Publié dans Politique

Autoroute Antananarivo-Toamasina - Les inquiétudes de la société civile dissipées

Publié le jeudi, 05 décembre 2024


Les craintes initiales exprimées par certaines organisations de la société civile quant à l’impact environnemental du projet d’autoroute reliant Antananarivo à Toamasina semblent aujourd’hui apaisées. Une réunion récente entre des représentants du ministère des Travaux publics et plusieurs organisations de la société civile s’est tenue il y a quelques jours et a permis de lever les zones d’ombre qui entouraient ce projet.
Lors de la COP29 sur le climat à Bakou, une cinquantaine d’organisations avait, dans un long communiqué, attiré l’attention, entre autres, sur les risques pour des sites protégés tels qu’Anjozorobe- Angavo et le corridor Ankeniheny-Zahamena. Ces critiques avaient suscité des débats. La présentation technique réalisée par le ministère des Travaux publics, suivie d’un dialogue avec les parties prenantes, a vraisemblablement dissipé ces appréhensions.
Le projet est divisé en une tranche ferme de 80 km jusqu’à Anjozorobe et des tranches conditionnelles de 170 km supplémentaires prévues après 2025. Concernant la tranche ferme, des ajustements ont été faits pour préserver les sites culturels et environnementaux tout en minimisant les impacts sur les rizières. Le tracé ne traversera pas Anjozorobe -Angavo, une décision réaffirmée par le ministère tutélaire dans un communiqué publié en juillet dernier. Ce qui montre et démontre la transparence de celui-ci dans le déroulement de la procédure. Les travaux de cette portion devraient être achevés d’ici décembre 2025.
Pour les tranches conditionnelles, les tracés ne sont pas encore finalisés. Les OSC dansent donc plus vite que la musique lorsqu’elles parlent du tracé passant par le corridor Ankeniheny-Zahamena. Des études approfondies et des consultations avec les parties prenantes seront menées incessamment afin de choisir les itinéraires les plus adaptés, à entendre les explications. L’objectif est de concilier développement et préservation de la biodiversité. Le Gouvernement s’engage fermement à protéger le CAZ et à éviter tout impact négatif sur les écosystèmes sensibles.
Le ministre des Travaux publics, Richard Théodore Rafidison, a réitéré que le tracé ne devrait pas toucher ce site lors d’une visite récente à Toamasina. Des consultations inclusives avec les organisations de la société civile et les ministères concernés se poursuivront, à entendre les explications. Et ce, pour garantir que ce projet devienne un symbole de concorde et non de discorde.
La Rédaction

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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