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L’Assemblée nationale doit trancher sur le sort de plusieurs anciens hauts dirigeants du pays empêtrés dans des dossiers brûlants. La commission spéciale de mise en accusation devant la Haute Cour de Justice travaille pour boucler les dossiers entre ses mains. Ladite commission devrait procéder à des dernières auditions la semaine prochaine, selon une source informée. 13 dossiers concernant environ 7 hautes personnalités, dont un ancien président d’institution, d’anciens ministres sous le précédent régime et un ancien ministre sous la transition, ont été confiés à la commission spéciale.
Reste à savoir si parmi les personnalités accusées, certaines se trouvent encore dans la Grande-île pour faire face à la Justice. Ces ex-dirigeants sont tous accusés dans des dossiers relatifs à des affaires de détournement de deniers publics, avait indiqué le rapporteur de la commission, le député Djohary Lee Andrianambinina, lors d’un compte-rendu de l’état d’avancement de ses travaux, au début de ce mois de novembre.
La suite de la procédure comprend l’élaboration par la commission de propositions de résolution de mise en accusation. Ces propositions de résolutions pourront ensuite être présentées en séance plénière à partir du 6 décembre prochain. Des séances au cours desquelles les députés devront prendre une décision finale concernant les dossiers des ex- hauts dirigeants concernés.
Pour que la procédure se poursuive, il faut le vote de la majorité absolue des députés, en ôtant les députés membres titulaires ou suppléants de la Haute Cour de Justice qui ne prennent part ni aux débats ni aux votes sur la proposition de résolution de mise en accusation. Si elle est votée, la résolution est alors transmise au Procureur général près la Cour suprême qui fera l’instruction. Dans le cas contraire, la poursuite prendra fin.
Le problème, c’est que les députés semblent réticents à franchir le pas et procéder à un quelconque vote. Les élus de Tsimbazaza n’ont pas jusqu’ici décidé. Il y a un an, les votes n’ont pas pu se tenir, faute notamment à un quorum non atteint à l’Assemblée nationale. Depuis, les députés font en sorte d’éluder à chaque fois le sujet. La question est de savoir si les députés sont prêts à lutter contre l’impunité ou non. Les séances dédiées à ces votes seront en tout cas retransmises sur les chaînes publiques. Chaque député sera ainsi placé devant ses responsabilités.
La rédaction


Aux dernières nouvelles, Madagascar est épargné du variant Delta. Détecté pour la première fois en Inde en octobre 2020, il est qualifié de « préoccupant » par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) du fait de sa transmissibilité élevée et sa capacité à provoquer une forme grave de la Covid-19. Cette nouvelle a été partagée par le ministère de la Santé publique (MINSANP) dans la soirée du mercredi dernier depuis sa page Facebook.

En effet, après des mois voire une année d’attente, la Grande île dispose enfin d’un séquenceur installé au Laboratoire d’analyses médicales de Madagascar (LA2M). Ses principales actions consistent à détecter les différents variants du coronavirus et à mieux anticiper l’évolution de l’épidémie. Désormais, les autorisés sanitaires malagasy effectuent régulièrement une surveillance épidémiologie allant dans ce sens. « Le travail de séquençage est actuellement réalisé en temps et en heure à Madagascar. Ainsi, cette analyse effectuée sur les prélèvements positifs à la Covid-19 montre que le variant Delta n’a pas encore franchi le territoire de Madagascar. Ce sont les souches ayant infecté lors de la première et la deuxième vague qui continuent de faire des victimes », a souligné le docteur Vololoniaina Nivoarisoa Manuella Christophère, directeur de la veille sanitaire, de la surveillance épidémiologique et riposte (DVSSR) auprès du ministère de la Santé publique. Rappelons que le séquençage est toujours passé par l’Institut Pasteur de Madagascar (IPM), des échantillons envoyés en France et dont les résultats se font languir.
Vigilance
Toutefois, cette annonce n’écarte pas Madagascar d’un réel danger. Au contraire, le pays se prépare à une éventuelle contamination qui doit amener la population à être vigilante. Déjà avec la réouverture progressive des frontières aériennes, les menaces sont imminentes. Dans les Régions où ce variant a été mis en évidence, il se propage rapidement d’une personne à une autre. Par exemple, l’île Maurice, l’un des territoires de l’océan indien, fait actuellement face à une nouvelle vague de contamination en raison de l’arrivée du variant Delta. Après une forte vague de propagation de la pandémie au mois d’août, cette île sœur vit avec une nouvelle recrudescence du virus en ce mois de novembre. Une raison qui a poussé le Conseil des ministres dans la séance du 17 novembre dernier à décider de suspendre les vols commerciaux avec Maurice à partir de demain. En outre, le variant Delta est aussi devenu dominant sur le continent africain, ce qui a fortement amorcé la troisième vague. C’est pourquoi, le ministère de tutelle invite les citoyens à appliquer les gestes de barrières sanitaires. Et de poursuivre que pour rompre les chaînes de contamination, le « tracing contact » identifiant toutes les personnes en contact avec le nouveau porteur du virus constitue toujours la politique de gestion de la Covid-19. A la date d’hier, le pays totalise 6 personnes atteintes des formes graves du coronavirus.
K.R.

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LA UNE DU 25 NOVEMBRE 2021

Le local formant le siège du Centre national de recherches industrielles et technologiques ou CNRIT Tsimbazaza a pris feu, tôt hier matin, occasionnant de très importants dégâts matériels et infrastructurels. Cependant, l’incendie n’a fait aucune victime. Le sinistre a démarré vers 3h du matin où les flammes se sont développées rapidement pour atteindre en une vitesse record la bibliothèque, la plus touchée, pour ne s’éteindre définitivement que vers 9h. Tous les précieux et coûteux ouvrages se trouvant dans les rayons de ladite bibliothèque, ont donc péri.

Agés entre 5 et 18 ans. La Police des mœurs et de la protection des mineurs (PMPM) enregistre 136 cas de violences sexuelles sur mineurs depuis le début de cette année. Ces cas représentent 27% des 528 plaintes reçues par ce service de la Police nationale, à en croire le commissaire Mandimbin’ny Aina Randriambelo, directeur de cabinet du ministère de la Sécurité publique et non moins Point focal « Genre et violences basées sur le genre (VBG) » auprès dudit département.

La prévision effectuée par la Direction générale de la Météorologie (DGM) à Ampandrianomby pour cette semaine, concernant l’arrivée des pluies et averses généralisées sur une bonne partie du territoire national s’est avérée. Toutefois, au grand étonnement des Tananariviens entre autres, diverses zones dans la même circonscription n’ont pas pu en profiter. « Mardi soir, vers 21 heures, il pleuvait beaucoup du côté de Faravohitra jusqu’à Ambohijatovo.

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Budget ambitieux et combattif

LFI-2022 atterrit en temps voulu à Tsimbazaza. Comme le veut le texte de la Constitution, les députés réunis en deuxième Session ordinaire de l'année, pour le compte du second semestre, se penchent pour adoption sur les Projets de Loi des Finances de l'année suivante. Les élus du peuple, en vertu des charges que la Constitution leur confère, ont adopté en l'état la LFI-2022. Une voie ouverte pour l'Exécutif de concrétiser les objectifs inscrits dans le « Velirano ».

Après Fianarantsoa, Antananarivo et Andekaleka, d'autres zones du pays pourraient également bénéficier des pluies provoquées pour les prochains jours programmées par le ministère de l'Eau, de l'Assainissement et de l'Hygiène (MEAH) en collaboration avec la Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA) et la Direction générale de la Météorologie (DGM). L'objectif étant de lutter contre les impacts de la sécheresse et du retard du début de la saison des pluies. « Nous pouvons constater aujourd'hui que le Sud du pays n'est plus la seule région à souffrir de la sécheresse.

Figé. En pleine phase de finition des travaux de construction de son château d'eau pour s'assurer de l'approvisionnement en eau quotidien, à défaut d'un service continu de la compagnie nationale de l'eau, Andriamihanta Rakoto, un médecin habitant du côté d'Atsimodrano vient de se rendre compte qu'il serait bientôt à court de sacs de ciment. Un stock qu'il s'est constitué il y a déjà quelques mois et qu'il devra alors réapprovisionner s'il veut que le château d'eau soit opérationnel avant les périodes de sècheresse.

Le Hira Gasy sera à l’honneur. Dans le cadre de célébration de la dixième édition du Colloque international francophone de Biarritz, qui a débuté hier au Casino Municipal, la culture malagasy va être représentée par le Hira Gasy. Pour ce faire, parmi la programmation de cet évènement d’envergure, la compagnie Ramilison Besigara Zanany sera sur la scène du parvis du Casino Municipal de Biarritz en France pour un opéra de Hira Gasy demain à partir de 11 heures. La compagnie donnera un spectacle autour d’une thématique bien précise « Madagascar au temps du coronavirus ».

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Editorial

  • Mission délicate
    Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) change de main. Le suspense sur celui ou celle qui va assurer le relais pour succéder à Sahondra Rabenarivo prend fin. Jean Louis Andriamifidy, magistrat de son état, a été nommé président du CSI par le Conseil des ministres du 19 avril. Il va tenir les rênes de cet organisme public ayant la haute charge de veiller à la bonne marche de la Nouvelle stratégie de la lutte contre la corruption à Madagasikara. Sahondra Rabenarivo, juriste de classe internationale, sortante de la célébrissime université privée américaine Harvard (School of law) – Cambridge, a été à la manette pendant 6 années, 2019 - 2025. Arrivée en fin de mandat, Sahondra Rabenarivo quitte la présidence du Comité après avoir milité, à bras-le-corps, contre ce fléau. C’est une citoyenne imprégnée de la conviction sur la nécessité de battre à plate couture la « bête »…

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