Mirado est de retour pour se consacrer à son art. Après avoir disparu du paysage musical, Mirado, Mirado Ravohitrarivo à l’état civil, prépare son retour avec un nouvel album autobiographique. On se souvient que la carrière de cet artiste avait subi un coup d'arrêt dernièrement. L'interprète de « Ilay anjeliko » a annoncé tout sourire au cours d'une conférence de presse qu'il avait repris le chemin des studios et sortira un nouvel album. Selon le chanteur, comme tout autre album autobiographique, les morceaux contenus dans celui-ci exposera les contraintes auxquelles il a dû traverser et qui l’ont même conduit à arrêter ses études de pilotage d’aéronef. Connu du public comme un être toujours sensible et romantique, Mirado n’oubliera pas non plus de chanter sa vie amoureuse, entre autres la rupture amoureuse qui a dû le marquer. Il a mentionné durant la conférence que 80 % des paroles des chansons qui vont composer ce nouvel album raconteront sa vie. Cependant, ces textes ne raconteront pas sa vie dans tous les détails. Pour le moment, Mirado n’a pas donné plus d’information. Par contre, ses fans sont avertis : le chanteur est sur une lancée productive. D’ailleurs, l’artiste en est conscient en demandant autant de patience à ses admirateurs. Mais il assure que cette attente sera récompensée.
Cadence
Quoi qu’il en soit, ce nouvel album ne sera pas nécessairement composé uniquement de mésaventure ou encore des dures épreuves qu’il a vécues. Cette autobiographie en musique oscille également entre joie et mélancolie, abordant le style « pop rock » comme il a l’habitude de jouer. Pour couronner le tout, l’artiste mettra une touche « country » pour rendre cet album plus particulier par rapport à ceux ce qu’il a déjà sortis. Pour le moment, le chanteur a déclaré que la date de sortie exacte n’était pas encore fixée. Aucune date non plus n'a été donnée pour le prochain concert. Par contre, Mirado compte faire un come-back fracassant avec ce nouvel album en gestation. Pour ce retour, l’interprète de « Soa fa nisy ianao » a choisi de collaborer avec la fameuse maison de production Ivenco pour un contrat de trois ans. De mémoire, Mirado a commencé à chanter à l’âge de 4 ans. Et aujourd’hui, il est devenu très connu auprès des adolescents et des jeunes malagasy. Ses débuts ont été marqués par son interprétation de la chanson de Ludger Andrianjaka. Il a reçu les trophées de révélation et d’artiste de l’année en 2007 avec son premier album. Dernièrement, en 2019, l’artiste a offert un grand concert à guichet fermé au Plaza, Ampefiloha.
Sitraka Rakotobe
Prévue débarquer à Madagascar, hier, pour une visite de 6 jours (c’est-à-dire le 04 décembre), Diene Keita, directrice Exécutive adjointe de l’UNFPA et assistante du Secrétaire général des Nations unies, a annulé sa visite. D’après les explications officielles du Fonds des Nations unies pour la Population, cette annulation serait liée aux mesures sanitaires en vigueur liées à la pandémie de Covid-19 au niveau mondial. « C'est avec beaucoup de regret et de peine que nous vous annonçons l'annulation de la mission de notre directrice Exécutive adjointe à Madagascar en raison des restrictions sanitaires dues à la Covid-19 sur le plan mondial », précise un communiqué de l’UNFPA. Outre les évènements liés aux « 16 jours d’activisme pour mettre fin à la violence basée sur le genre », cette émissaire onusienne devait clôturer sa visite par un déplacement dans le Sud de Madagascar, sûrement pour s’enquérir de la situation de sècheresse et d’insécurité alimentaire qui frappe la population dans cette partie du pays. Une situation qui intéresse au plus haut point les Nations unies. A preuve, le dernier « flash appeal » lancé à l’attention des pays du monde en vue de mobiliser plus de fonds pour le Grand Sud.
A priori, l’annulation de la mission a été faite au dernier moment et ce à cause du contexte sanitaire qui prévaut dans le monde. La découverte d'un nouveau variant Covid nommé Omicron, en Afrique du Sud, a provoqué une véritable marée de restrictions chez de nombreux pays. Nombreux sont les Etats et Gouvernements en Europe, en Asie ou en Afrique qui ont interdit les vols en provenance d'Afrique australe incluant Madagascar. Il en est de même pour les Etats – Unis qui abritent le siège des Nations unies à New York, et qui ont appliqué des restrictions identiques.
Sandra R.
Une étudiante de l’université a été braquée en fin de semaine dernière. Elle a été abandonnée par un taxi-be de la ligne 172 à mi-parcours, alors qu’elle devait rentrer à Andoharanofotsy. Le chemin était encore loin et il faisait déjà noir. Et pire encore, la pluie tombait à ce moment. En conséquence, elle a été dépouillée de tous ces biens et traumatisée, raconte sa mère. Mais ce n’est pas un cas unique. Plusieurs usagers se plaignent du comportement barbare des chauffeurs et de leur aide, non seulement pour cette ligne, mais les bus en général. On peut citer le mauvais traitement envers les passagers, le trajet se terminant à mi-chemin, le changement de destination ainsi que le non-respect des heures de travail, bien que certains véhicules aient déjà été pénalisés. Ces transporteurs sont déjà avertis sur le règlement enregistré dans leur cahier des charges.
Pour la énième fois, les usagers de bus lancent un appel en détresse à l’endroit de chaque responsable. Ainsi, l’Agence des transports terrestres (ATT) a réitéré que les véhicules de transport ne devront pas changer leur destination, outre que celle stipulée dans la licence délivrée par ce département en charge des transports terrestres. Leur trajet doit toujours commencer au primus et se terminer à un endroit désigné pour comme terminus. Les passagers doivent être récupérés et transportés jusqu'à leur destination, et ce à un tarif unique. Par ailleurs, les horaires de travail, enregistrés dans le cahier des charges, doivent être suivis. Le non-respect de ces règles entraîne des sanctions sévères pour le conducteur, son aide et le propriétaire de la voiture, autant que la coopérative concernée.
Anatra R.
Le sort de Madagascar sera connu au plus tard cette semaine, selon l’annonce du premier vice-président de la Fédération malagasy de football (FMF), Alfred Andriamanampisoa. Une décision aurait été prise la semaine dernière sur le cas du football malagasy, plus précisément ce 22 novembre. L’arrivée des représentants de la CAF (Confédération africaine de football), retenus dans une assemblée générale tenue au Caire le 16 novembre dernier, a tardé la prise de décision. A la demande de la CAF, le voyage à Madagascar a été reporté après le 26 novembre. Finalement, ils sont attendus dans le pays avec deux autres émissaires.
« En ce jour, je suis de tout cœur avec toutes les femmes qui sont encore victimes de violence surtout celles qui les endurent pour la protection de leurs enfants. Je réitère mon engagement à vous soutenir et à porter votre voix ». Serment et vœu d'engagement d'une femme militante, convaincue et motivée !
Tout le monde a pu pousser un grand ouf de soulagement ! En effet, enlevé chez lui mercredi dernier, le petit Diary (6ans) a été finalement retrouvé au cours du week-end dernier. Mais l’affaire est incroyable qu’elle puisse paraître : le petit otage, qui est donc heureusement sain et sauf, n’a pas été relâché dans la Capitale par ses bourreaux, car il y en a plusieurs. Les traces de la victime avaient été finalement localisées à près de 200 km au Sud de la ville, précisément dans l’Imady à Ambositra.
La dernière situation épidémiologique liée à la Covid-19 classe actuellement trois Régions de la Grande île dans le rouge. Du 20 au 26 novembre dernier, sur un total 5 879 analyses réalisées, 258 nouveaux cas ont été enregistrés sur le territoire malagasy. Par rapport aux dernières statistiques communiquées, en 7 jours, les Régions d'Analamanga, Vakinankaratra et Menabe ont connu une hausse considérable des malades du coronavirus. Il en est de même pour celles d'Anosy et de Haute-Matsiatra où la menace est imminente. Les chiffres dévoilés samedi dernier par le ministère de la Santé publique ont par exemple fait état de 114 nouveaux porteurs du virus, rien qu'à Analamanga.
Le 17 novembre dernier, le Conseil des ministres de Madagascar a décidé la suspension des liaisons aériennes entre la Grande île et Maurice. Le dernier vol a ainsi eu lieu samedi dernier. Pourtant, de nombreux ressortissants malagasy se retrouvent encore bloqués sur l’île voisine sachant que ce dernier vol a affiché complet. Des personnes se retrouvent notamment dans l’expectative pour diverses raisons.
« Mila rano izahay ! Mijaly rano izahay ! Jirama, leo izahay ! » Que de phrases pour exprimer la souffrance des habitants de la Capitale à l’heure actuelle. Les quatre jours de pluies n’ont pas eu l’effet escompté par les abonnés de la compagnie « Jiro sy Rano Malagasy » (JIRAMA). Face aux délestages et aux coupures incessantes de l’approvisionnement en eau, les responsables ont présenté les pluies provoquées comme étant LA solution à tous les problèmes. Au contraire ! Cela a amplifié les problèmes.