Publié dans Culture

Danse - Gasy Makua, cinq ans de mouvements et de rythmes

Publié le mercredi, 05 janvier 2022

Le rythme et les pas de danse dans la peau. La troupe de danse urbaine Gasy Makua n’est rien de moins que la juste conséquence d’une passion dont à l’origine le danseur Adelin Andoul Anzie Rambeloson. Le déclic s’est produit en avril 2017 lors d’une collaboration avec le chanteur Odyai. Par amour et attachement de la danse, Andoul Anzie a créé le team Gasy Makua.

Cette année, le groupe célèbre ses cinq ans d’existence et envisage de le fêter en grande pompe  le 1er mai prochain. De mémoire,  au début, ils étaient six danseurs fidèles et talentueux dans le groupe. Actuellement, ils en comptent plus d’une trentaine de filles et garçons âgés entre dix-sept et vingt-neuf ans. Des jeunes danseurs exceptionnels qui ont eu le privilège de danser sur des scènes prestigieuses, comme lors des événements « Smile party », « Loko Race »… Mais également en tournant des clips vidéos avec des stars des chansons malagasy Black Nadia, Marion, Odyai, Mijah, Lola, Nael, Dadi Love… ou encore Big MJ. 

Invitation

Vu ces participations à plusieurs projets avec des grands artistes malagasy et à des événements prestigieux, il n’est pas étonnant que le team  GMK ait su inspirer le respect à de très bon danseurs qui ont rejoint vite sa troupe. Aussi, depuis plus de quatre ans, le groupe de danse ne cesse de grandir et diversifier les styles en n’oubliant jamais ses racines : la danse urbaine africaine. A travers son école de danse, GMK school situé dans le quartier populaire des 67Ha, la troupe Gasy Makua dirigée par son leader Andoul Anzie forme de jeunes talents fascinés par les danses urbaines issues toutes de l’afro dance hall. Pédagogue sympathique et généreux, il est en revanche d’une exigence féroce lorsqu’il s’agit de discipline. Ainsi, ceux qui sont intéressés ou fascinés par la danse,  GMK school est prête à les accueillir à bras ouverts. Prochaine rentrée le 12 janvier. 

Sitraka Rakotobe

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Editorial

  • L’oiseau rare !
    Le mandat de Sahondra Rabenarivo, présidente du Comité pour la Sauvegarde de l’Intégrité (CSI) touche à sa fin. Nommée en février 2019 pour un mandat de trois ans et reconduite en 2022, Sahondra Rabenarivo ne pourra plus faire l’objet d’un renouvellement à la tête de ce poste très stratégique mais à la fois tant sollicité ou convoité également tant redouté. Après six ans passé à la direction de cette institution censée militer pour la bonne gouvernance, essentiellement contre la corruption et l’impunité, Rabenarivo ne cache pas son sentiment d’avoir quelque peu raté sa mission. Etant donné l’âpreté et la complexité de la tâche, une vague impression de fatigue l’assaille. Normalement sauf contretemps du dernier moment, la passation avec le ou la remplaçante à ce poste délicat devrait avoir lieu bientôt, vers mi-février. Mais avant tout, il faudra identifier la personne voulue répondant aux critères imposés. Ce qui n’est pas évident…

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