Une jeune femme de 20 ans, nourrice de son état, fut appréhendée par la Police alors qu'elle était sur le point de prendre le taxi-brousse pour Toamasina, avec ses amies, et un bébé de 6 mois dans les bras, celui de son employeur. Cette affaire est survenue mardi dernier à Mahavoky, Mahajanga. Bien entendu, la nourrice en cause auraient eu bel et bien la mauvaise intention de voler le bébé. D'après une source, la concernée aurait cherché depuis longtemps le moment favorable pour réaliser son funeste objectif, mais celui-ci ne s'est toujours pas présenté à elle. Mais ce n'était donc que mardi dernier qu'elle a finalement trouvé l'occasion pour consommer l'acte. Les faits.
Une visite dans la le District de d’Antsiranana. La ministre de la Population et de la Solidarité, Haingo Elisette Fomendraza poursuit sa visite dans le pays. Jeudi dernier, elle a consacré son temps à rencontrer les associations des femmes, les personnes âgées ainsi que celles en situation de handicap dans cette partie nord de la Grande île. Elle a remis des machines à coudre pour les femmes, des cannes et fauteuils roulants pour les personnes handicapées, ainsi que des couvertures pour les gens du troisième âge.
Une campagne de lutte contre la recrudescence du paludisme, dite chimioprophylaxie saisonnière, est en cours à Fort-Dauphin. Cette initiative vise à administrer des doses préventives de médicaments à tous les enfants âgés de 5 à 14 ans, sur une période de quatre jours, pour renforcer leur immunité contre la maladie, réduisant ainsi le risque de contracter la maladie pendant la saison des pluies où les cas de paludisme atteignent leur pic.
Cette campagne se déroule sur une période de quatre jours. Les équipes médicales se rendent dans les écoles et les centres de santé pour administrer les doses préventives de médicaments aux enfants ciblés. Les parents sont informés de la campagne à travers des affiches et des annonces dans la communauté, tout cela afin de garantir la participation maximale des enfants.
« Quatre fonctionnaires et leur complice en prison ! » Tel est « la une » de votre quotidien en date du jeudi 15 février, avant-hier.
De source informée, un commissaire de commerce et trois agents chargés du contrôle près du ministère de l’Industrie et du Commerce ont été interpellés pour des malversations à connotation corruptive. Un parfum de scandale qui, d’emblée, secoue voire éclabousse ce département-clé et stratégique dont les prestations n’en déméritent point, jusqu’à présent, des efforts du régime pour redresser le pays.
Le feu au vert. Dans une déclaration enthousiaste, Rémy Hubert, directeur général de la Compagnie générale d’hydroélectricité de Volobe (CGHV), a annoncé hier à Andraharo le début imminent des grands travaux du barrage hydroélectrique de Volobe. La signature du contrat de concession et de vente d'électricité avec l'Etat qui s’est tenue l'année dernière marque une étape décisive, ouvrant la voie à une entreprise qui vise à transformer le paysage énergétique de Madagascar.
Le grand départ. Antsaly Ny Aina Rajoelina représentera la Grande île à l'élection de « Miss World 2024 ». Elle s’envolera aujourd’hui pour l'Inde, plus précisément vers sa Capitale, New Delhi où elle rejoindra dès le 18 février les 120 autres prétendantes à ce titre de Miss Monde. Notre candidate à cette compétition garde la tête haute et espère une place pour la grande finale. Mais avant tout, comme toutes ses concurrentes, elle devra passer plusieurs épreuves. Ainsi, les candidates vont d’abord passer par le test « Head to Head Challenge », comme lors des précédentes éditions de ce concours. Il s’agit d’une épreuve qui consiste à tester leurs capacités d’expression orale, de réflexion et d’intelligence.
Un nouveau scandale. Après l’affaire de corruption et de racket perpétrée par des fonctionnaires du Commerce, l’affaire d’appropriation illégale d’un domaine privé de l’Etat à Tanamasoandro, une nouvelle affaire de corruption vient d’être révélée au grand jour. Des véhicules destinés au Programme élargi de vaccination (DPEV) du ministère de la Santé publique ont été détournés. Un ancien chef de service administratif et financier du ministère, en collusion avec le propriétaire d’un garage privé et un complice spécialisé dans le dépouillement de biens publics, sont accusés d’avoir orchestré le plan frauduleux.
Tous aux urnes le mercredi 29 mai prochain. L'article 20 de la loi organique 2018-010 du 11 mai 2018 établit un cautionnement de 20 millions d’ariary pour chaque candidat ou liste de candidats, par circonscription électorale, en vue de couvrir les frais d’impression des bulletins de vote pour les élections législatives. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) avait initialement proposé une caution à 10 millions Ar pour les élections législatives de cette année, soit le double par rapport aux précédentes élections en 2019, mais cette proposition n'a finalement pas été retenue. Ainsi on se retrouve à quatre fois, le montant de l’ancienne caution qui était de 5 millions d’ariary lors de la dernière élection législative.
A chaque République sa Constitution ! A chaque pays sa loi ! A chaque peuple sa culture et son identité ! Et à chaque Etat sa souveraineté ! La République malagasy est membre de droit et à part entière de l’Organisation des Nations unies (ONU) et ce depuis le retour à l’indépendance de la Grande île en 1960. Elle adhère aux principes généraux et fondamentaux sur lesquels l’Organisation est fondée depuis son origine en 1945. Entre autres, la « Déclaration universelle des droits de l’homme », adoptée le 10 décembre 1948 en Assemblée générale composée de 58 Etats membres à Paris. Le respect de l’intégrité territoriale de chaque Etat membre. Engagement de chaque pays membre à garantir la sécurité et la paix mondiale. Engagement de chaque Etat membre à ne pas s’immiscer dans les affaires intérieures de chaque Etat membre de l’ONU. Quelques points essentiels du principe fondamental de l’ONU auxquels chaque Etat membre est tenu strictement de veiller au respect. Par ailleurs, tous les organismes rattachés à l’ONU et toutes les Organisations non gouvernementales (ONG) affiliées sont de même tenus à respecter les affaires intérieures de chaque Etat membre.
Les députés et les sénateurs, convoqués en session extraordinaire, ont voté sans amendement ni modification le projet de loi n ° 2024 – 001 soumis par le Gouvernement complétant et modifiant certaines dispositions du Code pénal malagasy. La loi votée, un texte élaboré par le ministère de la Justice, atterrit au greffe de la Haute Cour constitutionnelle pour le besoin de contrôle de constitutionnalité.
Dès lors que la loi, en question, fut votée par les deux Chambres parlementaires, certaine ONG telle qu’Amnesty International lève le bouclier. Elle fustige la loi n° 2024 – 001 nouvellement adoptée comme étant contraire à la Constitution malagasy ainsi que les dispositions générales garantissant les droits humains de la Communauté internationale dans la mesure où elle inflige une peine corporelle. En effet, la loi votée donne droit à la castration chimique ou corporelle (chirurgie) des auteurs de viols sur mineurs et d’agressions sexuelles selon l’âge de la victime. La Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Landy Mbolatiana Randriamanantenasoa, apporte des éclairages. Elle martèle qu’il s’agit d’abord d’une initiative du ministère public pour durcir les sanctions pénales et également et surtout d’un acte dissuasif. Le tout pour mettre le holà à ce genre de crime barbare qui, ces derniers temps, a tendance à se multiplier jusqu’à commettre des meurtres d’une atrocité inhumaine sinon intolérable et cela contre des mineurs de bas âge. Inadmissible !
La passe d’armes entre le ministère public (Justice) et Amnesty suscite le débat sur la souveraineté d’un Etat à gérer ses propres affaires intérieures. Certes, Madagasikara fait partie intégrante des Nations unies mais le pays a pleinement le droit de régler les propres affaires intérieures qui le concernent comme étant une « cuisine interne » dictée par les priorités et les obligations locales. Une disposition qui n’est pas contraire à l’esprit des principes fondamentaux de l’ONU. Certains observateurs s’indignent d’un geste aux apparences d’harcèlement de cette ONG contre le régime en place.
On ne peut pas accuser un Etat de mettre en place des dispositifs de loi garantissant la sérénité, la sécurité et la paix sociale de son peuple.
Ndrianaivo