Publié dans Culture

Slam - Louis’Z Fasa se prépare pour la Coupe du monde

Publié le vendredi, 18 mars 2022


Pas de temps pour se reposer. Après avoir disputé la Coupe d’Afrique de slam poésie qui s’est déroulée à Addis-Abeba (Ethiopie) du 16 au 19 février dernier, la slameuse Louis’Z Fasa, de son vrai nom Fasa Louise Aurélie s’échauffe déjà en vue d’un autre grand concours. En effet, la slameuse malagasy se prépare déjà à la deuxième Coupe du monde de slam poésie. Cette nouvelle compétition se tiendra à Bruxelles (Belgique) en septembre prochain.
A noter que notre challenger a brillé lors de la Coupe d’Afrique de Slam poésie 2021 qui s’est tenue en Ethiopie. A l’issue d’une longue et dure bataille de jeu de mots, et grâce à son talent et sa brillance, notre représentante est sortie troisième de cette compétition. Le Guinéen Elhadji Oumar Baldé a été le vainqueur de cette deuxième édition de la Coupe d’Afrique. La deuxième place a été attribuée à l’île Maurice. Un résultat que les Malagasy ont jugé excellent après avoir constaté le niveau des concurrents durant les épreuves. Un peuple qui est resté fier de sa candidate qui a su démontrer à toute la Nation son talent, même au niveau international.
Notre championne Aurélie a vu le jour à Toamasina en 1998. Elle est atteinte du virus du slam à l’âge de 15 ans. Après sa participation au Festival de slam national, elle est devenue lauréate de Madagascar en 2020. Sans oublier qu’elle a déjà été la championne lors du Festival de slam national en 2021, et cela après trois participations. Des parcours étonnants à la suite desquels elle a été sélectionnée pour participer à ce concours international. Ainsi, Louis’Z Fasa ne cesse d’impressionner et de prouver à tous les adeptes du slam que chacun, fille ou garçon, pourrait réussir dans ce domaine, et que tout le monde se trouve sur la même ligne de départ. Bref, cette candidate est la preuve que le slam est toujours vivant. Le grand rendez-vous des poètes du monde entier sera donc à Bruxelles. Bon nombre de slameurs vont oraliser  leur poésie devant un public venu de différents pays.
Sitraka Rakotobe

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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