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Le quartier des 67 Ha est confronté à des problèmes d'inondation pendant la saison des pluies. Les canaux sont obstrués par des déchets, les infrastructures ne sont plus adéquates, et des constructions illicites entravent l'évacuation de l’eau. Face à cette situation, d'anciens résidents du quartier ont décidé de prendre les choses en main. Hier, ils ont entrepris le curage d'environ 1,4 km de canal dans la partie sud des 67 Ha. Leur objectif est d'assainir tous les canaux de tous les secteurs en deux semaines, y compris les secteurs nord-est et centre-ouest, totalisant 3,4 km de canal. Environ une centaine d'anciens résidants sont impliqués dans cette entreprise, avec le soutien des habitants et de la Commune urbaine d’Antananarivo qui fournit une assistance pour faciliter l'initiative.

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Venteux et froid !

Quel temps fait-il ? Sommes-nous en été, de couleur locale « fotoam-pahavaratra mafana /avy orana » ou en hiver ? Faudrait-on rappeler qu’il n’existe que trois grands types de climat à Madagasikara : « lohataona » (mars, avril, mai), hiver (juin, juillet, août) et été malagasy : fotoam-pahavaratra mafana sy manorana (octobre, novembre, décembre, janvier, février, mars). En ce mois de février, on est en pricipe en été. Seulement, il fait froid ! Et du froid gênant. Un temps trouble et difficile. Un climat préoccupant pour les frileux et allergiques ! Venteux et froid troublant le métabolisme du corps de l’homme notamment pour les ultra-sensibles. On tousse, on éternue !

La grande salle du Plan Anosy à Antananarivo a été le théâtre du lancement officiel de la mise en application de la Circulaire d’exécution budgétaire relative à la Loi de finances 2024. L'événement a été marqué par la présence du secrétaire général du ministère de l’Economie et des Finances, Andry Ramampanoharana, représentant le ministre. Dans son discours, le secrétaire général a salué les efforts des acteurs budgétaires pour la bonne exécution du budget 2023, soulignant les leçons apprises au cours de l'année précédente. Ces enseignements ont conduit le ministère à apporter des améliorations pour l'année en cours. Parmi les points à souligner figurent la possibilité d'enclencher immédiatement les engagements pour éviter tout retard, le maintien en poste des responsables impliqués dans l'exécution budgétaire pour assurer la continuité des actions, et la mise en place d'une stratégie visant à favoriser la fluidité et la rapidité du traitement des dossiers dans chaque département.

La Grande île s'affirme sur la scène mondiale. A travers ses acteurs du secteur biologique, elle est actuellement représentée au salon international des productions biologiques, BIOFACH, qui se déroule en Allemagne du 13 au 16 février 2024. Cet événement offre à Madagascar une opportunité de mettre en lumière ses produits biologiques, connus pour leur qualité et réputation sur le marché international. Le BIOFACH est le plus grand rendez-vous mondial dédié aux produits alimentaires biologiques, attirant chaque année des exposants du monde entier venus présenter leurs innovations. Les produits biologiques malagasy se distinguent particulièrement sur ce marché grâce à leur excellente réputation et position solide. Principalement destinée aux marchés européens et américains, cette tendance s'étend désormais jusqu’en Grande-Bretagne.

Un concert de musique romantique pour la Saint-Valentin. Dans le cadre de la célébration de la fête des amoureux dans le monde entier, le 14 février de chaque année, le chanteur Njakatiana s’apprête à faire un joli cadeau à ses fans. En effet, le chanteur a annoncé depuis le début du mois de janvier qu’il sera à Antananarivo pour célébrer cette fameuse fête. Sauf, que cette année le 14 février est tombé un mercredi. A cet effet, les organisateurs, le chanteur et son équipe ont décidé de célébrer l’événement ce vendredi 16 février au le Pavé Antaninarenina  à partir de 20 h et intitulé « Fa ianareo roa ». Les amoureux pourront ainsi fêter la Saint-Valentin au cours d’un « un vendredi joli » bien animé en musique.

Mardi soir, la semaine dernière, un citoyen d'origine Indopakistanaise résident fut enlevé à Andohatapenaka. Le mercredi suivant, il fut retrouvé ligoté dans une clairière à Antehiroka Ambohibao. Hier, un rebondissement dans l'affaire. La Gendarmerie, par le truchement du colonel commandant la section de recherches criminelles, a fait une révélation sur l'aboutissement de ses enquêtes sur cette affaire. Le colonel de la gendarmerie a alors annoncé que 5 suspects ont été arrêtés, depuis. Et pas des moindres. Le chauffeur personnel de la victime figure dans cette liste. "L'homme est un membre de la famille de l'otage et il serait le cerveau de l'enlèvement de son employeur", a déclaré en substance le colonel Tahina de la SRC Fiadanana. Parmi toujours les suspects, un membre des Forces de l'ordre encore en service, enfin une femme.

Un scandale de corruption secoue le ministère du Commerce et de l’Industrialisation à Madagascar. Quatre fonctionnaires, censés protéger l'intégrité du commerce, ont été appréhendés par le Bureau Indépendant Anti-Corruption (BIANCO) pour des actes de malversation qui fait honte à la fonction publique.

Les enquêteurs ont découvert que ces agents, chargés de contrôler les activités commerciales, ont systématiquement contourné les procédures établies. Les descentes effectuées chez un concessionnaire d'automobiles en 2023 ont révélé des pratiques indignes. Par exemple, la présentation d'ordres de mission officiels a été ignorée délibérément.

La délégation malgache dirigée par le Président Andry Rajoelina poursuit sa participation au « World Governments Summit » à Dubaï, aux Emirats arabes unis. Parallèlement, le numéro un malgache enchaîne les rencontres bilatérales qui ont ouvert la voie à des coopérations stratégiques. Hier, le Président a rencontré le Premier ministre de l’Inde, Narendra Modi. Le renforcement de la coopération bilatérale entre la Grande île et le pays de Gandhi était au cœur des discussions. Dans cette optique, le chef du Gouvernement indien a invité le Chef de l’Etat pour une visite d’Etat en Inde. La dernière visite d’un Président malgache en terre indienne remonte aux années 1980. Cette invitation revêt donc un caractère hautement symbolique.

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La une du 14 février 2024

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Apophtegme !


« Tsy miamboho adidy aho Mon Général ! » La célèbre et historique phrase du colonel Richard Ratsimandrava au moment où il recevait les pleins pouvoirs des mains du Général de Division Gabriel Ramanantsoa le 5 février 1975 à Ampahibe.
« Tsy miamboho adidy aho … » Une déclaration mémorable d’un officier supérieur devenue un adage populaire ou maxime pour les générations futures, celles d’aujourd’hui et de demain, ayant une responsabilité à assumer. Un incontestable apophtegme.
Richard Ratsimandrava, Saint-Cyrien de formation, premier officier de la Gendarmerie nationale devenu le premier malagasy commandant de la Gendarmerie nationale, brillait par sa droiture et son sens de la responsabilité. Le Général Ramanantsoa, recevant les pleins pouvoirs directement du Président Philibert Tsiranana sous la pression des manifestants sur la Place du 13 mai, transmettait les pleins pouvoirs au colonel Richard Ratsimandrava, 41 ans, le 5 février 1975 alors ministre de l’Intérieur. Sentant son âge avancé et éventuellement prenant conscience de son incapacité à gérer une situation devenue de plus en complexe, le Général jugeait utile de confier le pouvoir aux jeunes. Son choix portait sur Richard Ratsimandrava, la quarantaine, un officier supérieur de la Gendarmerie nationale, membre de son Gouvernement en charge de l’Intérieur. L’Histoire le jugera s’il a fait un mauvais ou un bon choix !
Le colonel Richard Ratsimandrava prit avec du sérieux la responsabilité que le Général lui a confiée. A l’époque, le département de l’Intérieur s’occupait de l’Administration territoriale et de la Sécurité intérieure du pays. Richard Ratsimandrava l’assume pleinement. Il arpentait monts et vallées pour sensibiliser et mobiliser les concitoyens à prendre en charge de leur avenir par le biais du « fokonolona », la communauté villageoise locale,  selon l’esprit hérité de nos ancêtres. Que la communauté ou le fokonolona soit responsable de son propre développement, économique notamment, par la mise en place du « Vatoeka » (Vaomieran’ny toe-karena), de sa propre sécurité à travers le « Andrimasom-pokonolona ». Entièrement convaincu de la notoriété du fokonolona pour garantir la prospérité du pays, Richard Ratsimandrava, affectueusement surnommé  le « Père du fokonolona », fonçait à bloc. Au moment où il allait recevoir les pleins pouvoirs du Général Ramanantsoa, février 1975, le pays évoluait déjà sous la dynamique du fokonolona. Le monde rural se mobilisait. Les productions agricoles, le riz par exemple,  maintenaient le rythme des performances des années 60, années de prospérité. Le choix de Ramanantsoa tombé sur notre défunt héros national ne fut point le fruit du hasard.
Seulement voilà, l’homme du « Tsy miamboho adidy aho Mon Général », un apophtegme rendu célèbre et qui traverse le temps, dut faire face à certains fronts. Entre autres, les grands capitaux étrangers enracinés à Madagasikara,  notamment ceux de l’ancienne puissance coloniale qui virent leurs intérêts menacés par le dynamisme du fokonolona, se préoccupaient de la tournure de la situation. En fait, le colonel Richard Ratsimandrava, nommé à la magistrature suprême de l’Etat faisait peur aux grandes compagnies coloniales installées depuis l’époque coloniale et qui monopolisaient la collecte et la commercialisation des produits locaux. Le commerce voire l’économie en général se trouvait entre les mains des gros capitalistes … étrangers. Une situation générale inacceptable que le tout nouveau chef d’Etat entendait apporter des changements radicaux. On connait la suite !
Ndrianaivo

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Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

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