat naturel, le braconnage menace également leur bon développement. Il n’y a qu’à voir ce que les pêcheurs ont fait au bébé dauphin malade retrouvé dans la région de Taolagnaro. Aucun réflexe de sauvetage ou autre action n’a été entreprise, sauf de la vantardise sur les réseaux sociaux. Pourtant, les touristes, internationaux ou nationaux, dépensent des sommes faramineuses pour pouvoir observer ces espèces de plus près. Aujourd’hui, même l’espèce emblématique du pays,  notamment le lémurien, est menacé d’extinction. Et la principale cause est la destruction des forêts.

Vu tous ces points, les autorités concernées, ainsi que chaque citoyen, doivent développer d’autres initiatives d’accompagnement du reboisement afin de préserver notre patrimoine naturel mais aussi pour arriver à reverdir Madagascar.

Des critiques constructives de l’AVG
L’Alliance Voahary Gasy soutient l’initiative du ministère de tutelle pour la relance du reboisement à Madagascar. L’AVG déplore de ce fait les critiques négatives éménant des personnes ou organisations qui n’ont rien avancé à ce propos depuis l’indépendance de l’île. Etant donné que certains des membres de l’AVG ont des expériences prouvées en matière de foresterie (Association des ingénieurs forestiers de Madagascar, SAF FJKM, etc…),  l’AVG émet toujours des remarques constructives afin de garantir la réussite d’une telle initiative. Alliance Voahary Gasy en tant qu’Institution a déjà apporté sa contribution le 21 décembre dernier et le fera de nouveau ce mois-ci. Elle encourage que les reboisements se fassent intégralement au mois de décembre afin que les jeunes plants puissent bénéficier des précipitations de toute la saison des pluies. Le suivi de la plantation (regarnissage, pare-feu, démariage, etc.) devra se faire en saison sèche et au moins pendant deux années. C’est une étape tout aussi importante qui mérite également des mobilisations officielles.

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Editorial

  • Sursaut patriotique
    Deux en un ! Deux termes percutants, « sursaut » et « patriotique » symbolisent et incarnent la célébration de la Fête nationale fondée sur le retour à la souveraineté du pays. Deux mots dont le sens évoque réellement la raison d’être de la citoyenneté d’un Malagasy qui se respecte. Le terme « sursaut » se définit, entre autres, par un regain subit qui fait qu’on se dresse brusquement devant conduire à une réaction vive, un élan volontaire d’un ensemble bref à une dynamique de groupe motivé par un sentiment profond d’appartenance.

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