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D'intenses fusillades qui ont accompagné la traque et l'arrestation, à la fois à Ankadievo et à Andohatapenaka, de 4 autres présumés auteurs des précédents braquages survenus dans la capitale, se sont finalement soldées par l'élimination de trois d'entre eux, et la mise en captivité d'un quatrième, hier vers le milieu de l'après-midi. Par ailleurs, un policier a reçu une balle dans une main et a dû être évacué à l'Hôpital militaire de Soavinandriana. Des témoins ont affirmé que les coups de feu se sont poursuivis pendant plus d'une heure à Andohatapenaka.

Le projet « Pipeline Mandrare Sampona », avance à grand pas. Selon les dernières informations, 85 % des travaux de réhabilitation sont déjà terminés et l'inauguration est prévue pour le mois prochain. Plus de 40.000 personnes, issues de 8 000 foyers répartis dans les Communes d'Amboasary-Atsimo, Sampona, Maroalopoty et Maroalomainty, bénéficieront de ce projet d'adduction d'eau potable. Ce projet, financé par la Banque mondiale dans le cadre du programme MIONJO, permettra d'améliorer l'accès à l'eau pour les populations locales et de soutenir le développement de diverses activités économiques.

Depuis mercredi, l'eau monte à Laniera. Par conséquent, les habitants ont partagé leur inquiétude : « Si la pluie continue encore pendant deux jours, la route menant vers Tsarasaotra risquerait d’être coupée ». En effet, cette route est essentielle car elle dessert Ivato, Tsarasaotra et leurs environs. Ainsi, son inaccessibilité perturberait fortement les déplacements quotidiens. Cette inondation survient après une longue sécheresse. En effet, de novembre 2024 à fin janvier 2025, la localité de Laniera et ses environs ont souffert d’un manque d’eau. Et actuellement, les résidents sont préoccupés par la montée des eaux. 

L’an dernier, Madagascar a accueilli environ 308 000 touristes. Ce chiffre marque un changement dans la relance du secteur. Selon Lova Rakotomalala, directeur exécutif de la Confédération du tourisme de Madagascar, la tendance est positive. « Nous sommes actuellement sur la bonne voie. Le tourisme est bel et bien de retour. It’s time to celebrate », a-t-il déclaré. Pourtant, la crise sanitaire a laissé des séquelles profondes. En effet, les 19 mois de fermeture des frontières ont entraîné une perte estimée à 900 millions d’euros. De plus, 80 % des employés du secteur ont été placés en chômage technique. 

Gel de compte, saisies de bien mal acquis, la lutte contre la corruption s’accélère. Depuis le début de l'année 2025, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) a renforcé ses efforts en matière de recouvrement des avoirs illicites. La valeur estimée des biens saisis au cours des quarante premiers jours de cette année s'élève déjà à un montant impressionnant de 25.930.000.000 ariary. Parallèlement, l’Agence de recouvrement des avoirs illicites (ARAI) joue un rôle essentiel en s'occupant de l'exécution des jugements rendus par la Chambre de saisie et de confiscation des avoirs (CSCA), qui fait partie du Pôle anti-corruption (PAC). 

Le Président Andry Rajoelina est venu à la rencontre des familles sinistrées qui sont hébergées à Anosizato suite aux dernières intempéries. « Je suis de tout cœur avec vous. Je suis venu ici pour vous montrer toute affection. Vous êtes les premiers à recevoir ma visite mais je visiterai d’autres sites », a, d’emblée, déclaré le Président de la République au cours d’un bref discours. Face aux nombreux dommages laissés par les fortes pluies, notamment les habitations et les cultures détruites, le Chef de l’Etat a tenu à réconforter les victimes. Mais au-delà des mots, il a également tenu à montrer des actions. La délégation présidentielle n’est pas venue les mains vides. Ainsi, le Président a procédé à la distribution de sacs de riz, des pâtes alimentaires, du lait, de l’huile, des biscuits ainsi qu’une enveloppe de 100 000 ariary pour chaque famille. 

Le bilan s’alourdit. Suite aux fortes pluies depuis le 14 février 2025 sur le territoire malagasy, le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes ( BNGRC) rapporte

7 personnes décédées : 1 à Ambohidratrimo, 1 à Manjakandriana, 2 à Antananarivo Avaradrano et 3 à Nosy Varika. Et une autre personne blessée.

Ainsi, le nombre des sinistrés ne cesse d’augmenter. Recensés à 13 159 personnes soit 3 350 ménages. 11 152 d'entre eux se trouvent à Analamanga. 7 239 personnes soit 2071 ménages sont actuellement déplacées dans 18 sites d’hébergement dont 7 dans le District d’Antananarivo-Atsimondrano, 7 à Antananarivo-Renivohitra, un à Ambohidratrimo 3 à Morondava.

Concernant les infrastructures, 2 981 cases d'habitation sont inondées, 5 endommagées 10 totalement détruites.

Le risque de cyclogenèse n’est pas exclu avec potentiellement une influence future sur Madagascar.  Une circulation dépressionnaire pourrait se mettre en place, sous l’impulsion de la mousson au Nord et de l’alizé qui se renforce au Sud en fin de semaine. Deux perturbations sont en cours d’évolution dans l’océan Indien et le Canal de Mozambique. 

En général, des averses localement orageuses seront prévues sur  l’ensemble du pays sauf sur les littoraux de Nord-Ouest, Sud-Ouest et Sud où le temps sera partiellement nuageux. Aucun changement significatif des températures n’est à prévoir. Les températures minimales varient entre 15 et 27°C tandis que les maximales avoisinent les 25 et 36°C.

 Pour cette semaine, du 17 au 23 février 2025, des cumuls de précipitations abondants allant de 150 à 300 mm sont prévus pour les Districts des Régions Analamanga, Bongolava, Itasy, Matsiatra Ambony, Vatovavy, Fitovinany, Atsimo Atsinanana. Quant à la semaine prochaine, du 24 février au 2 mars 2025, des cumuls de précipitations abondants allant de 150 à 300 mm sont prévus pour les Districts des Régions Atsimo-Andrefana, Ihorombe, et les Districts d’Ambanja, Antsohihy, Analalava, Befandriana Avaratra, Mandritsara, Maroantsetra, Mahajanga, Marovoay, Mitsinjo, Soalala, Besalampy, Maintirano, Belon’i Tsiribihina, Morondava, Mahabo, Manja, Ambositra, Ambatofinandrahana, Manandriana et Ikalamavony.

 

Anatra R.

 

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Crise de leadership !

Alors que le pays se débat pour remonter la pente, les cadors de l’Opposition s’enlisent dans la lutte de leadership. Dans un cafouillage interminable, les dirigeants de l’Opposition s’entredéchirent pour enfin occuper le fauteuil … imaginaire du contrepoids du régime Orange.

A vrai dire, il n’y a que des fantasmes ! On a le droit de se demander « existe-t-il une Opposition à Madagasikara ? » Nous entendons par parti ou formation politique évoluant dans la sphère de l’Opposition et jouant le rôle contrebalance de pouvoir par rapport au régime en place, une structure politique dirigée par des leaders crédibles et ayant un programme de société solide capable de rivaliser l’autre camp. Le pays a besoin des leaders d’opposition capables de soutenir des débats d’idée mais non pas des détracteurs qui ne jurent que sur la chute du pouvoir en place. La déstabilisation  figure en première ligne de leurs actions sinon et de leurs priorités.

La formation politique fondée et présidée par l’ancien Président Ravalomanana Marc revendique le leadership de l’Opposition. Un geste politique que les fins observateurs et analystes aguerris parviennent difficilement à cerner. D’abord, la même question remonte toujours sur la table « de quelle opposition » s’agit-il ?  Siteny Andrianasoloniaiko, le député élu de Toliary I, membre actif du « Firaisankina », une plateforme de l’Opposition dont fait partie le TIM, occupe déjà le poste de « chef de l’opposition » et devient le septième vice-président de l’Assemblée nationale et ce conformément au prescrit de la Constitution. Naturellement et officiellement, Siteny Andrianasoloniaiko est le leader de l’Opposition. Chose que Ravalomanana et consorts semblent renier. On ne s’y retrouve plus ! Le TIM, en perte de vitesse, ressent le besoin de se refaire une image, une énergie, une force. Laminés par les échecs cuisants des scrutins successifs, Ravalomanana Marc et comparses cherchent les voies et moyens pour la « résurrection ». Dieu seul sait si les membres à la base existent encore. Beaucoup ont « fui » voire fait défection tout simplement du fait qu’ils ne reconnaissent plus la démarche de leur « président ». Presque tous les postes clé dans les démembrements Collectivités territoriales décentralisées (CTD), traditionnellement des fiefs du TIM, ont été littéralement phagocytés en une bouchée double par la plateforme de la majorité présidentielle (IRMAR). A Antananarivo où le parti TIM de Ravalo s’adjuge facilement le grand nombre voit sa domination s’éparpiller. C’est dans ce contexte de frilosité que Ravalomanana revendique le leadership. De qui se moque-t-on !

Ensuite, le comportement pour le moins bizarre et inapproprié des cadres dirigeants du TIM laissent perplexes les autres acteurs qui, eux aussi, revendiquent la posture d’opposition. Un certain Siteny Andrianasoloniaiko, chef de l’opposition et septième vice-président de l’AN, saisira mal certainement la démarche de son « compagnon de lutte » qui dénote une ineptie. En tout, on ne parvient pas, comme toujours, à cerner le cheminement des idées de l’ancien exilé de l’Afrique du Sud. Apparemment, Ravalomanana Marc semble confondre certaine chose dans sa tête. Il parait que les revers successifs de sa formation politique le « détruit » de façon inexorable.

Le rêve de Ravalo de voir un jour son retour au pouvoir s’effrite au fil des échecs. Le poste de leader l’échappera.

Ndrianaivo

 

Coup de théâtre hier pour le microcosme politique et les différentes organisations de la société civile à Madagascar. La représentation locale de la Fondation Friedrich Ebert-Stiftung (FES) a annoncé dans un communiqué la fermeture de son bureau en août prochain.

La nouvelle qui fait sensation est le résultat de la décision du conseil d’administration de cet organisme privé basé à Berlin obligé de fermer neuf de ses représentations à travers le monde dont celle à Madagascar.

Le changement de donne, selon la source, est le résultat de la situation financière à laquelle l’organisme allemand est confronté suite à la baisse continue du financement public. "Cette situation ne connaîtra pas d’évolution favorable dans un avenir prévisible", précise-t-elle, comme s’il était utopique pour la FES de reprendre ses activités sur l’île de sitôt.

Selon son communiqué, la FES Madagascar devra fermer ses portes fin août 2025 mais poursuivra toutefois ses activités jusqu’au mois de juin afin de transférer ses lignes de travail aux organisations partenaires.

La FES est présente à Madagascar depuis 1964 avec une période d’interruption (1975-1988). Les principaux groupes à qui se sont adressées ses actions sont des représentants des institutions politiques, des membres du Parlement, de la société civile, des médias, des syndicalistes et des acteurs du secteur privé.

Ses interventions au pays s’articulent autour des trois axes suivants : le leadership et l’empowerment des jeunes à travers son programme-phare, Youth Leadership Training Program (YLTP), la gouvernance politique à travers les plateformes de dialogue et de discussion sur les questions importantes pour le présent et l’avenir de Madagascar et la transformation socio-écologique à travers l’autonomisation des acteurs et la création des espaces de dialogue.

Dans le même communiqué, la FES Madagascar a adressé ses sincères remerciements à toutes les personnes, organisations partenaires et parties prenantes à Madagascar pour leur soutien et leur collaboration aux fins des années. "Leur engagement a grandement contribué au développement démocratique et social à Madagascar", lit-on au passage.

A la lumière des pratiques démocratiques en Allemagne, les citoyens allemands sont très impliqués dans la gestion des affaires publiques. Ils tiennent beaucoup à la bonne gouvernance, à la transparence et surtout à l’efficacité des actions financées par le Gouvernement. La baisse continue du financement public à laquelle est confrontée la Fondation est donc largement compréhensible.

Quoi qu’il en soit, les Etats-Unis qui ont suspendu pour trois mois leur instrument d’aide de coopération internationale (USAID), apparaissent comme un cas d’école. Après cette grande démocratie occidentale, le temps est aussi venu pour une autre, qu’est l’Allemagne, d’infliger un coup de massue à une démocratie balbutiante de Madagascar.

La FES, à l’instar de l’USAID, a toujours fourni une assistante capitale aux différentes organisations au pays. Puisque celles-ci sont désormais privées de deux appuis de taille, elles ne pourraient que compter sur d’autres organismes internationaux comme la Délégation de l’Union européenne et l’Agence française de développement, autant de partenaires incontournables pour les principaux groupes cibles cités plus haut.

M.R.

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La une du 20 février 2025

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Editorial

  • Mouroirs
    Triste vraiment triste ! C’est désolant de devoir parler de la mort alors qu’on vient tout juste de passer des moments d’allégresse durant la célébration la date du 26 juin 2025, le 65ème anniversaire du retour à la souveraineté nationale. Une réjouissance légitime ! En effet, après avoir passé et vécu 64 ans sous le joug du pouvoir colonial, parfois inhumain et même bestial, le pays revient dans sa dignité, à l’indépendance. Encore faut-il en croire « de quelle indépendance » s’agit-il ! Dans tous les cas de figure, on a droit à une fête. Et ça a été ! Mais, il va falloir redescendre sur … terre.

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