Publié dans Culture

Littérature - Un grand falsificateur et fraudeur de livres arrêté

Publié le mercredi, 23 février 2022


La poursuite des faussaires d’œuvres malagasy ne s'arrête pas à Antananarivo et les résultats sont déjà concrets depuis 6 mois. Pour preuve, La Brigade anti-piratage(BAP) de Fianarantsoa et Antananarivo a arrêté l’un des gros poissons de falsificateurs de livres, le week-end dernier. Il a été arrêté  pour contrefaçon et copie (photocopie et fichier PDF ou image postée sur FB) de plusieurs  livres malagasy. Ce fraudeur sera traduit en justice après son arrestation. Une action qui a pu aboutir grâce à la BAP, les Editions Ratsimaholy, Lauréat membre de l’Association des Editeurs de Madagascar (AEDIM) et surtout le ministère de la Communication et de la Culture. En effet, l'AEDIM dispose déjà d’un organe qui surveille les fabricants et éditeurs de livres contrefaits sur les réseaux sociaux, raison pour laquelle ces faussaires ont été toute suite localisés par la BAP. De nombreux auteurs et auditeurs se plaignent de l'existence de ces fraudes causant de grandes pertes aux éditeurs des livres. Et ce, allant jusqu'à 60%. Ces fraudeurs vendent un livre au format PDF pour 2000 ariary sur les réseaux sociaux alors que le prix d'un livre publié par les éditeurs coûte vers les 20 000 à 30 000 ariary. Des prix que les éditeurs sont incapables de baisser en raison de la complexité à la tâche d'écriture du livre mais surtout du coût des matières premières. Ces acteurs de la littérature continuent de lancer un appel pour intensifier la poursuite de ces fraudeurs de livres par l'application du Code Pénal Art 425-428 et des Lois 94. -036.
Si.R

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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