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La scène culturelle malagasy est de nouveau en deuil. Après la disparition tragique de Willy, l’un des fondateurs du groupe emblématique « Menafify », survenue lundi dernier, c’est le fondateur du groupe Remy, Rémi Rakotoson, qui dormit du sommeil éternel mardi soir à l'âge de 65 ans, laissant un vide immense dans le cœur de ses proches, des fans et de ses camarades musiciens. Formé au début des années 1980, le groupe Remy s'est imposé comme une référence dans la musique acoustique à Madagascar, grâce à ses compositions poignantes. Des titres mémorables tels que "Rafianarana" et "Porofo mpitia" continuent d’émouvoir des générations entières. Mami Bastah, un des derniers membres du groupe, exprime sa douleur : "Rémi avait déjà subi une opération en juin 2024 et a suivi des traitements pendant des mois. Mardi soir, mon ami est allé rejoindre les étoiles. Aujourd'hui, la tristesse m'envahit, car je suis le seul survivant du groupe Remy." La perte de Rémi Rakotoson représente un coup dur pour la musique malagasy qui perd un artiste et auteur de talent. Ses chansons, qui ont touché le cœur de nombreux mélomanes, continuent d’être reprises par d’autres  artistes, témoignant ainsi de l’héritage qu’il laisse derrière lui. Les hommages affluent sur les réseaux sociaux, notamment sur Facebook où la communauté se mobilise pour soutenir la famille et les membres du groupe Remy dans cette épreuve douloureuse. Des fans, des musiciens et des amis partagent leurs souvenirs et leur gratitude envers un homme dont la voix et les mélodies ont su toucher tant de vies. La rédaction du journal La Vérité présente ses plus sincères condoléances au groupe mythique Remy et à la famille de Rémi Rakotoson. Sa voix, ses mélodies et son esprit continueront de vivre dans le cœur de tous ceux qui ont eu la chance de le connaître et d’écouter sa musique. La communauté musicale se souviendra de lui comme d’un phare de lumière et de foi dans l’univers artistique malagasy, un héritage qui perdurera à travers les âges.
Si.R

Seulement une semaine après la période des fêtes, les délestages électriques reprennent de plus belle à Antananarivo, provoquant un mécontentement croissant parmi la population. En dépit des annonces de coupures planifiées, les interruptions de courant durent souvent bien plus longtemps que prévu, aggravant les difficultés quotidiennes des usagers. Cette situation affecte aussi bien les ménages que les petits commerçants, déjà affaiblis par les conséquences économiques des fêtes de fin d'année. A cette gestion défaillante s’ajoutent des pratiques de plus en plus controversées de certains agents de terrain de la JIRAMA,  la société nationale de distribution d’eau et d’électricité.
Tantely Rakotonarivo, père de famille résidant à Tongarivo, raconte une expérience qui illustre bien sa frustration. « Ce n’est pas la première fois qu’il vient nous menacer de couper le courant en deux mois. Là, il vient de le faire après un retard de paiement de seulement deux jours. Pourtant, selon les règles de la JIRAMA, une pénalité de 5% devait simplement s’appliquer en cas de retard. Depuis quand la JIRAMA  coupe-t-elle le courant pour un si petit délai de retard ?», tient à souligner ce père de famille. Ce témoignage, loin d’être isolé, est corroboré par d’autres habitants de quartiers comme Anosizato, Analamahintsy et bien d’autres à travers Antananarivo. Les coupures arbitraires, effectuées sans préavis ni délai de grâce, affectent gravement le quotidien des familles qui, bien souvent, peinent à joindre les deux bouts, d’autant plus que ces sanctions semblent appliquées de manière inégale.
Non conformes
Lesdites pratiques, qui n’ont pas été officiellement approuvées par la direction de la JIRAMA, relèvent apparemment d’initiatives individuelles de certains agents de terrain, selon un cadre dirigeant de la société. Il affirme que les procédures de coupure immédiate ne sont pas conformes aux politiques officielles, mais qu’il serait difficile de contrôler tous les agents dans un contexte où le service public est déjà sous pression. Toutefois, cette explication ne suffit pas à calmer la colère des usagers qui dénoncent la piètre qualité des services fournis par la compagnie. Entre les factures irrégulières, les délais de paiement courts et les coupures fréquentes, les familles et les petites entreprises se sentent prises au piège d’un système qui semble privilégier les gros débiteurs, comme certaines industries et administrations publiques et ce, accumulant des arriérés de plusieurs mois sans craindre de réelles sanctions.
« Nous avons toujours payé nos factures. Parfois, il y a eu des retards, mais nous nous sommes toujours acquittés de notre dû. Il est injuste de subir des coupures pour un petit retard de paiement, alors que des entreprises ou des institutions publiques, qui doivent des sommes bien plus importantes, ne subissent aucune conséquence », déplore Tantely Rakotonarivo. Cet écart de traitement entre les usagers ordinaires et les gros clients de la JIRAMA alimente un sentiment d’injustice, et ce climat social tendu pourrait bien dégénérer. A Antananarivo, les délestages intempestifs ont déjà provoqué plusieurs manifestations par le passé, et les pratiques agressives de recouvrement actuelles risquent d’aggraver encore la situation. Si des mesures correctives ne sont pas rapidement prises, une explosion sociale semble de plus en plus inévitable, alertent certains observateurs.
Hary Rakoto







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LA UNE du 080125

Lundi dernier vers 23h, plusieurs coups de feu ont à la fois surpris et terrorisé les habitants du quartier d'Andohatapenaka, en particulier dans les parages de l'endroit dit « Coco ». A un angle de rue, trois corps inanimés et baignant dans une mare de sang gisaient sur le sol. Les armes à feu qu'ils ont utilisées pour affronter la Police, trônaient près des cadavres. Ces trois lascars tués, leur quatrième complice ayant réussi à s'échapper au moment de la fusillade, seraient sur le point d'envisager de commettre une attaque dans les parages, lorsque les éléments de l'Unité d'intervention rapide ou UIR de la Police étaient intervenus pour les empêcher d’agir.

 

L'aire protégée de Ranomafana est actuellement menacée par un incendie de forêt qui se rapproche dangereusement de ses limites. Selon les estimations publiées le 6 janvier 2025, plus d’une dizaine hectares de forêt ont déjà été détruits par les flammes. Hier, il a été rapporté qu'il ne restait plus que 4 kilomètres avant que le feu n'atteigne la zone protégée du parc. 

 

Le système sous surveillance est maintenant positionné dans l’Est du bassin de l’océan Indien. Le phénomène présente un potentiel de développement en tempête tropicale avec une trajectoire potentiellement menaçante pour les terres habitées. 

Hier à 9h00 locale, son centre était situé à environ 3.195 km à l'Est du District d’Antalaha. Il prend de l'ampleur. Selon Météo Madagascar, des orages se sont progressivement formés autour de cette zone perturbée au cours des dernières 24 heures. Le système se dirige vers l'ouest avec une vitesse de 20 à 25 km/h. 

 

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En pis !

On s’attend au pire. La pluie tarde à tomber. Pour des raisons qui échappent au commun des mortels, « madame » boude. Jusqu’à hier tard dans la nuit, elle n’a pu arroser les sols ici-bas ni verser ce bien trop précieux devenu si rare ces derniers temps.

De mémoire d’homme, un septuagénaire, soixante-seize ans pour être précis a déclaré qu’il ne se souvient  point d’avoir vécu un janvier sec du moins en ce début du premier mois de l’année. Naturellement et habituellement voire climatiquement parlant, le premier des douze de l’année,  censé être la période où la pluviométrie accuse une densité la plus élevée, subit une sécheresse troublante. C’est en principe le mois le plus humide de l’année.

 

A peine les festivités de fin d'année terminées, Antananarivo se retrouve de nouveau plongée dans l'ombre avec le retour des délestages électriques. Un phénomène devenu tristement récurrent, mais qui, cette fois, semble frapper encore plus fort. Le mécontentement gronde parmi la population, excédée par des coupures qui s'éternisent au-delà des horaires annoncés. Malgré les promesses de la JIRAMA de mieux gérer la situation avec des interruptions planifiées, la réalité est tout autre : les coupures durent souvent bien plus longtemps que prévu, plongeant plusieurs quartiers dans le noir pendant des heures, voire toute la journée. Les zones les plus touchées incluent Sabotsy Namehana, Talatamaty, Imerimanjaka, Itaosy et 67 ha.

La scène culturelle malagasy est en deuil après la disparition tragique de Willy, l’un des fondateurs et figures emblématiques du célèbre groupe de musique évangélique « Menafify ». L’artiste, âgé de 59 ans, s’est éteint lundi dernier, laissant un vide immense dans le cœur de ses proches, ses fans et ses camarades musiciens. Menafify, formé au début des années 1990, est connu pour ses compositions poignantes, dont le tube mémorable « Oh ry sakaiza ». 

 

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ACTU-BREVES

Assainissement au marais Masay. 

Un programme de nettoyage et de désencombrement sera lancé dans les prochains jours au marais Masay. Cela vise à remédier à une accumulation de boues et de débris qui entrave le bon drainage des eaux et améliorer la gestion des eaux pluviales. L’enlèvement des jacinthes d’eau est aussi inclus dans l’opération. En pleine période de saison des pluies, il faut que ce bassin tampon pour la Capitale remplisse pleinement son rôle en absorbant le maximum d’eau. Les objectifs principaux de ce programme incluent la réduction des boues et des débris et un meilleur écoulement des eaux, minimisant ainsi les risques d'inondation. Les opérations seront menées conjointement par plusieurs entités comme la Commune urbaine d'Antananarivo, l’Autorité pour la protection contre les inondations de la plaine d'Antananarivo (APIPA) et le ministère de la Décentralisation et de l'Aménagement du Territoire Une inspection a été déjà réalisée dans plusieurs zones sensibles de la Capitale pour évaluer les obstacles à l'écoulement des eaux. Ainsi, des zones spécifiques ont été identifiées comme étant particulièrement touchées par l'accumulation de boues. En outre, la présence de constructions illégales, notamment à Ankasina, a été soulevée comme un obstacle majeur à un drainage efficace.

 

Fil infos

  • Ouverture de la session parlementaire - Richard Ravalomanana dénonce les fauteurs de troubles
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La Une

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Editorial

  • Mission délicate
    Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) change de main. Le suspense sur celui ou celle qui va assurer le relais pour succéder à Sahondra Rabenarivo prend fin. Jean Louis Andriamifidy, magistrat de son état, a été nommé président du CSI par le Conseil des ministres du 19 avril. Il va tenir les rênes de cet organisme public ayant la haute charge de veiller à la bonne marche de la Nouvelle stratégie de la lutte contre la corruption à Madagasikara. Sahondra Rabenarivo, juriste de classe internationale, sortante de la célébrissime université privée américaine Harvard (School of law) – Cambridge, a été à la manette pendant 6 années, 2019 - 2025. Arrivée en fin de mandat, Sahondra Rabenarivo quitte la présidence du Comité après avoir milité, à bras-le-corps, contre ce fléau. C’est une citoyenne imprégnée de la conviction sur la nécessité de battre à plate couture la « bête »…

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