Publié dans Editorial

Apocalyptiques

Publié le mercredi, 13 août 2025

Canicules infernales ! Méga-feux ! Pluies diluviennes monstres ! Inondations catastrophiques ! Froid sibérien ! Autant de cataclysmes naturels qui sévissent sur la planète Terre selon les régions réparties en fonction des types de climat. Les aléas climatiques prennent de plus en plus au dépourvu, d’une année à l’autre, les populations du globe, du nord au sud, et détruisent tout sur leur passage.

 

Dans l’hémisphère Nord, en Europe en particulier, de fortes chaleurs d’été défiant la canicule des déserts des tropiques, Capricorne et  Cancer, frappent les populations. Chaque année, la température semble augmenter. Les habitants suffoquent à une température avoisinant les 40 ° Celsius même beaucoup plus dans certaines régions. De mémoire d’homme, selon les victimes, jamais la température n’a atteint ce niveau caniculaire. Les populations vulnérables à savoir, les personnes âgées et les petits  qui supportent mal le cataclysme. Personne n’a jamais vu ou vécu l’enfer prédit par certaines religions, mais avec cette canicule apocalyptique, on semble le vivre déjà !

Les vagues de chaleur préoccupante entrainent de fait une autre catastrophe encore plus puissante et dangereuse, les méga-feux. L’Europe vit cette année d’importants foyers d’incendie qui ravagent les zones atteintes. En Turquie, des feux géants sévissent, par surprise, sur une grande partie du territoire. Ils dépassent les moyens matériels dont le pays dispose. Les autorités turques se sentent dépassées par l’intensité des feux.

Dans certaines régions, à l’exemple du Cap-Vert, les pluies diluviennes déversent brutalement des flottes jamais enregistrées dans le pays. Inondations monstres et glissements de terrain particulièrement meurtriers s’ensuivent. Les Cap-Verdiens ne savent pas quoi faire devant l’ampleur des dégâts.

Dans les pays tropicaux, d’habitude vivant sous la coupe de la chaleur, les habitants s’étonnent de la vague de froid qui frappe ces temps-ci. A Madagasikara, un des pays tropicaux, l’hiver devient de plus en plus rude d’une année à l’autre.

Nous devons tous, dans l’hémisphère Nord aussi bien dans l’hémisphère Sud, nous rendre à l’évidence des impacts du changement climatique de plus en plus dévastateur qui frappe la Terre, notre monde. Un changement qui se manifeste essentiellement par le réchauffement de la Terre. Lequel réchauffement est principalement dû par l’émission à grande échelle, anarchique, de gaz à effet de serre. Il s‘agit des actes irréfléchis des hommes dont les principales victimes ne sont autres que les hommes eux-mêmes. L’émission de gaz à effet de serre provient des activités industrielles sans contrôle ni restriction utilisant les sources énergétiques à base de fossile.

Des réunions à l’échelle planétaire s’organisaient depuis les années 90 à partir du Protocole de Kyoto au Japon dont l’objectif principal consiste à limiter les effets destructifs du réchauffement de la Terre par le contrôle ou la limitation des émissions des gaz à effet de serre. Des Sommets de la Terre se sont ensuivis pour en arriver aux Conférences de Paris (COP) qui se terminent, à chaque coup, par des résolutions souvent encourageantes. Le cas de la COP 21 à Paris en 2015 qui a suscité beaucoup d’espoirs mais au final, rien que de belles paroles, de bons engagements sans suite.

Et nous y sommes ! Le changement climatique nous frappe de plein fouet. Pays pauvres ou pays riches (industrialisés), dans le même sac. Drame, les pays pauvres peu industrialisés subissent le même sort.

 

Ndrianaivo

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Editorial

  • In extremis !
    L’Allée des baobabs échappe in extremis au ravage destructif du feu ! Des feux de brousse d’une terrible intensité se déchainaient autour du site de la légendaire « Allée des baobabs », un joyau du patrimoine national. Un haut lieu du tourisme national qui attire des visiteurs sinon des touristes du monde entier. Selon les informations émanant des responsables locaux, le site a pu être sauvé au dernier moment. Pour tous les circuits touristiques vers l’ouest dans le Menabe, la visite de l’Allée des baobabs est incontournable, un passage obligé, de préférence vers la fin de la journée pour assister un magnifique coucher de soleil entre les baobabs. En effet, un endroit très prisé par les touristes fortunés. C’est inconcevable de voir un jour l’Allée des baobabs … calcinée ! La protection et la sauvegarde de nos patrimoines à valeur ajoutée touristique doit faire l’objet des traitements particuliers. La communauté…

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