Face à une récente information véhiculée par une source comme quoi les ravisseurs auraient brûlé vive l'une de leurs otages, puisqu'il s'agit de deux femmes à Ambolotarakely-Ankazobe, la Circonscription inter-régionale de la gendarmerie nationale d'Analamanga (CIRGN), était littéralement sortie de ses gonds. Lors d'une conférence de presse à Ankadilalana, hier, la Gendarmerie n'a pas hésité de parler d'une intox aux lourdes conséquences morales sur les victimes, mais aussi sur la population, voire d'une tentative de faire une récupération politique.
Les actions pour limiter l’impact de la pénurie d’eau portent déjà leurs fruits. Après la mobilisation des camions citernes pour remplir les bonbonnes d’eau installées dans de nombreux quartiers, victimes de coupures d’eau fréquentes, la stratégie de l’Etat malagasy est la bonne. En effet, les longues files d’attente au niveau des bornes-fontaines et des bonbonnes commencent à disparaître, créant ainsi un sentiment de sécurité pour la population en matière d’approvisionnement en eau.
Les liaisons maritimes avec les Comores de nouveau fermées. A l'issue du dernier Conseil des ministres qui s'est tenu le 16 octobre, le Gouvernement malagasy a décidé de suspendre les transports maritimes reliant les Comores à Madagascar, et ce jusqu' à nouvel ordre. Cette mesure a été prise en raison d’une nouvelle propagation de l’épidémie de choléra sur l’archipel des Comores. Par contre, le transport par bateau de marchandises stratégiques sera autorisé, avec une interdiction stricte pour les membres d’équipage de sortir à bord. Quant aux transports aériens reliant Madagascar aux Comores et aux autres pays d'Afrique touchés par cette épidémie, ils sont maintenus.
« Le Président exige des sanctions pénales sévères ». Gros titre « à la Une » d’un quotidien de la place en faisant allusion de la déclaration du chef de l’Etat Rajoelina lors d’une cérémonie officielle. Une déclaration que les deux autres quotidiens en font part à leur manière « à la Une » également. En déplacement à Ambohidrabiby, une localité proche de Talata Volonondry, pour le besoin de l’inauguration officielle du nouveau Tribunal de première instance (TPI), Rajoelina Andry mit à profit l’occasion pour dénoncer avec virulence la recrudescence des vols de terrains ces derniers temps.
Echange fructueux. La 7e édition de la « Table ronde économique », qui s’est déroulée hier au Radisson Blu Ankorondrano, illustre le rôle crucial des consultations entre le secteur privé et le secteur public pour établir un climat d'investissement favorable à Madagascar. Cet événement, qui rassemble chaque année plus de 200 acteurs économiques, se déroule dans le cadre d'un partenariat dynamique avec l'Union européenne. L'objectif principal est d'identifier et de promouvoir les réformes nécessaires pour améliorer l'environnement des affaires et encourager les investissements.
Une onde de choc traverse le monde de la musique à la suite à l'annonce du décès tragique de la chanteuse Anne Randrianirina, mieux connue sous le nom de Flash B. Agée de seulement 29 ans, l'auteure de la célèbre chanson « Fausse Joker » a quitté le monde hier, plongeant fans, artistes et musiciens dans une profonde tristesse. Les circonstances de son décès restent floues, bien que des rumeurs circulent concernant un éventuel empoisonnement. Son père a confirmé qu'elle avait été hospitalisée depuis hier matin à l'hôpital de Befandriana-Avaratra, mais les détails concernant sa maladie demeurent inconnus.
La dixième édition du classement Choiseul 100 Africa a été récemment révélée, mettant en lumière les 200 jeunes décideurs les plus influents et prometteurs d'Afrique. Parmi eux, deux entrepreneurs se distinguent particulièrement : Shahim Ismael, PDG d’Inviso Groupe, qui se classe à la 11ème position, et Hasnaine Yavarhoussen, PDG de Filatex, qui occupe la 13ème place.
Renforcer la lutte contre la corruption dans la préservation et la gestion des ressources naturelles. Tel est l’intitulé de l’atelier de consultation thématique qui s’est tenu hier au Carlton dans le cadre de l’élaboration de la Nouvelle stratégie nationale de lutte contre la corruption (SNLCC) 2025-2030.
Les députés et les sénateurs entament depuis mardi la seconde session ordinaire. Conformément à l’esprit et la lettre de la Loi fondamentale dans son Article 75 qui stipule en substance : l’Assemblée Nationale se réunit de plein droit en deux sessions ordinaire par an. La première commence le premier mardi du mois de mai et la seconde le troisième mardi du mois d’octobre. Et la seconde session est consacrée principalement à l’adoption de la Loi des Finances pour l’exercice budgétaire de l’année qui suit. Par analogie du texte, l’Article 75 s’applique aussi aux sénateurs.
Serait-il trop demandé d’attendre de nos parlementaires de primer entre tous pendant toute la durée de cette seconde session ordinaire des actes citoyens. En cette session ordinaire, nous entendons par actes citoyens « que les députés et sénateurs se consacrent aux discussions et aux débats préservant les intérêts supérieurs de la Nation. » Par conséquent, que les débats ayant cours aux petits calculs d’intérêts individuels ou partisans contraires à l’esprit d’un citoyen responsable soient bannis de cette auguste Assemblée. En effet, « être citoyen suppose un sens de responsabilité envers le peuple et la Nation toute entière ». D’ailleurs, l’essence même d’être un député réside dans le fait d’être le « représentant du peuple » (Solombavambahoaka). C’est une mission sacrée ! L’écharpe frappée aux couleurs nationales que chaque parlementaire arbore fièrement à toute cérémonie officielle et solennelle traduit en soi de façon légitime la lourde responsabilité nationale que chaque député et sénateur porte sur leurs épaules.
A chaque début de mandature, les parlementaires se laissent tenter de se livrer à des débats futiles. Apparemment, ils oublient déjà le caractère sacré de leur mission en mettant en avant certains profits personnels au détriment des intérêts de base du pays. Observateurs et concitoyens avertis craignent que les députés nouvellement élus s’adonnent à des séances de débat, à huis clos, loin des oreilles et des yeux indiscrets, exit la presse indésirable, relatif aux avantages en nature entre autres le véhicule tout-terrain (4X4). Certains vont défendre corps et âme la « cause ». D’autres vont brandir le vieux principe basé sur les … droits acquis ! Mais, les droits acquis ne peuvent pas s’asseoir sur la réalité dictée par les contraintes budgétaires en particulier. Devrait-on rappeler que le pays, la très grande majorité de la population, végète dans des conditions de vie misérable. On est non plus pauvres mais misérables. Trop c’est trop de faire supporter le pays des avantages exorbitants de ces élus. On peut aller loin. On aimerait entendre de la bouche des députés le débat sur la restriction budgétaire et cela au nom de la politique d’austérité. Que tout le monde se serre la ceinture ! C’est un thème digne de la grandeur d’âme des parlementaires.
On peut aussi débattre sur la question de la lutte contre la corruption. Le CSI par le biais du Comité ad hoc est en train de boucler l’échafaudage d’une Nouvelle Stratégie de la lutte nationale contre la corruption, N-SNLCC, les parlementaires doivent contribuer à rendre effective cette « lutte » sacrée. L’Assemblée nationale doit cesser d’être partie prenante de la source de blocage à la lutte contre la corruption. Par ailleurs, les tablettes et les mallettes doivent disparaitre totalement des travées de Tsimbazaza.
Ndrianaivo
Deux nouveaux ambassadeurs présentent leurs lettres de créance à Iavoloha.
Le Président de la République de Madagascar, Andry Rajoelina, a reçu hier deux nouveaux ambassadeurs qui ont présenté leurs lettres de créance. Cette cérémonie a eu lieu à Iavoloha, la résidence officielle du Président. Les ambassadeurs en question sont M. Alberto Vecchi, représentant de la République d'Italie, et M. Emmanuel Hategeka, représentant de la République du Rwanda. La présentation des lettres de créance a pour objectif principal de renforcer les relations diplomatiques entre Madagascar et ces deux pays. Le Chef de l’Etat a exprimé son engagement à travailler en étroite collaboration avec ces nouveaux ambassadeurs pour promouvoir des échanges constructifs. Un des domaines prioritaires identifiés pour la coopération est l'agriculture. Des discussions sont attendues sur les changements nécessaires dans ce secteur vital pour le développement économique de Madagascar. La promotion du tourisme est également un aspect crucial de la coopération. Madagascar, avec sa biodiversité unique et ses paysages diversifiés, présente un potentiel énorme. Les ambassadeurs travailleront à développer des stratégies pour attirer davantage de visiteurs, ce qui pourrait avoir un impact positif sur l'économie locale. Enfin, les infrastructures ont été mentionnées comme un domaine clé pour la collaboration. Des projets d'amélioration des infrastructures sont nécessaires pour soutenir le développement durable de Madagascar.
Edgard Razafindravahy en mission à Madagascar. Le secrétaire général de la Commission de l’océan Indien (COI), Edgard Razafindravahy, est actuellement à Antananarivo, la Capitale de Madagascar. Cette visite est marquée par la tenue d'une importante rencontre sur la paix et la sécurité au Carlton hier. Cette mission à Antananarivo représente la première visite d'Edgard Razafindravahy sur son île natale depuis son accession au poste de secrétaire général. Avant de rejoindre la COI, il a occupé le poste de ministre de l'Industrialisation, du Commerce et de la Consommation. Son expérience en tant que ministre lui confère une connaissance approfondie des enjeux économiques et sociaux de la région. Edgard Razafindravahy a été nommé secrétaire général de la COI, devenant ainsi le dixième à occuper ce poste. Il a succédé à Vêlayoudom Marimoutou. Sa nomination a été validée lors d'une session extraordinaire du Conseil des ministres de la COI, qui s'est tenue le 15 juillet dernier. Cette décision a été prise sur proposition du Président de Madagascar. La rencontre au Carlton est considérée comme cruciale pour aborder les questions de paix et de sécurité dans l'océan Indien. La COI, en tant qu'organisation régionale, joue un rôle essentiel dans la promotion de la coopération et de la stabilité au sein des pays membres. Les discussions qui auront lieu durant cette rencontre devraient permettre de renforcer les relations entre les Etats membres et d'identifier des solutions aux défis communs.
Remise de la copie figurée des lettres de créance de Khazamula Lawrence Chabane, nouvel ambassadeur de la République d'Afrique du Sud à Madagascar. Hier, La ministre des Affaires étrangères, Rafaravavitafika Rasata, a reçu une copie figurée des lettres de créance du nouvel ambassadeur de la République d'Afrique du Sud à Madagascar. Cette rencontre s'inscrit dans le cadre du renforcement des relations bilatérales entre Madagascar et l'Afrique du Sud. Les relations diplomatiques entre Madagascar et l'Afrique du Sud ont été établies officiellement le 27 janvier 1992. Depuis cette date, un partenariat solide a été développé, permettant aux deux pays de collaborer sur divers fronts. La coopération a été marquée par des échanges réguliers et des initiatives communes. Lors de cette réunion, plusieurs points clés de la coopération bilatérale ont été abordés, notamment des moyens de renforcer les échanges économiques et culturels et les enjeux régionaux incluant la sécurité et le développement durable. Les discussions ont également porté sur les initiatives à l'échelle internationale qui pourraient bénéficier aux deux nations. Avant cette nomination à Madagascar, le nouvel ambassadeur a occupé plusieurs postes de direction au sein du Département des relations internationales et de la coopération, notamment en tant que directeur Afrique australe. De plus, il a également servi en tant que Troisième secrétaire à l'Ambassade d'Afrique du Sud à Cuba, enrichissant ainsi son expertise en relations internationales.
Le raphia malagasy à l’honneur au salon Magic Sourcing à New York
Le salon Magic Sourcing, qui s'est tenu à New York du 22 au 24 septembre 2024, a permis de mettre en avant l’artisanat malagasy. Le ministère des Affaires étrangères de Madagascar a soutenu cette initiative en offrant une plateforme aux Ateliers Feel Good, qui ont su représenter le pays avec brio. Ces ateliers se sont distingués lors de cet événement en exposant des créations qui révèlent le talent des artisans malagasy. Ces derniers travaillent avec des matériaux naturels, notamment le raphia, pour fabriquer des pièces uniques. Ces créations sont destinées à des maisons de mode et de décoration de renom à l’échelle internationale. La participation au salon Magic Sourcing vise plusieurs objectifs. D'une part, il s'agit de valoriser l’excellence du savoir-faire traditionnel malagasy. D'autre part, elle permet de promouvoir une économie durable et éthique. Les Ateliers Feel Good s'engagent activement dans l’autonomisation des femmes et le développement local, contribuant ainsi à une dynamique positive pour les communautés. Des initiatives sont mises en place pour fournir des opportunités aux femmes artisans. En plus, le soutien à l'artisanat local contribue à la croissance économique de Madagascar.