Publié dans Culture

Bande dessinée  - « Pejy Maizina » sort de sa tanière pour lutter contre la VBG

Publié le mardi, 22 février 2022

Briser le silence sur ces maltraitances et violences que certaines personnes peuvent subir. Après un long travail acharné, la bande dessinée intitulée « Pejy Maizina » est sortie de sa tanière lundi matin. Une BD assez originale puisque les auteurs, illustrateurs et dessinateurs Anja et Riri l’ont conçue pour lutter contre la violence basée sur le genre ou VBG. Des faits ont été illustrés dans cette œuvre  inspirée d’une histoire vraie. 

«  Il y a des scènes de vie inspirées de la réalité. On avait juste recréé les personnages. Par ailleurs, nous avons inventé d’autres décors pour que l’histoire soit plus romantique, puisqu’il s’agit d’une histoire d’amour qui a tourné à la violence. Sans oublier que cette BD est également inspirée par la chanson de Rolf qui a comme titre "Sambatra". D’ailleurs, une partie de cette chanson apparaît à la fin de l'histoire », explique Riri, dessinateur de la BD. En ce qui concerne son format, « Pejy Maizina » sera publié en 43 pages de BD et de dimension A5. En plus de faire une campagne de sensibilisation contre la VBG et sur l'éducation, cette œuvre vise également à revitaliser, donner un nouveau souffle aux BD Malagasy, motiver le public mais surtout les jeunes à aimer la lecture, mais aussi à transmettre le goût de la lecture aux nouveaux lecteurs.

Gratis

Pour satisfaire les amoureux des bandes dessinées, Riri envisage de sortir d’autres livres. « Des projets, j’en ai plusieurs, en tant qu'artiste bédéiste. Je vais continuer de sortir et de publier d’autres œuvres pour le plaisir des gens, mais surtout pour les fans de BD », s’enthousiaste-il. A mentionner que ce premier volet n’est pas à vendre. Cependant, les lecteurs pourront le visionner dans les librairies. « La BD "Pejy Maizina" n’est pas à vendre. Par contre, nous allons essayer de la distribuer dans les bibliothèques publiques, écoles et d’autres établissements pour que tout le monde puisse en profiter », a martelé Riri. A noter que ce livre a été publié par le Haut Conseil pour la Défense de la Démocratie et de l'Etat de Droit (HCDDED) et financé par l’Ambassade de France. La parution de cette BD est une occasion  d’aborder des sujets douloureux dont il est nécessaire d’en parler, et cela afin d’aider tous ceux qui sont victimes de violences, mais également afin d’éviter que ces violences se perpétuent.  

Sitraka Rakotobe

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine
  • Vie de la Nation - Madagascar, cobaye des politiciens
  • Perquisition au groupe Sodiat Talatamaty - Pillage et razzia sur des véhicules
  • Actu-brèves
  • Gouvernement - Un ministère d’Etat chargé de la Refondation de la République
  • Ministres de la Refondation - Deux mois pour faire leurs preuves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

A bout portant

AutoDiff