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Antananarivo se prépare à accueillir la troisième édition de « Tana Design Week ». Cet événement incontournable, consacré au secteur de l'artisanat, du design et de l’innovation s'étendra exceptionnellement sur trois semaines, notamment du 28 juin au 19 juillet prochain. Cette année, la manifesttion se concentrera sur le thème évocateur : « Le génie des plantes ». Ce choix thématique interroge la place du végétal dans le design et la création contemporaine, invitant les participants à redéfinir leur rapport à la nature. 

Face à la recrudescence des actes d’insécurité dans la localité de Toamasina, ces dernières semaines, l’Etat a décidé de hausser le ton. Une réunion de l’Organe mixte de conception (OMC), à la fois au niveau national et régional, s’est tenue dans l’enceinte du Centre d’Instruction et d’intervention spécialisée (CIIS), anciennement Génie militaire, de la capitale du Betsimisaraka hier. Une initiative qui témoigne de la volonté claire des autorités de reprendre le contrôle de la situation sécuritaire dans l’Est du pays.

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ACTU-BREVES

Le Centre de commandement bénéficiera d’une connectivité optimale lors du 5e sommet de la COI.

Dans le cadre des préparatifs du 5ᵉ Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Commission de l’océan Indien (COI), prévu à Antananarivo le 24 avril prochain, le ministère des Affaires étrangères a signé un protocole d’accord avec le Groupe AXIAN. La cérémonie de signature a eu lieu au Centre de commandement opérationnel « Sommet COI 2025 » du Stade Barea Mahamasina. Ce protocole d’accord a pour objectif principal de garantir une connectivité optimale durant le sommet, à travers des solutions techniques et logistiques adaptées. Parmi les initiatives prévues, l’installation d’un réseau Wi-Fi sécurisé au sein du centre de commandement, l’offre d’une connexion internet à haut débit pour les participants au centre de conférences, ainsi que la mise à disposition de forfaits de télécommunications spécifiques pour les organisateurs de l’événement. De plus, un effort particulier sera consenti à l’approvisionnement en carburant afin de répondre aux exigences logistiques nécessaires. Lors de sa prise de parole, la ministre des Affaires étrangères a mis en avant l’importance de cette collaboration public-privé qui est essentielle pour assurer le succès de l’événement. En effet, ce partenariat stratégique vise à réunir les expertises et ressources de chaque partie pour favoriser un déroulement sans accroc de ce sommet de haut niveau.

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La UNE du 050425

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La une du 04 avril 2025

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Paradigme spécial !

Les Partenaires techniques et financiers (PTF), délégation de l’Union européenne, France, Royaume Uni, Allemagne, Japon, Corée du Sud, Etats-Unis, Canada englobés dans ce qu’on appelle la  Communauté internationale s’interrogent pourquoi la Grande île ne parvient-elle pas à se décoller ! Ils ont adressé à l’intention des dirigeants du pays, des leaders politiques, des intellectuels, de la presse, de l’opinion publique en général, une étrange sinon inédite lettre leur posant la question : « pourquoi Madagascar se trouve-t-il dans de telle situation ? ». Une situation de misère intenable alors que le pays dispose des atouts divers et multiples que certains n’en peuvent pas se permettre d’avoir entre les mains ! En fait, il s’agit concrètement d’une interpellation directe de la Communauté internationale à l’encontre des dirigeants et des responsables à tous les niveaux du pays. Une mise en réflexion de chacun sur la gravité de la situation dans laquelle les 30 millions de Malagasy sont plongés malgré eux.  Une sonnette d’alarme qui normalement doit éveiller la conscience nationale.

La Grande île est un pays béni des Dieux si l’on peut s’exprimer ainsi ! Une grande île d’une superficie de 587.041 km2 à l’intérieur de laquelle vivent 30 millions (au plus) d’habitants, Madagasikara dispose de grands espaces qui ne demandent qu’à être exploités et valorisés. L’archipel du Japon avec ses 378.000 km2 doit abriter 124 millions d’hab. On suppose facilement la valeur ajoutée d’une parcelle de terrain. Alors que, le Japon se trouve parmi les trois ou quatre premières puissances économiques et technologiques du monde. Sans commentaires !

Le sous-sol malagasy regorge d’immenses richesses. Des gisements miniers sinon des réserves naturelles  en grande partie non exploitées, existent en grande quantité. Inutile de les citer nommément, il suffit de prendre au hasard quelques échantillons pour s’en convaincre. L’or, métaux rares, nickel, sable ilménite, des réserves pétrolières, des pierres précieuses, etc. Depuis l’époque coloniale, des exploitations souvent illicites voire sauvages ont été faites sans que le pays ait pu bénéficier le moindre centime. 

Les réserves naturelles en faune et flore s’évaluent en quantité et en qualité (endémiques) inestimables. Des espèces protégées qui ne se trouvent nulle part ailleurs ! Sans oublier des espaces naturels riches en biodiversité qui attirent les touristes fortunés des pays riches, … 

Les Malagasy souffrent d’insuffisance alimentaire et malnutrition alors qu’il existe des espaces géographiques immenses pouvant être transformés en zones de productions agricoles importantes. A Madagasikara, il n’y a pas de conflits armés, en externe ou en interne. Un pays paisible devant être propice aux actions de développement.

Alors, pourquoi ? C’est la grande question sans réponse des observateurs ! Devrait-on recourir à un paradigme spécial ? Pas forcément ! Un minimum de réflexion suffit pour soutirer un brin d’éléments qui au final peut nous conduire à un début de compréhension. Le taux de productivité d’un Malagasy est l’un des plus faibles au monde. Et cela à cause du « moramora » traditionnel. On suit le rythme de la charrette à bœufs. La corruption et autres détournements infectent l’administration publique. Une bataille qui est loin d’être gagnée malgré les bonnes intentions. Les dirigeants politiques perdent l’essentiel de leur temps à se chamailler. Des « guerres » stériles qui mènent le pays nulle part ailleurs.

Ndrianaivo

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Actu-brèves

 

Retour des reliques de l’Ampanjaka Toera. La cérémonie de rapatriement des reliques de l'Ampanjaka Toera, ainsi que des deux militaires qui l'accompagnaient, marquera un moment historique pour Madagascar. Prévue pour ce 14 avril à Paris, cette cérémonie se déroulera dans un cadre solennel, avant que les reliques ne soient transportées à Antananarivo, la Capitale malgache. Conformément aux dispositions du dernier Conseil des ministres, les objets sacrés seront d'abord conduits à l'ambassade de Madagascar à Paris en attendant leur vol vers leur terre natale. Cet événement, d'une grande portée symbolique, sera honoré par la présence de plusieurs rois de Madagascar, qui participeront à la cérémonie officielle prévue à Antananarivo. Une fois arrivées dans la Capitale, les reliques seront ensuite transférées à Belo sur Tsiribihina. Le Gouvernement malgache, par l'intermédiaire du ministère de la Communication et de la Culture, a déployé des efforts considérables pour organiser cette restitution, mettant en lumière l'importance de l'héritage culturel dans l'identité nationale. Le rapatriement des reliques de l'Ampanjaka Toera représente non seulement un retour physique d'objets sacrés, mais aussi une réaffirmation des valeurs et de l'histoire qui unissent le peuple malgache. Ce moment est attendu avec impatience par la nation, qui voit en lui une occasion de célébrer son passé et d'affirmer son identité culturelle sur la scène internationale.

 

Projet de parc solaire sur la rocade Tsarasaotra – Ivato, des expropriations à venir. Il y aura des changements significatifs sur cette zone, avec l'annonce récente du Conseil des ministres concernant l'expropriation de terrains appartenant à des propriétaires et habitants de la région. Ce décret, qui déclare d'utilité publique les travaux associés à l'installation d'un parc solaire de 100MW et à l'aménagement du projet Lac Iarivo, marque une étape cruciale dans le développement durable de la zone. Les expropriations concerneront les terrains et bâtiments situés le long de la rocade, entre le PK 2,5 et le PK 5,9, et pourront être réalisées à l'amiable ou selon les procédures formelles liées à l'utilité publique. Ce projet de parc solaire, initialement prévu pour être installé sur le lac d’Ivato, a été redéployé vers la zone de Tsarasaotra après une étude de faisabilité approfondie. Cette décision témoigne de la volonté des autorités de maximiser l'impact positif du projet sur l'environnement tout en répondant aux besoins énergétiques croissants de la région. Le site, qui doit être opérationnel avant le Sommet de la communauté de développement d'Afrique australe (SADC), est un élément clé de la stratégie de développement durable et de transition énergétique du pays.

 

Invasion de criquets migrateurs, mise en place d’une base aérienne mobile. Face à l'invasion acridienne qui dévaste les cultures agricoles dans la Région d’Anosy à Madagascar, une opération d'urgence a été lancée. Le Gouvernement malgache, en collaboration avec la FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture), a mobilisé le Centre de lutte antiacridienne de Madagascar (IFVM). Cette intervention rapide vise à éradiquer les essaims de criquets qui menacent la sécurité alimentaire de la population. Selon les autorités, plus de 2 000 hectares de terres agricoles ont déjà été traitées par pulvérisation aérienne, notamment à l'aide d'hélicoptères, ciblant des zones cruciales comme les champs de sisal à Berenty. Des équipes au sol ont également mené des opérations de pulvérisation dans d'autres Régions touchées, à Belambo et Anjahamahavelo. Pour optimiser l'efficacité de la lutte, une base aérienne mobile, équipée d'un hélicoptère Airbus AS 350 B3, a été déployée pour soutenir les interventions terrestres. Cette action s'inscrit dans le cadre d'un programme national de lutte antiacridienne ambitieux, s'étendant sur quatre ans (2024-2028), dont la phase actuelle (2024-2025) concentre ses efforts sur l'éradication de cette menace actuelle. L'ampleur de l'opération souligne l'urgence de la situation et la détermination des autorités à protéger les récoltes et les moyens de subsistance des populations affectées.

 

L'Union européenne (UE) et Madagascar entretiennent un partenariat solide et stable qui se renforce alors que d'autres acteurs sur la scène internationale adoptent des mesures protectionnistes. Alors que les Etats-Unis imposent des droits de douane de 47 % sur les produits malagasy, l'UE se positionne comme un partenaire commercial privilégié, offrant un accès sans précédent au marché européen. Roland Kobia, ambassadeur de l'UE auprès de Madagascar, a souligné l'importance de cette relation en rappelant que l'UE accorde depuis des années un accès préférentiel à ses marchés grâce au régime « Tout sauf les armes » et à l'accord de partenariat économique. Avec l'Europe, représentant le premier client de Madagascar et absorbant 30 % de ses exportations, cette relation est cruciale pour l'économie malagasy. Kobia a précisé que des milliers de produits malagasy peuvent entrer sur le marché européen sans droits de douane ni restrictions quantitatives, ce qui ouvre les portes d'un marché de 450 millions de consommateurs disposant d'un fort pouvoir d'achat. Cette dynamique souligne non seulement le soutien économique que l'UE apporte à Madagascar, mais aussi la prévisibilité et la fiabilité de ce partenariat face aux incertitudes du commerce mondial. En effet, l'UE se positionne non seulement comme un partenaire commercial, mais aussi comme un allié stratégique, œuvrant pour le bien-être des producteurs et des consommateurs malagasy dans un monde économique en perpétuelle évolution.

Coup de massue. L’annonce par l’administration Trump d’une hausse drastique des droits de douane sur les importations malagasy, atteignant désormais 47 %, a provoqué une onde de choc à Madagascar. Cette décision place le pays parmi les plus touchés par ces mesures protectionnistes, aux côtés du Cambodge (49 %), du Vietnam (46 %) et du Sri Lanka (44 %). Pour rappel, la Grande île qui exporte principalement des textiles, des produits agricoles comme la vanille et le litchi, ainsi que des objets artisanaux vers les Etats-Unis, bénéficiait jusqu’ici d’un droit de douane oscillant entre 10 et 15 %. 

Cette augmentation soudaine constitue une menace directe pour les industries locales qui dépendaient largement du marché américain. En 2023, Madagascar a exporté pour environ 420 millions de dollars de biens vers les Etats-Unis, dont plus de 250 millions de dollars issus du secteur textile. Avec cette hausse des tarifs, les produits malagasy deviendront moins compétitifs, mettant en péril plusieurs milliers d’emplois. « Cette décision est un coup dur pour notre secteur. Nos marges sont déjà faibles et une telle augmentation des droits de douane pourrait nous exclure du marché américain », explique le directeur d’une entreprise textile d’Antananarivo. 

La filière textile, qui représente plus de 100 000 emplois directs dans les zones franches, est la plus exposée. De nombreux industriels s’inquiètent des conséquences à court terme de cette politique protectionniste. « Si nos clients américains doivent payer près de 50 % de taxes supplémentaires, ils iront voir ailleurs, et nous devrons réduire notre production », alerte la gérante d’une entreprise d’exportation de textile. Certains acteurs redoutent même des fermetures d’usine, ce qui aggraverait le chômage dans un contexte économique déjà fragile. 

Diplomatie économique

Mais au-delà du textile, les exportateurs de produits agricoles sont également en difficulté. La vanille, dont 80 % de la production est destinée aux Etats-Unis et à l’Europe, pourrait subir une forte baisse de compétitivité sur le marché américain. « Nous sommes déjà confrontés à des fluctuations de prix, si en plus on nous impose 47 % de taxes supplémentaires, nous risquons de perdre nos acheteurs », se désole un exportateur de vanille à Sambava. 

Ainsi, conscients des enjeux, une réunion d’urgence s’est tenue hier au ministère des Affaires étrangères, réunissant plusieurs membres du Gouvernement, dont la ministre des Affaires étrangères Rasata Rafaravavitafika, la ministre de l’Economie et des Finances Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison et le ministre de l’Industrialisation et du Commerce David Ralambofiringa. L’objectif était d’évaluer l’impact de cette nouvelle mesure sur l’économie nationale et de définir des stratégies pour défendre les intérêts du pays.

« Le Gouvernement malagasy entend mobiliser tous les leviers diplomatiques et commerciaux pour obtenir une révision de ces mesures et garantir un accès équitable des produits malagasy au marché américain dans le respect de la réciprocité souhaitée par le Gouvernement des Etats-Unis d’Amérique », rajoute un communiqué publié hier dans la soirée par la porte-parole du Gouvernement Mara Donna Volamiranty. 

Le même communiqué rajoute que par ailleurs, une démarche diplomatique a immédiatement été engagée auprès de l’ambassadrice des Etats-Unis à Madagascar pour demander des clarifications sur ces nouvelles mesures. « Aussi, le Gouvernement malagasy entend mener un dialogue constructif entre les deux pays », y lit-on. 

« Tout dépendra de notre capacité à renégocier les termes de l’AGOA », confie un responsable au sein du ministère du Commerce. L’AGOA (African Growth and Opportunity Act) permettait jusqu’ici aux exportateurs africains, dont Madagascar, de bénéficier de conditions préférentielles sur le marché américain. Si les négociations échouent, les entreprises locales devront se tourner vers d’autres débouchés, notamment l’Europe et l’Asie, pour compenser la perte du marché américain.

 Ainsi, dans l’attente d’une issue favorable, les opérateurs malagasy restent suspendus à l’évolution de la situation. « Nous espérons une révision rapide de ces mesures, sinon c’est tout un pilier de l’économie nationale qui risque de s’effondrer », conclut notre industriel du secteur textile.

 

 

 

Entre la date du 24 mars et le 30 mars dernier, jamais on n'a assisté à une telle recrudescence des accidents de la circulation dans la Capitale et ses environs. Car dans cette unique période, ces accidents ont provoqué la mort de deux personnes et des blessures chez 26 autres, selon une source policière.


Pour revenir dans le cas de ces accidents mortels, il s'agissait de simples accidents sans délit de fuite, ni conduite en état d'ivresse. Cependant, on en a enregistré 7 cas pour cette catégorie.
Mais ce sont plutôt les accidents matériels et corporels qui ont le plus défrayé la chronique ces deux derniers jours.  C'était justement le cas hier à Mandroseza où un carambolage a causé de graves blessures chez une piétonne. Là, un vieux camion surchargé avait été lâché par ses freins en pleine descente, dans les parages de la société ATOM. Résultat : le poids lourd a donné un coup de bélier au deux « taxis-be » se trouvant devant lui. Les dégâts ont été très importants. On peut dire que sans la présence de ces deux véhicules de transport en commun, le camion fou aurait sans doute provoqué une hécatombe.

Or, c'est justement et presqu'au même endroit qu'une camionnette de fabrication chinoise a fait aussi des siennes, l'avant-veille de cela, faisant pour sa part plus de 5 blessés graves et des destructions aux coûts incalculables dans cet autre carambolage. Aussitôt, le commissaire central de Tsaralalàna, Manitra Fleurys Razafindahy a tiré la sonnette d'alarme. Il exhorte et responsabilise les usagers de la route, notamment devant l'incompatibilité de l'alcool et de la conduite, mais aussi sur  l'importance de l'entretien des véhicules en circulation dans cette ville. Il a mis l'accent sur la conduite en état d'ivresse en déplorant et dénonçant l'attitude de certains automobilistes alcoolisés. Souvent, ces derniers savent cacher qu'ils sont ivres. Or, une fois qu'ils quittent un check-point de la Police ou de la Gendarmerie, ces conducteurs se livrent à des excès de vitesse, selon le patron de l'Hôtel de Police du centre-ville.

F.R.

Le secteur des fruits et légumes mis en avant. Le renforcement de capacité des coopératives et petites et moyennes entreprises (PME) malagasy fait partie des stratégies à adopter pour faciliter leur accès aux marchés internationaux, notamment ceux européens. « L’exportation des produits agricoles, surtout les fruits et légumes, sur le marché de Rungis en France est actuellement en gestation. Madagascar a beaucoup de potentiels puisque la plupart de la population vit en milieu rural », reconnait Frederick Muia, directeur du Bureau pays de l’OIT dans la Grande île. Mais pour ce faire, il faudrait suivre les normes internationales requises et respecter les conditions de travail des paysans producteurs, d’où l’importance de la promotion du travail décent auprès des coopératives agricoles et PME, d’après Hanitra Fitiavana Razakaboana, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Fonction publique. D’ailleurs, le dernier Conseil des ministres en date du 2 avril a adopté le décret portant application de certaines dispositions de la loi n° 2023-016 du 11 août 2023 régissant les sociétés coopératives à Madagascar. L’appui aux coopératives agricoles et PME s’imposent afin qu’elles puissent proposer des produits compétitifs sur le marché européen.

 

Coopération Sud-Sud et triangulaire

Une initiative du Bureau pays de l’OIT dans la Grande île, celui de Kenya et celui de la France. Une session de plaidoyer et de dialogue social s’est tenue hier à l'hôtel Ibis d'Antananarivo. Cet évènement marque un tournant significatif dans la coopération Sud-Sud et triangulaire entre Madagascar, le Kenya et la France. Une occasion de renforcer les capacités des coopératives et PME malagasy et kenyanes, afin de contribuer à la promotion de l’emploi décent et de faciliter l’exportation des produits agricoles vers le marché de Rungis en France. Une délégation malagasy a déjà effectué une visite au Kenya pour tirer les bonnes pratiques et expériences en la matière. Les Kenyans feront également de même, avant la visite à Rungis, le plus grand marché européen en matière de fruits et légumes. Ceci afin de nouer des partenariats entre les producteurs et importateurs. Notons que Madagascar a signé un accord commercial avec l’Union européenne, tout comme le Kenya. L’exploration des marchés en Afrique est également en perspective, suite à la signature de l’accord commercial conclu avec les pays africains...

Patricia R.

 

 

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Editorial

  • Restitution et restitution !
    La première est nette et franche, la seconde incertaine. L’une est le fruit d’une diplomatie combative, l’autre bien qu’éclatante ou bénéficiant d’un tapage médiatique au départ (2018), s’évapore en cours de route pour disparaitre sur l’écran de radar et dont les raisons échappent au commun des mortels. Une série d’évènements aussi importants que douteux jalonnent les deux derniers rendez-vous tant au tête- à-tête au cours de la visite d’Etat que durant le Vème Sommet de la COI. Ainsi, en marge du Vème Sommet de la COI, Dr Navin Ramgoolam, Premier ministre mauricien, restitue de ses propres mains à Rajoelina Andry Nirina, président de la République malagasy, les 22,5 kilos d’or saisis à l’aéroport de Maurice en janvier 2019. « Il m’est particulièrement agréable d’accomplir aujourd’hui un geste qui marque non seulement la qualité des relations bilatérales entre Maurice et Madagascar mais aussi l’esprit qui gouverne la solidarité régionale et la…

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