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En janvier 2024, suite à une doléance anonyme via la plateforme « i-Toroka », le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) a ouvert une enquête approfondie sur l’octroi illégal de 74 hectares de terrains appartenant à l’Etat pour le projet présidentiel « Nouvelle ville Tana Masoandro » à Tsimahabeomby- Imerintsiatosika.
L’enquête a révélé des manœuvres illégales remontant à 2002, visant à acquérir illicitement ces terrains, causant un préjudice estimé à 2.957.532.000 ariary. Parmi les responsables impliqués figurent l’ancien président de la délégation spéciale de la ville d’Antananarivo, des responsables successifs du service des domaines et de la topographie d’Arivonimamo, ainsi que des concessionnaires des terrains.
Leur mode opératoire consistait en un morcellement frauduleux visant à contourner la loi imposant l’approbation ministérielle, puisque la superficie dépassait le seuil de compétence fixé à 50 hectares. Cette pratique frauduleuse s’accompagnait de l’absence du cahier des charges et de la mise en valeur requise par la loi, ainsi que de l’établissement d’un rapport de constatation de mise en valeur fictive pour régulariser les procédures lors de la transformation des titres provisoires en titres définitifs.
Le vendredi 9 février 2024, toutes les personnes incriminées, y compris l’ancien président de la délégation spéciale, ont été présentées devant le Parquet du PAC d’Antananarivo et ont recouvré provisoirement leur liberté en attendant leur procès, selon le BIANCO. Ambohibao de poursuivre en indiquant que les titres définitifs octroyés aux concessionnaires, résultant d’une violation flagrante des textes, ont été frappés d’une saisie pénale immobilière, confirmée par la Chambre de saisie et de confiscation des avoirs auprès du Pôle anti-corruption le 23 janvier 2024. Dans cette situation, les terrains acquis illégalement devraient être restitués à l’Etat malagasy, estime l’organe sis à la villa La Piscine.
Recueillis par L.A.


Un Nouvel an qui fait du baume au cœur. En Chine, le « Nouvel an lunaire » est accueilli dans la communion et la joie. Les Chinois célèbrent cette fête en passant tous ensemble la nuit du réveillon, en allumant des pétards pour chasser les mauvais esprits tout en savourant des mets succulents comme les viandes marinées, daurades et raviolis. A Madagascar, le coup d’envoi de la célébration a été donné samedi dernier au cours d’une cérémonie qui a duré plus de trois heures de temps au parvis de l’Hôtel de ville à Analakely.
L’institut « Confucius » de l’université d’Antananarivo, avec le concours des membres de la communauté chinoise œuvrant dans le secteur privé, a organisé avec brio une superbe « Fête du printemps » qui a tenu toutes ses promesses. De nombreuses personnalités issues des secteurs privé et public sont venues assister à cette grande fête, à l’instar du chargé d’ affaires de l’ ambassade de Chine à Madagascar, les opérateurs économiques chinois et les membres de « l’ Association  de la communauté chinoise à Madagascar », le ministre de la Communication, le représentant de la CUA, ainsi que le public malagasy qui est venu en masse.
Un magnifique spectacle a été présenté par les élèves de l’ « Institut Confucius » face au public venu apprécier une magnifique fusion entre la culture chinoise et malagasy. L’on pouvait voir la « Danse du lion », des chants dont notamment un superbe duo sino – malagasy, la fameuse danse du Bapamba malagasy, de belles chorégraphies chinoises, des défilés, un tirage au sort et une distribution de lots pour les heureux gagnants ainsi qu’une phénoménale démonstration d’arts martiaux Wushu. Cette nouvelle année est placée sous le signe du « Dragon », représentant la vitalité, l’innovation, le leadership et la sagesse.



Le Palais des Sports de Mahamasina a accueilli hier, le traditionnel Kagami Biraki 2024. Cette cérémonie est un moment de retrouvailles entre les judokas à l’occasion du Nouvel an.
 Cet évènement a également marqué les 25 ans du Judo Club Hakudokan.

A Madagascar, c'est le Hakudokan Judo Club Madagascar et son fondateur Maître Mamy Dongoza Rasolondraibe qui l'ont introduit dans notre calendrier et actuellement devenu un évènement national que la Fédération malagasy de judo soutient depuis des années. Selon l'histoire, le Kagami Birakia a été introduit au Kodokan en 1884 par le Shihan Jigoro Kano.


« Teintée de rituels, pratiques et symboles, c'est une des festivités importantes dans le judo. Aujourd'hui, on le célèbre à travers des présentations de kata, randori ou mini compétition. L'important c'est de se retrouver ensemble sur le tatami d'une manière conviviale pour partager les valeurs du judo », explique le directeur technique national.

Recueillis par E.F.


Collaboration fructueuse. C’est en cens que les investisseurs et les secteurs privés égyptiens ont annoncé des projets d'établissement d'usines d'engrais à Madagascar. En parallèle, l'Egypte exprime son intention ambitieuse de cultiver des dattes dans le Sud de Madagascar, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives économiques pour les deux nations. Les investisseurs égyptiens, attirés par le potentiel agricole de Madagascar, envisagent sérieusement de mettre en place des usines d'engrais dans le pays. Cette initiative vise à renforcer les capacités locales en matière de production agricole et à contribuer à la sécurité alimentaire. Les discussions entre les parties prenantes sont en cours, et les détails concrets de ces projets prometteurs devraient émerger dans les prochains mois. Les investissements dans les usines d'engrais ne représentent pas seulement une opportunité économique, mais également un moyen de favoriser le développement durable de l'agriculture malagasy. En fournissant des infrastructures modernes et des technologies agricoles avancées, ces usines contribueront à améliorer l'efficacité de la production, tout en minimisant l'impact sur l'environnement. Les synergies entre les investisseurs égyptiens et les acteurs locaux ouvriront la voie à une collaboration mutuellement bénéfique. Dans le même esprit, l'Egypte, en collaboration avec le Programme alimentaire mondial (PAM), explore la possibilité de cultiver des dattes dans le Sud de Madagascar. Des experts égyptiens mènent actuellement des expériences sur un terrain de 10 hectares, démontrant la faisabilité de ce projet. Le climat propice et la qualité du sol dans la région offrent des conditions optimales pour la culture de dattes, ouvrant de nouvelles perspectives économiques et agricoles. Le projet de culture de dattes ne se limite pas à une simple initiative agricole, il incarne également une collaboration internationale significative. La coopération avec le PAM souligne l'engagement des parties prenantes à relever les défis mondiaux tels que la sécurité alimentaire.
Viabilité
Les résultats des expériences en cours seront essentiels pour évaluer la viabilité à long terme de la culture de dattes dans cette région spécifique de Madagascar. L'ambassadrice de l'Egypte, Rabab Said Abdou Abdelhadi, a rencontré jeudi à Anosy le ministre de l'Agriculture et de l'Elevage, Suzelin Ratohiarijaona, pour discuter des développements en cours. La poursuite du mémorandum précédemment signé, qui concerne les intrants agricoles tels que les semences et les engrais, a été évoquée lors de la réunion. Les deux parties ont également exploré les opportunités de collaboration futures, soulignant l'importance de renforcer les liens bilatéraux dans le domaine agricole. « Cette initiative conjointe souligne l'engagement des deux nations à promouvoir la coopération économique et à exploiter les opportunités offertes par le secteur agricole. En renforçant les capacités locales, ces projets visent à stimuler le développement économique de Madagascar tout en créant des partenariats durables entre l'Egypte et Madagascar », explique le ministre en charge. Les avantages économiques de ces projets ne peuvent être sous-estimés. La création d'emplois locaux, le transfert de connaissances technologiques, et l'augmentation des exportations agricoles sont autant de retombées positives attendues. Ces projets s'inscrivent également dans la vision plus large de l'Egypte et de Madagascar pour diversifier leurs économies respectives et stimuler la croissance à long terme. Ainsi, cette collaboration égypto-malagasy dans le secteur agricole s'avère être une étape cruciale vers le renforcement des liens économiques entre les deux pays. Les prochaines étapes de cette collaboration stratégique seront surveillées attentivement, avec l'espoir qu'elles ouvriront de nouvelles perspectives pour l'agriculture et l'économie des deux pays. La vision partagée d'une prospérité mutuelle et durable guide ces initiatives, marquant ainsi un chapitre prometteur dans l'histoire des relations économiques bilatérales entre l'Egypte et Madagascar.
Hary Rakoto



A nouveau, on assiste à une brusque recrudescence du phénomène de kidnapping à Ambakireny et Brieville, District de Tsaratanàna. Actuellement, trois femmes issues de foyers différents sont toujours entre les mains de leurs ravisseurs. A propos, c'est au tour de la fille de l'adjoint du Fokontany de Maromaniry d'avoir été enlevée, jeudi dernier.
Selon le maire de la Commune d'Ambakireny, les bandits auraient demandé une rançon contre sa liberté.
Ce jeudi-là, la victime de 32 ans, qui fut accompagnée d'une autre femme, venait d'effectuer quelques travaux de champ lorsque les assaillants l'ont enlevée. En revanche, ils ont laissé partir l'amie de la victime.
A part celle-ci, qui fut la dernière en date à être kidnappée, deux autres femmes sont toujours les otages des bandits. Cette fois-ci, les victimes qui ont 17 et 28 ans sont des habitantes d'Ambolosy, toujours dans la Commune d'Ambakireny. A ces dernières, le montant des rançons s'élèvent à 140 millions d’ariary.
D'après toujours le maire, les ravisseurs opèrent par bande incluant une vingtaine d'hommes équipés de 5 kalachnikovs, de Mas 36 et de 5 fusils de chasse.
La première fois où la Commune d'Ambakireny a vu un enlèvement se déroulant sur son territoire, c'était en 2018. Depuis, les Forces de défense et de sécurité ont lancé des opérations visant à contrecarrer les agissements des ravisseurs. Du coup, le phénomène s'estompait de manière significative.
Par la suite, les opérations militaires se sont progressivement raréfiées, situation qui tourne à la faveur des kidnappeurs.
Ces derniers sont soupçonnés d'être des habitants du nord d'Analamanga. Ils sont rapaces et n'hésitent pas à liquider ceux qii osent se mettre en travers de leur chemin.
C'était le cas au cours de la semaine précédente où ils ont éliminé froidement un "Andrimasom-pokonolona" dont la mission est d'agir en tant qu'auxiliaire des Forces sur le terrain.
Les assaillants étaient tombés sur l'élément de l'autodéfense. Ayant refusé de coopérer, les bandits lui ont tiré dessus impitoyablement. Ce drame s'est déroulé à Ambohidronono vers la fin de la semaine dernière.
50 Fokontany composent la Commune d'Ambakireny alors qu'il n' y a qu'une seule brigade de Gendarmerie dans la Région. Cela donne un aperçu des difficultés rencontrées par la population locale dans le domaine sécuritaire.


Franck R.


Plus de 1.500 personnes souffrent chaque année de maladies oculaires dans le pays. Avec seulement 25 chirurgiens de la cataracte dans le pays, dont 20 basés à Antananarivo, plusieurs patients ne bénéficient pas d’une prise en charge adéquate.

Le projet « Mazava » est né d’une initiative partagée entre le ministère de la Santé publique, le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, l’Hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona (HJRA), la Polyclinique d’Ilafy, le « Lions Sight first Madagascar » (LSFM) et l’ONG « Help me see ».

Le 8 février dernier, la Fondation Axian a remis au « Lions Sight First Madagascar » du matériel médical composé de 3 microscopes binoculaires, 3 autres modèles trinoculaires avec moniteur et caméra et 3 mallettes de transport en aluminium. La cérémonie de remise de ces dons s’est tenue à la Polyclinique d'Ilafy où se trouve le centre de traitement de la cataracte. Ils seront répartis selon les sites d’intervention sélectionnés par le LSFM afin de permettre aux médecins généralistes formés au simulateur de procéder aux interventions in situ en toute sécurité et sous surveillance en temps réel, tout cela au le bénéfice du patient.

En parallèle, le projet « Miahy » vise la formation de 100 médecins généralistes à la chirurgie de la cataracte par l’utilisation d’équipements de pointe et de simulateurs de chirurgie « high tech » du pays sur 3 ans. Depuis 2021, un centre de formation a été mis en place au sein de la Polyclinique d’Ilafy et forme ces praticiens.

Ce programme a aussi pour objectif de faciliter l’accès des populations vulnérables aux services sociaux de santé et d’hygiène. Il est axé sur trois sous-programmes permettant d’intervenir dans différents champs d'action dont l’amélioration de la qualité des soins primaires et secondaires à travers la réhabilitation et l'équipement de services hospitaliers publics spécialisés.

Recueillis par Anatra R.

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LA UNE DU 10/02/24

« Les infrastructures sportives sont un gage de réussite des sportifs », réitère le ministre de la Jeunesse et des Sports, André Haja Resampa lors de son discours, hier à Moramanga. Selon le « Vina », numéro 13 du président de la République, celui de faire de rehaussé la fierté national à travers le sport, des infrastructures ont été érigé dans plusieurs villes de Madagascar, dans l’atteinte de cette ambition. 

La jeunesse malagasy fait partie du capital humain. D’ailleurs, le Chef d’Etat Malagasy ne cesse de réitérer son engagement et soutien politique à l’endroit de cette jeunesse malagasy à travers le ministère de la Jeunesse et des Sports. Selon son leitmotiv « L’essentiel ce n’est pas de partir en mission mais de réussir sa mission ». Comme en sport, ce n’est pas la participation qui compte mais le résultat.  

Enlevé par des inconnus, mardi soir dernier, alors qu'il était avec son chauffeur dans son 4x4, une Kia Sorento sur la Rocade d'Andohatapenaka, un résident Indien assez âgé fut finalement relâché après quelques heures de séquestration et moyennant paiement de rançon, selon une source. Nous y reviendrons encore. Ainsi, l'otage, dont l'identité reste inconnue, fut alors retrouvé dans une clairière d'Ambohidava, dans la Commune d'Ambatolampy Tsimahafotsy, mercredi dernier. Ce sont deux jeunes, qui allaient regagner leur foyer, qui l'ont retrouvé en premier à cet endroit et ils ont informé les responsables de ladite localité, vers 20h ce mercredi-là.

Création d'une communauté plus compatissante et solidaire. L'inauguration d'un centre d'accueil à Moramanga, dans la Région d'Alaotra-Mangoro, marque une étape significative dans l'engagement envers l'assistance des personnes âgées et vulnérables, surtout celles en situation de handicap. 

Ce centre d'accueil est le fruit d'une collaboration étroite entre le ministère de la Santé publique et le ministère de la Population. Le directeur régional de la Population et de la Solidarité à Alaotra-Mangoro, Tafika Andrimahazo Nanaharilalaina Hasinavalona, a souligné que ce centre est réservé aux personnes handicapées et aux personnes âgées, assurant ainsi que ces dernières bénéficient de l'attention spéciale dont elles ont besoin. L’objectif est de fournir des soins et un soutien aux malades et à ceux qui en ont besoin, dans le but d'assurer une prise en charge médicale et un approvisionnement continu en médicaments.

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Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

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