Publié dans Culture

Formation en cinéma - Le ministère veut changer l’image du 7ème art

Publié le mardi, 15 mars 2022

Il est temps de redonner du nouveau souffle au cinéma malagasy. Effectivement, depuis plusieurs décennies, bon nombre de failles ont été constatées dans la réalisation et la production de films locaux. Un manque de compétences que le ministère de tutelle compte combler à travers un renforcement des capacités et une mise en place d’un dispositif d’accompagnement pour les professionnels du cinéma.

A cet effet, pour la première fois de son histoire, le ministère de la Communication et de la Culture, à travers le «  Ivontoeran'ny Sarimihetsika sy Sarimiaina Malagasy (ISSM) », réalise une formation pour combler ces lacunes. Ainsi, 55 cinéastes ont répondu à l’appel du ministère et poursuivent des cours de perfectionnement depuis hier. Cette formation se divise en deux phases de deux mois chacune et se tient trois fois par semaine au centre Ivokolo, Analakely. Des professionnels du secteur cinématographique assurent la formation, si l’on ne cite que  Christophe Doyen qui possède plus de 40 ans d’expérience dans ce domaine, ainsi que Rajaonarison Oswald. Des formateurs qui veulent contribuer au développement de l’art cinématographique malagasy à travers le partage de leurs savoir-faire. « Il y a beaucoup de travail à faire pour améliorer l'industrie cinématographique malagasy. Plusieurs domaines doivent être renforcés, à l’exemple de l’écriture des scénarios, les jeux de scène… A travers cette formation, on va essayer de faire une pratique courte mais facile à entreprendre et à adopter », a déclaré Oswald Rajaonarison. 

Propulser 

Cette formation apportera sans doute des améliorations dans la qualité de la production cinématographique, mais surtout un meilleur accès aux méthodes standards et professionnelles requises par l'industrie cinématographique. A l’issue celle-ci, les participants pourront comprendre et maitriser l’ensemble du dispositif de production d’une œuvre cinématographique, notamment l’écriture, la réalisation et la post-production. « Cette formation dispensée aux cinéastes à Madagascar est conforme aux normes technologiques requises de nos jours. Il s’agit d’une initiative prise pour que les cinéastes malagasy puissent développer la commercialisation de leurs produits », a indiqué la ministre Lalatiana Andriatongarivo. Les cinéastes auront donc quelques semaines pour acquérir d’autres connaissances et expériences afin de faire évoluer le cinéma malagasy vers le professionnalisme. Une initiative qui va certainement ravir le cœur des acteurs de cinéma, mais également des millions de téléspectateurs.

Sitraka Rakotobe

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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