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Contrairement aux pratiques établies depuis des décennies, les députés devront, cette fois-ci, contribuer à l’achat de leurs véhicules. L’information a été confiée par des sources au sein de l’hémicycle de Tsimbazaza.
En effet, la deuxième session ordinaire du Parlement a démarré à la Chambre basse avec, comme point focal, la discussion sur la Loi des Finances. Mais en marge de ce débat, une autre question occupe les esprits : celle des véhicules 4x4 pour les députés. En effet, comme à chaque mandature, la dotation des véhicules tout-terrain pour les élus refait surface. Depuis l’époque du Premier ministre feu Francisque Ravony, qui avait généreusement offert des véhicules tout-terrain aux députés pour calmer les tensions, cette tradition est devenue presque un droit non écrit. Chaque nouvelle législature semble y avoir pris goût.
L’argument qui revient sur les députés : ce ne sont pas des fonctionnaires ordinaires. Ils exercent un mandat d’une durée limitée, avec des responsabilités multiples et une forte exigence de proximité avec leurs électeurs, surtout dans un pays aussi vaste et géographiquement complexe que Madagascar. Les routes de certaines circonscriptions rurales sont souvent difficiles d'accès, et des véhicules tout-terrain sont indispensables pour assurer leur mission de représentation et de suivi des actions sur le terrain. Dans ce contexte, l’acquisition de véhicules adaptés relève moins du luxe que d'une nécessité logistique.
La nouveauté de cette législature est que les députés devraient participer financièrement à l’achat de ces 4x4, selon nos sources. Certains pourront voir cela comme une mesure d’austérité ou une tentative de réduire les avantages perçus comme excessifs. Toutefois, cette participation financière est le signe d’une évolution positive. En demandant aux élus de contribuer, l’Etat instaure une forme de responsabilité partagée. En effet, une partie de l’indemnité compensatrice de transport sera prélevée pour aider à couvrir les frais, tandis que l’Etat servira de garant pour faciliter l’opération.
Cette mesure, loin de diminuer le statut des députés, renforcerait leur engagement. Il s'agit de montrer qu'ils sont prêts à investir dans leurs outils de travail et partager la charge des dépenses publiques dans un contexte où l'Etat doit gérer avec parcimonie les ressources financières. Cette démarche peut en outre contribuer à améliorer l'image des élus dans l’opinion publique, souvent critiquée pour des avantages perçus comme disproportionnés.
La Rédaction



Hier, au village Zoari situé à Ilafy, la chanteuse Lalatiana et ses musiciens ont livré une répétition exceptionnelle, marquant ainsi un moment fort pour ses fans. Cet événement, très attendu, s'inscrit dans le cadre du retour de la célèbre artiste malagasy sur sa terre natale. Pour célébrer ce retour, Mi’Ritsoka production a décidé de mettre Lalatiana à l'honneur, offrant aux mélomanes une occasion unique de la retrouver sur scène. Ce dimanche, à partir de 15 heures, la grande dame du jazz malagasy se produira sur la prestigieuse scène du Palais des Sports de Mahamasina pour un concert nostalgique inoubliable. Mi’Ritsoka, la maison de production, a promis un spectacle à la hauteur des attentes. « Le concert se tiendra au Palais des Sports Mahamasina. Pour le bon déroulement, nous avons décidé de n’utiliser que la moitié de la grande salle. Ainsi, nous avons mis les bouchées doubles pour garantir un concert spectaculaire et grandiose », a déclaré le premier responsable Mi’Ritsoka Production. Pour cette occasion, Lalatiana sera accompagnée de plus de 12 musiciens et de trois choristes, promettant ainsi une performance riche en émotions. Dans un message à ses fans, la chanteuse a précisé : « Ce sera le seul grand concert que je donnerai au public malagasy cette année. Je ne souhaite pas dévoiler tous les détails concernant le déroulement ou la durée du concert, mais je peux assurer que ce sera un moment spécial. Nous nous engageons à donner le meilleur de nous-mêmes pour ravir le public », annonce la chanteuse
Renom
Lalatiana, véritable figure emblématique de la musique malagasy, n'a plus besoin d'être présentée au grand public. Avec une carrière impressionnante qui s'étend sur plus de trois décennies, la chanteuse a su conquérir le cœur de nombreuses générations grâce à ses nombreux succès intemporels. Ses chansons, souvent chantées en chœur lors de fêtes amicales et familiales, continuent de résonner dans les esprits, témoignant de l'impact durable de son art. Les amateurs de karaoke ne manquent jamais d’ailleurs de réclamer ses titres cultes, que ce soit lors de soirées entre amis ou dans des événements festifs. Malgré sa résidence actuelle en France, Lalatiana demeure une figure centrale de la culture musicale malagasy. Avec déjà six albums à son actif, Lalatiana est la voix qui a bercé les oreilles des fans des années 80 et 90 à Madagascar. Ce concert  promet de raviver les souvenirs et de séduire une fois de plus son public, fidèle à son style romantique et à sa voix chaleureuse. La simplicité et l'émotion qui émanent de sa musique continuent de toucher les âmes, faisant d'elle une artiste d’exception.
Si.R

L’ONG française Zazakely Sambatra, engagée à Madagascar depuis plus de 20 ans, entame un tournant significatif en devenant « Génération Mada ». Ce changement de nom, selon son directeur général, Julian Beck, symbolise une aspiration renouvelée et une volonté d’élargir l’impact de ses actions en faveur de la jeunesse malagasy. A l'origine, Zazakely Sambatra, signifiant « petits enfants heureux », s'était concentrée sur le programme KETSA, qui offrait un accompagnement holistique aux jeunes jusqu'à ce qu'ils atteignent leurs aspirations professionnelles. Cependant, le directeur de Génération Mada souligne que ce modèle, bien qu'efficace, ne suffisait pas à enrayer la spirale de la pauvreté et la vulnérabilité qui touche encore de nombreux enfants à Madagascar. « Au lieu de mettre des pansements sur des plaies, nous devons apprendre aux enfants à marcher », déclare-t-il, affirmant l'importance de préparer la future génération malagasy à prendre les rênes de leur pays. Ce changement de nom et de stratégie s'inscrit dans un contexte plus large. Madagascar, avec plus de 50 % de sa population âgée de moins de 25 ans, fait face à des défis considérables. « La population devrait doubler à l'horizon 2050 », précise Julian Beck, soulignant l'urgence d'interventions efficaces. Dans un pays où les infrastructures et les compétences de l'Etat peinent à soutenir un développement équilibré et inclusif, la mission de Génération Mada devient ainsi cruciale.
Innovation pédagogique
L'ONG propose désormais des innovations pédagogiques reconnues internationalement et s'engage avec diverses structures éducatives qu'elles soient publiques, privées ou associatives. En se basant sur des critères de vulnérabilité, Génération Mada s'efforce d'inclure tous ceux qui souhaitent bénéficier de ses programmes, sans se mêler de politique ou de religion. Notre responsable insiste ainsi sur le fait que « nous voulons inspirer, pas seulement intervenir à commencer par devenir nous-mêmes des acteurs du changement », et que chaque jeune qui bénéficie de ces programmes a le potentiel de devenir un agent de changement dans sa communauté. Le rebranding à Génération Mada représente également un appel à la connexion et la solidarité entre les jeunes du Sud et ceux du Nord. Dans un monde confronté à des crises telles que le changement climatique et les conflits, l’ONG voit Madagascar comme un microcosme des défis globaux. Reflétant une vision optimiste et pragmatique des interventions sociales. Un aspect essentiel de cette démarche est le désir de collaboration. Julian Beck souligne que, dans un contexte où il est souvent difficile de lever des fonds, l'ONG cherche à créer des synergies plutôt que de se battre pour des ressources. « Nous voulons partager nos connaissances sans condition », précise-t-il, insistant sur l'importance d'unir les efforts pour générer un impact significatif.
Hary Rakoto


Drame au sein d'un couple, mardi soir dernier à Toliara. Une jeune femme répondant au nom de Sandra Hortencia Raharinirina, cette ex-résidente de la Commune de Mitsinjo, à Toliara II,  a été assassinée de coups de couteau dans un appartement sis dans un quartier de la cité du soleil. A l'index comme le suspect dans ce meurtre, un policier stagiaire en service au commissariat de Betania, et qui n'est autre que le compagnon de la victime, selon une source policière. Ce dernier est actuellement introuvable après qu'il a pris la fuite, sitôt après le meurtre.
Ce mardi-là,  précisément vers 21h30, la Police fut informée sur le fait que son élément stagiaire, venait d'assassiner son amie. Mais avant que les choses ne se tournent très mal ainsi, du moins pour la victime, les voisins de quartier du couple, ont affirmé l'avoir entendu se disputer violemment, du moins dans des vifs échanges verbaux. Puis, les riverains s'étonnaient du silence suspect en provenance de la maison des protagonistes. Et là, stupeur chez certains riverains en constatant une fenêtre de la maison laissée ouverte alors que la porte principale, elle, est restée verrouillée, depuis l'intérieur, selon une source. Ce qui laisse supposer que le suspect, actuellement recherché par la Police, mais aussi la Gendarmerie, se serait échappé à travers cette fenêtre. En attendant, l'enquête se poursuit tandis que les proches de la victime ont porté plainte pour homicide volontaire.


Franck R.



Ce dixième mois de l’année, promet d'être joyeux avec les nouvelles offres dans le secteur de l'électroménager. A l’instar de la société « Baolai » sise à Analakely, Soarano et Bazar Be Toamasina, fidèle à sa renommée, elle est toujours à la pointe de la technologie. Dans cette optique, elle offre un large panel de possibilités au citoyen lambda. « Nous avons maintenant une nouvelle Télé Led de 12 volts ( 19 – 22 et 24 pouces) qui peut fonctionner avec une batterie (sans courant). Sans oublier, les subwoofer et les micro. Une remise conséquente est déjà effective sur nos écrans plats de marque « Jeyoo », disponible entre 17 et 98 pouces (avec une garantie de 12 mois). Les détails sont à découvrir sur le site web, la page facebook : baolai ou au 033 37 188 88 (heures de bureau) », d'après un responsable. 
D’autres articles y sont déjà disponibles comme les Smart tv et télé led ( Hisense et Toshiba) - Laser Tv ( disponible jusqu' à 120 pouces ) : avec une garantie de 1 an, les friteuses et four multi - fonction, les réfrigérateurs, les panneaux solaires mono et polycristalline, les cuisinières à gaz et électrique, les lave - vaisselles, les congélateurs ( froid actif après le délestage), les synthétiseurs,  les machines à laver smart wi-fi, les climatiseurs, les machines à café à capsule, les mini – chaînes, les tables de mixage, etc. Avec du high- tech, au design tendance de chez Baolai, le quotidien du citoyen lambda sera haut en couleur.






Rendez-vous au Palais des Sports de Mahamasina les 2 et 3 novembre prochains pour vivre le tournoi de basketball 3x3 Alleyhoop, 6ème  édition, organisé par la Team RDJ. Vu le nom de l’organisation, l’ambiance s’annonce déjà démentielle pour les amoureux de la balle au panier. La présentation de l’événement a eu lieu hier au Lab Orange Gare Soarano.  

Après un semblant d'accalmie, le phénomène lié à la contrebande de gazole frelaté refait subitement surface à Toamasina, ces jours-ci. Et il a fallu que la Section de recherche criminelle de la Gendarmerie ou SRC de Fiadanana, dans la Capitale s'est déplacée jusque dans la cité portuaire de l'Est où elle est rejointe par la CRGN, pour diligenter une enquête, avant que le pot aux roses ne soit révélé au grand-jour. L'investigation menée sur place par la SRC Fiadanana, a permis de procéder à une assez importante saisie des dizaines de milliers de  litres de ce carburant frelaté à Toamasina, au cours de la semaine dernière.

Disparaître pendant quelque temps et resurgir après deux semaines. Les rabatteurs ou « facilitateurs » au niveau de nombreux bureaux administratifs sont de retour actuellement. En effet, après les mesures prises par l’Etat de renforcer la surveillance de ses locaux à l’aide de caméra de surveillance ou la mise en place de clôtures, notamment au Palais de justice situé à Anosy, l’activité de ces « chasseurs » de citoyens ayant affaire avec l’administration n’a faibli qu’un petit moment. « L’application stricte des contrôles a permis aux usagers qui ont des papiers administratifs à régler de jouir d’un environnement sain.

Un canal d’évacuation d’eaux usées obstrué. Depuis plusieurs mois, les riverains d’Ampatsakana, Isoraka, cohabitent avec les odeurs nauséabondes provenant des eaux usées débordant d’un canal d’évacuation défectueux, longeant une partie de la rue du quartier. Malgré que, depuis plusieurs mois, la situation dégénère de jour en jour, aucune mesure n’a été prise par les autorités locales, à savoir le Fokontany. De guerre lasse, les habitants, regroupés au sein d’une association de riverains (« Fikambanana Ampatsakana Miray » ou FAM), ont décidé de prendre l’affaire en main. 

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Eau vide !

Entendez bien, on parle de pénurie de cet « élément » vital et indispensable à la vie de tout être vivant sur terre. Mais non de ce terrible virus « SRAS – COV 2 » communément appelé Covid-19 qui a ravagé la planète Terre trois ans passés. Ainsi, faisons bien la nuance entre « eau vide » et « Covid » bien que la résonnance pourrait bien tromper les oreilles. Il s’agit d’une différence de taille à cause d’une consonne et quelques voyelles mais dont les impacts destructifs de ces deux phénomènes sur les êtres vivants, particulièrement sur les humains, sont durement ressentis.

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Editorial

  • L’autre sommet !
     « Un train peut en cacher un autre ! » Au mois d’août prochain, le pays s’apprête à accueillir un autre sommet, celui de la SADC (South African for the Development Community) ou Communauté pour le développement de l’Afrique australe. Madagasikara, de sa situation géographique, fait partie intégrante de l’organisation sous régionale regroupant les Etats de la partie australe de l’Afrique.

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