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Défis et enjeux !

L’année 2025 qui débarque il y a à peine dix jours expose le pays au- devant de la scène internationale.  La Grande île intègre de plain- pied dans le concert des Nations libres et souveraines. C’est bien loin l’époque où Madagasikara fit l’objet d’interminables interventions délicates et difficiles de l’ONU par l’organisation sous régionale, la SADC, pour régler la crise politique issue des soulèvements populaires de 2009. L’ancien Président mozambicain Joachim Chissano, haut représentant de l’ONU – SADC, fit des pieds et des mains afin de débloquer la situation. 

 

Problématique depuis juillet 2021. Le Gouvernement a maintenu le prix du pétrole lampant à 2130 ariary, un tarif bien en deçà de son coût réel, grâce à des subventions massives versées aux entreprises pétrolières. Cette décision a été motivée par la volonté de protéger les foyers, pour qui ce produit reste indispensable, notamment dans les zones rurales. Cependant, cette politique, bien qu'elle ait permis de soulager temporairement les ménages, a lourdement impacté les finances publiques. 

Les acteurs de la République et les communautés religieuses réaffirment leur soutien au Président Andry Rajoelina. Comme à l’accoutumée, les principales institutions de la République ont présenté leurs vœux au Président Andry Rajoelina au Palais d’Iavoloha. Gouvernement, Sénat et Assemblée nationale ont marqué leur respect et leur attachement aux valeurs portées par le Chef de l’Etat. Les partis politiques, présents en nombre, ont profité de cette occasion pour réaffirmer leur soutien et témoigner de leur considération au Président de la République.

 

A grands renforts de déclarations, Marc Ravalomanana et consorts ont dénoncé le trucage de la liste électorale par l’utilisation des ordonnances délivrées par le Tribunal, lors des dernières élections municipales et communales. Un détail gênant pour eux vient cependant de refaire surface. Tojo Ravalomanana, fils du premier cité et candidat malheureux à la Mairie d’Antananarivo, doit lui-même sa participation à… une ordonnance du Tribunal. 

 

« Qui a encore de l’espoir pour cette année 2025 ? Feux de brousse partout. Sécheresse qui s’éternise. Pas d’eau pas de récolte. On va faire quoi avec 80 % de la population paysanne ultra pauvre et les 20 % de la population pas paysanne mais qui ne peut vivre sans ses paysans ? » Ce questionnement est celui d’un fin connaisseur des conditions paysannes à Madagascar.

Alors que les pluies se font désirer, les feux destructeurs continuent de faire parler d’eux. Les ravages causés par les incendies défigurent les beaux paysages de l’île réputée pour sa richesse en faune et flore qui représente 5 % de la biodiversité mondiale. Du coup, la durabilité de ce patrimoine unique au monde est en pointillé si les actes de destruction se poursuivent.

 

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La une du 9 janvier 2025

Dans une déclaration conjointe hier, les partis politiques, les sénateurs et les députés soutenant le Président Andry Rajoelina réaffirment leur engagement à maintenir la stabilité dans le pays. Ces groupes politiques dénoncent fermement toute forme de perturbation et s'engagent à soutenir les efforts continus du Président dans sa quête de solutions aux problèmes sociaux pressants auxquels Madagascar fait face. Concernant les élections, il a été ainsi annoncé que les plaintes et les accusations de vol sont monnaie courante à chaque scrutin, pourtant l’Opposition ne présente pas des preuves solides et concrètes mais se base seulement sur d’effets d’annonce et de coup de communication sur les réseaux sociaux. De ce fait, fragiles, leurs doléances sont souvent déboutées. Lalatiana Rakotondrazafy, présidente du parti Freedom, a également mis en lumière les manœuvres jugées frauduleuses de l'Opposition, affirmant que plusieurs candidats de leur mouvement avaient été victimes de ces agissements. Elle a ensuite souligné que la candidate Harilala Ramanantsoa, par ses réalisations concrètes, mérite une victoire légitime à Antananarivo, arguant que les adversaires n'ont pas su présenter de programmes sérieux ni d'unité. « La victoire de la candidate de l’IRMAR à Tanà est une évidence au vu du manque de programme sérieux de ses adversaires et de la dissension et l’éclatement plus que consommé de l’Opposition. Le peuple a parlé en sanctionnant cette dernière avec seulement 38 maires pour le TIM ‘‘dans tout le pays’’ », souligne-t-elle. La question se pose donc : « Le peuple malagasy devrait-il encore subir les effets néfastes d’une crise provoquée par une minorité, dans le seul but de s'accaparer du pouvoir illégalement ? ». Cette interrogation, soulevée lors de la déclaration, souligne la volonté de protéger la démocratie contre les manipulations. Le groupe politique, accompagné des sénateurs et députés d'IRMAR, appelle également les Forces de sécurité à intervenir pour prévenir toute tentative de perturbation orchestrée par certains individus politiques. Ils insistent sur le fait que c'est dans un climat de calme et de sérénité que le pays pourra avancer et relever les défis qui l'attendent.
Nikki Razaf

Comme annoncé, le premier Conseil des ministres de cette année 2025 a été diffusé en direct sur la chaîne nationale, hier, depuis le Palais d’Etat d’Iavoloha. Les grands problèmes qui figurent en tête des préoccupations quotidiennes des Malagasy ont été inscrits à l’ordre du jour.  La flambée des prix du riz, les problèmes d’énergie, et les trafics de ressources minières ont été parmi les premiers sujets abordés par les membres de l’Exécutif.
Concernant l’aliment de base des Malagasy, le ministre de l’Industrie et du Commerce, David Ralambofiringa a, d’emblée, déclaré que la production rizicole est suffisant avant la prochaine récolte prévue au mois d’avril. Pourtant, l’on constate actuellement une hausse incessante des prix du riz issu de la production locale sans raison apparente. Le riz consommé dans le pays provient, d’une part, de la production locale et d’autre part, de l’importation.
Les prix varient selon les régions mais ne sont pas pour autant moins élevés, allant de 850 à 1200 ariary le kapoaka, soit entre 2900 à 4200 ariary le kilo. Du jamais vu. Au terme de contrôles de la structure des prix, le ministère a constaté que le coût du riz issu de la production locale ne devrait dépasser les 1000 ariary le kapoaka (3500 ariary le kilo), tandis que le riz importé ne devrait coûter plus de 800 ariary le kapoaka (2800 ariary le kilo).
Haro sur la corruption
Pour sa part, le Premier ministre, Christian Ntsay a vigoureusement dénoncé les cas de corruption impliquant des responsables rattachés au ministère de tutelle au niveau régional et qui sont en charge du contrôle des stocks de riz. Il a rappelé que des lois concernant l’état des stocks sont en vigueur et des mesures sévères doivent être appliquées contre ces responsables qui manquent à leur devoir.
Dans le contexte national, le Président Andry Rajoelina a souligné qu’une hausse de la production rizicole a été enregistrée ces dernières années. Par conséquent, le budget alloué à l’importation de riz a baissé de manière conséquente. La flambée actuelle des prix du riz est donc anormale. Le Chef de l’Etat s’est interrogé sur les personnes qui contrôlent les prix du riz. Il a également donné des instructions afin de lutter contre les actions de profiteurs qui s’adonnent à la spéculation au détriment des consommateurs.
Enfin, le Président a réitéré les consignes fermes afin de « stabiliser le prix du riz importé à 750 ariary le kapoaka d’ici un mois et demi au plus tard ». Il a également appelé le ministre à prendre les mesures nécessaires afin d’établir une marge de bénéfices sur les prix du riz.
Sandra R.

Objectif atteint pour l'année 2024. La Société municipale d’assainissement (SMA) a effectué, hier, un compte rendu un compte rendu de la réalisation de 2024 concernant la collecte des déchets dans la ville.
Selon le directeur général de la SMA, le colonel Tiana Razafimanahaka, la Capitale produit 1400 à 2000 tonnes d’ordures par jour. La quantité de déchets collectée pour l'année 2024 est de 503 494 m3 contre 285 788 m3 pour l'année 2023.
“ Si le taux de ramassage des ordures était de 30% au début de l'année, il ne cesse d’augmenter de jour en jour. Actuellement, il est à 70%”, soutient le Dg. Les agents de ramassage travaillent jour et nuit, avec 6 à 10 voyages en 24 heures. La SMA dispose de 450 membres du personnel et le nombre moyen de véhicules qui y travaillent est de 30, en plus d’autres équipements.
Afin de bien assurer sa fonction, des formations ont été dispensées au personnel, notamment aux chauffeurs, et des efforts ont été déployés pour améliorer la gestion générale.
Le projet GESDA, qui vise à améliorer la gestion des déchets à Antananarivo, a été un facteur majeur pour atteindre ce résultat mais aussi, afin d'avoir une ville propre et de concrétiser l’objectif du développement durable. 40 camions, 189 poubelles, 3 moteurs et 6 motos ont été mobilisés pour le faire. Il y avait aussi des collègues qui y ont consacré leur vie dans tous ces efforts.

La prochaine vision est d’améliorer continuellement la gestion des déchets à travers le triage et le recyclage ainsi que le capital humain. Le village « Pilote » est un exemple du début de cet effort. Les autres responsabilités du SMA ne sont pas moins importantes, mais elles feront plus que l'année dernière : la collecte des eaux usées et aussi le curage des égouts dont elles ont la charge.
La population dispose d’une grande responsabilité dans l’assainissement de la ville. La majorité du budget de fonctionnement de la SMA revient de la redevance des ordures ménagères de la population tananarivienne. Par conséquent, le directeur de la SMA encourage la population à s’acquitter de ses impôts.
La SMA est prête à travailler pour la ville. Cependant, la plupart des membres du personnel sont victimes de violence dans l'exercice de leur travail.

Anatra R.

Le parc national de Ranomafana est en proie à un incendie dévastateur depuis quelques jours. Selon les dernières estimations, « près de 50 hectares de végétation ont été ravagés par les flammes ». Cette catastrophe, survenue dans une aire protégée, a rapidement suscité une réaction des autorités locales et nationales. Un responsable au sein du ministère de l'Environnement et du Développement durable a expliqué que « il y a eu deux foyers d'incendie distincts dans la région. Le premier incendie a eu lieu à Sahamalaotra et a été rapidement maîtrisé. Le second s'est déclaré à Amboditanimena.  « Plus de 1000 personnes ont été mobilisées pour éteindre l'incendie et éviter sa propagation. Dans le cadre de cette lutte, des stratégies de prévention ont été mises en œuvre. Parmi celles-ci, la mise en place de coupe-feu, utilisé pour freiner l’avancée des flammes. Malgré l’intensité des feux, les autorités ont souligné que « aucune zone sensible comme les noyaux durs ou les réserves biologiques n’a été touchée ». De plus, la zone forestière d'Ifanadiana, voisine du parc, n'a pas été affectée. Une fois l'incendie maîtrisé, Madagascar National Parks procédera à l’évaluation des zones brûlées et d’éventuels dommages.
Législation
Hier, l’opération CCO Feux, coordonnée par le ministère de l'Environnement et du Développement durable, le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes et plusieurs départements concernés, a débuté. Le ministre Max Fontaine se rendra sur le terrain aujourd'hui pour évaluer l’impact de l’incendie et superviser les opérations en cours. L'incendie à Ranomafana soulève également la question de la législation sur les feux de végétation à Madagascar. L’ordonnance n° 60-127 du 03/10/60 stipule que « les incendies volontaires dans les forêts protégées sont punis d'une peine d'emprisonnement de cinq à dix ans. Cela inclut les zones telles que les parcs nationaux, les réserves naturelles et les stations forestières ». Selon l'article 38, même en cas d'auteur inconnu, « les collectivités locales sont pénalement responsables des incendies ayant lieu dans leurs territoires, qu’ils soient causés par imprudence ou par négligence ».
Carinah Mamilalaina

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La Une

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Editorial

  • Mission délicate
    Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) change de main. Le suspense sur celui ou celle qui va assurer le relais pour succéder à Sahondra Rabenarivo prend fin. Jean Louis Andriamifidy, magistrat de son état, a été nommé président du CSI par le Conseil des ministres du 19 avril. Il va tenir les rênes de cet organisme public ayant la haute charge de veiller à la bonne marche de la Nouvelle stratégie de la lutte contre la corruption à Madagasikara. Sahondra Rabenarivo, juriste de classe internationale, sortante de la célébrissime université privée américaine Harvard (School of law) – Cambridge, a été à la manette pendant 6 années, 2019 - 2025. Arrivée en fin de mandat, Sahondra Rabenarivo quitte la présidence du Comité après avoir milité, à bras-le-corps, contre ce fléau. C’est une citoyenne imprégnée de la conviction sur la nécessité de battre à plate couture la « bête »…

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