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Le candidat N°1 du Parti, Asa vita no ifampitsarana, Paul Rakotoarivony, dans la course à la Mairie d’Andriamena, du District de Tsaratanàna, province de Mahajanga, conteste les résultats des élections communales 2024, parvenus au Tribunal administratif de Mahajanga, dans la Commune en question. « En effet, insiste-t-il, ce fut moi qui a obtenu le plus grand nombre de voix…Il n’y a eu aucune contestation, lors du dépouillement !». Contrairement  à ce qui a été remis au Tribunal administratif concerné qui a octroyé  ses résultats donnant la victoire au candidat numéro 2. Les attentions sont invitées à remarquer que les dossiers envoyés, d’Andriamena, respectivement à la CENI, au SRMV, au ministère de la Décentralisation et au Tribunal administratif de Mahajanga, selon notre interlocuteur, sont les mêmes.

Seulement, à la grande surprise de Paul Rakotoarivony, les contenus des  documents parvenus au  Tribunal administratif concerné  - donnent le plus grand nombre de voix au candidat N°2, pourtant au deuxième rang  lors du dépouillement à Andriamena,  et de ce fait - sont différents de ceux adressés à la CENI, du SRMV et des archives des bureaux de vote !

Paul Rakotoarivony porte plainte, entreprend des  investigations, et affirme avoir découvert que «  certains documents parvenus au Tribunal administratif en question, comportent des faux : les  chiffres sont modifiés et les  signatures fausses ! »

Les membres des bureaux de vote confirment cette version lors d’un point de presse. Paul Rakotoarivony a déposé une plainte contre l’auteur de cette infraction à la Loi, au Tribunal de Première instance d’Ambatondrazaka à ce sujet.

Par ailleurs, les membres des bureaux de vote d’Andriamena refusent aussi d’avoir été signataires des documents –«  truqués » - parvenus au Tribunal administratif de Mahajanga. Et acceptent d’être photographiés, devant la presse,  avec le plaignant. Tout comme les deux candidats-concurrents dont l’un «ancien député de Tsaratanàna et l’autre de l’IRMAR . L’affaire est au niveau du Conseil d’Etat.                                                     

Nandrasana

 

      

 

Coup de tonnerre. Le Sénat français vient d’entériner une mesure aux allures de séisme pour tout un pan de l’économie numérique locale. En effet, l’interdiction totale du démarchage téléphonique à compter de l’année 2026 est saluée en métropole comme une victoire contre le harcèlement commercial. Mais c’est tout un pilier entier de l’économie « offshore » qui s’apprête à trembler dans la Grande île. A Madagascar, où le secteur des centres d’appel fait travailler des milliers de jeunes, avec des estimations indiquant qu'il pourrait atteindre jusqu'à 80.000 emplois cette année.

Cette nouvelle soulève autant d’inquiétudes que d'interrogations. « On comprend que ce soit pénible pour les particuliers français de se faire appeler dix fois par jour. Mais ici, ces appels, c’est notre pain quotidien », témoigne Lova, 27 ans, télé-opérateur dans un petit call center sis à Itaosy. Pour lui, comme pour beaucoup de jeunes diplômés, parfois sans autre perspective d’emploi, le centre d’appels constitue un filet de sécurité sociale, aussi précaire soit-il. Si les grandes entreprises d’externalisation comme Webhelp, Vivetic ou encore Konecta (anciennement Comdata) semblent plutôt sereines, c’est une autre histoire pour les micro-structures et prestataires indépendants qui vivent principalement de la prospection téléphonique « B to C » (« Business to Consumers »),qualifiant les relations de professionnels vers des consommateurs finaux.

 

Tarissement des missions

« Ce sont surtout les petits "call centers" de couloir qui vont payer cher, parce qu’ils bossent presque uniquement sur du démarchage pur, donc vers les particuliers. La raison étant que le taux de transformation de ces démarchages en vente ou en rendez-vous est infime. Ce qui représente un risque de non atteinte d’objectif qui n’intéresse pas les grandes enseignes », confie un ancien cadre dirigeant de Konecta, sous couvert d’anonymat. Dans les grandes enseignes, le démarchage ne représente qu’environ 10 % de l’activité globale, sans compter les prises de rendez-vous « B to B » (« Business to Business »)  qui échappent aux contours de la nouvelle loi. Ces dernières pourront donc continuer à exister sous des formes indirectes. Néanmoins, à court terme, l’impact ne sera pas nul. L’interdiction française risque en effet de servir d’exemple à d’autres pays européens, ce qui pourrait accentuer le tarissement des missions déléguées vers des plateformes « offshore ». « Si cette nouvelle mesure s'étend à la Belgique ou à la Suisse, on sera perdu », résume crûment Faniry, manager dans un centre d’appels indépendant d’Ambodivona. Il reste à savoir si le secteur saura pivoter vers d'autres formes d’externalisation plus durables comme le support client, l’animation de communautés ou encore la gestion de contenus digitaux. Mais la transition ne sera pas simple pour tout le monde. En attendant, une partie de la jeunesse malagasy risque de voir disparaître, encore une fois, un maigre mais vital débouché professionnel. « On est toujours les premiers à trinquer quand les riches décident de changer les règles », conclut Lova, désabusé.

 

 

 

 

La Grande île prépare activement sa représentation à la Coupe du monde de slam-poésie 2024, qui s’est ouverte hier dans la capitale française. Arrivé à Paris dimanche dernier, le champion national, connu sous le nom d’Orad, de son vrai nom Radoniaina Ravalison, sélectionné pour porter haut les couleurs de Madagascar lors de cette compétition d’envergure internationale, se dit être prêt pour le grand défi.

La finale du Championnat national, organisée en décembre 2024 par l’association Madagaslam, a couronné le jeune homme comme le meilleur poète-slameur malagasy de cette année. Son talent et son engagement lui ont permis de se hisser à cette étape prestigieuse, où il aura l’opportunité de représenter son pays sur la scène mondiale. Ce mercredi, c’est sur l’estrade du Temple de Belleville, dans le 20e arrondissement de Paris, que le jeune artiste prendra la parole pour la première manche du tournoi. La compétition réunit des finalistes venus de plusieurs pays, entre autres la Russie, la France, le Royaume-Uni et la Belgique.

Chacun des participants devra présenter six textes originaux, écrits et interprétés par eux-mêmes, dans un cadre volontairement épuré où il n’y aura pas de décor, ni de costumes, ni d’accessoires, seulement la parole et l’émotion. La règle impose également un temps de parole limité à trois minutes par poème, encourageant la concision et l’intensité dans l’expression. Malgré la simplicité du cadre, l’enjeu est de taille pour notre candidat, qui a exprimé sa détermination à relever ce défi. Confiant, il avance que ses textes, porteurs de messages forts sur la société, la culture et l’identité malagasy, lui permettront de défendre avec authenticité l’honneur de Madagascar.

La participation de la Grande île à cette compétition, pour la quatorzième fois, témoigne de l’engagement continu de la jeunesse malagasy à promouvoir la poésie et l’art sous toutes ses formes. Au-delà de la compétition, cette aventure internationale est une vitrine précieuse pour la culture malagasy, permettant de mettre en lumière le talent local sur une scène mondiale. Elle constitue également une occasion unique de tisser des liens avec d’autres artistes, d’échanger des idées et d’enrichir la scène artistique nationale. La présence d’Orad, porteur d’un message d’espoir et de fierté, incarne cette volonté de faire rayonner Madagascar par la parole et la créativité. La compétition se poursuivra jusqu’au 1er juin, et tous les regards seront tournés vers le jeune slameur malagasy, dont l’engagement et le talent promettent de marquer cette nouvelle édition de la Coupe du monde de slam-poésie.

Si.R

L'affaire qui remonte jeudi dernier, reste à la fois une énigme et délicate. Un jeune père de famille, prénommé T., a succombé, probablement à la suite d'une agression, faits survenus jeudi dernier à Ambohipo. A la morgue d'un hôpital de Toamasina, ville natale de la victime, des bleus et des ecchymoses auraient été observés sur son corps, selon une source. De son côté, l'épouse du concerné, aurait expliqué à la famille que celui-ci se serait suicidé.

 

Renforcer le partenariat et les campagnes de réparation pour éliminer la fistule obstétricale à Madagascar d’ici 2030. Chaque année, le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) mobilise 250 millions de dollars en marge du programme d’élimination de la fistule obstétricale. Une maladie où les patientes sont victimes de discrimination venant de la communauté et de la famille. Ces femmes sont condamnées à la dépression, à l’isolement social et à une pauvreté accrue.

Depuis 2010, environ 12.291 femmes sont réparées grâce à la chirurgie. Cependant, beaucoup sont encore atteintes de la maladie, notamment dans les brousses où les sensibilisations y afférentes sont insuffisantes. 

 

La société civile prend les devants. Face à une situation nutritionnelle alarmante, les parlementaires et les organisations de la société civile (OSC) redoublent d’efforts pour mobiliser tous les acteurs, y compris les jeunes, dans une lutte résolue contre la malnutrition à Madagascar. Avec 39,8 % des enfants de moins de 5 ans souffrant de malnutrition chronique et 7,7 % de malnutrition aiguë, le pays fait face à un défi de santé publique sans précédent. A l’horizon de 2030, l’objectif est d’abaisser le taux de malnutrition chronique à 25,9 % et celui de la malnutrition aiguë à 3 %. Toutefois, ces ambitions nécessitent des réformes profondes du système alimentaire, pour garantir un accès équitable à une alimentation diversifiée et nutritive.

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L’autre … mère 

On venait de célébrer, du moins pour ceux ou celles qui ont pu avoir les moyens de le faire, la « Fête des mères », de rendre hommage à toutes les mamans. Hommage juste, normal, légitime et que sais-je encore pour témoigner un minimum de geste de redevabilité à l’égard de celle qui est la source de vie de l’humanité. Lorsqu’un homme ou une femme réussit dans la vie, la première personne qui surgit dans sa pensée est bien souvent sa mère, bien avant son épouse ou son mari.  Souvenons-nous de cette image pathétique ou émouvante lors de la finale de la Coupe du monde au Qatar du 20 novembre au 18 décembre en 2022. Une finale que l’Argentine de Lionel Messi remportait. Lors de la remise solennelle de la coupe, les joueurs de l’Argentine, dirigés par Messi, ont été accompagnés respectivement par leurs mères ou leurs grand-mères.

 

Plus ou moins louable. Deux ans après avoir laissé en suspens des centaines de passagers lésés, Madagascar Airlines annonce enfin le déploiement d’un dispositif structuré de remboursement progressif pour les billets annulés remboursables. En clair, ceux qui attendent leur dû depuis avril 2022 devront encore patienter jusqu’au 30 novembre 2025 pour espérer voir la couleur de leur argent. « On nous a baladés pendant des mois sans réponse. Là, c’est presque une blague de lire qu’ils s’organisent enfin », s’indigne Tojo, un ancien client qui avait réservé pour un voyage familial annulé en juillet 2022.

« Très heureux et fier d'avoir été sélectionné pour exposer ma série "Madagascar, Terre des Esprits" lors de la 37ème édition du Festival international du photojournalisme baptisé "Visa pour l'image" qui aura lieu à Perpignan (France) en septembre 2025. Une première participation pour Madagascar », a posté Rijasolo sur sa page Facebook. 

 

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ACTU-BREVES

Aires protégées : cinq sites emblématiques bénéficiaires du programme FAMINDRA. 

Madagascar, terre de biodiversité exceptionnelle, voit ses efforts de conservation renforcés grâce au lancement officiel du programme Faritra arovana mirindra (FAMINDRA). A l'occasion de la Journée de l'Europe, Madagascar national parks (MNP), en partenariat avec la Fondation pour les aires protégées et la biodiversité de Madagascar (FAPBM) et le bailleur de fonds KfW, a annoncé le début de ce projet ambitieux. FAMINDRA vise à améliorer la gestion durable et inclusive de cinq sites emblématiques : le parc national de Marolambo, la réserve spéciale de Midongy du Sud, le parc national de Kirindy Mitea, le parc national de Nosy Ve Androka et la réserve spéciale d’Andohahela. Ces cinq aires protégées, riches en biodiversité unique au monde, jouent un rôle crucial dans le maintien des équilibres écologiques de l'île. Le programme FAMINDRA reconnaît l'importance de préserver non seulement la faune et flore exceptionnelles de ces sites, mais aussi de garantir le bien-être des populations riveraines qui dépendent directement des ressources naturelles de ces espaces. Il est axé sur deux objectifs principaux, d’abord mettre en place des mécanismes plus efficaces pour la protection de la biodiversité et la lutte contre les menaces telles que le braconnage, la déforestation illégale et l'exploitation non durable des ressources. Ensuite, créer des mécanismes permettant aux communautés locales de participer activement à la gestion des aires protégées et de bénéficier directement des retombées économiques et sociales liées à leur conservation.

 

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Editorial

  • Sursaut patriotique
    Deux en un ! Deux termes percutants, « sursaut » et « patriotique » symbolisent et incarnent la célébration de la Fête nationale fondée sur le retour à la souveraineté du pays. Deux mots dont le sens évoque réellement la raison d’être de la citoyenneté d’un Malagasy qui se respecte. Le terme « sursaut » se définit, entre autres, par un regain subit qui fait qu’on se dresse brusquement devant conduire à une réaction vive, un élan volontaire d’un ensemble bref à une dynamique de groupe motivé par un sentiment profond d’appartenance.

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