Publié dans Culture

Rage - Manjakandriana, l’un des trois foyers

Publié le lundi, 03 octobre 2022


La vaccination des animaux domestiques comme les chiens et les chats contre cette maladie continue à Manjakandriana. Le District figure parmi les 3 foyers de cette maladie et est l’un des 3 Districts ayant le taux le plus élevé de cas de rage en 2021. Par conséquent, après la Capitale où 15.000 doses ont été administrées, ce sont toutes les Communes de ce District qui va bénéficier du vaccin à travers 157 sites de vaccination. La campagne s’étalera sur une vingtaine de jours, soit jusqu’au 21 octobre. Avant la vaccination des animaux, une campagne de sensibilisation a été effectuée par radiodiffusion et par voie d’affichage sur la tenue de l’opération et sa date de lancement. Les chefs fokontany et autres responsables ont aussi bénéficié d’une formation afin de mener à bien la campagne et d’aider les vétérinaires sanitaires et les agents communautaires dans leurs tâches.
Il est à rappeler que cette campagne figure dans la célébration mondiale de la lutte contre la rage du 28 septembre, mais a été aussi lancée suite au décès d’un garçon de 9 ans, mordu par un chien errant à Antananarivo. Au niveau national, 20.000 cas de rage sont recensés chaque année. Ce bilan n’incluant pas les cas isolés et non déclarés. Les Régions d’Androy, de Bongolava et d’Alaotra-Mangoro sont les plus touchées par cette maladie. La rage reste une maladie mortelle, une fois les premiers signes d’encéphalite rabique déclarés. Aucun traitement ne permet une guérison et le taux de mortalité avoisine les 100 %. Elle tue près de 59.000 personnes par an dans le monde.
Après une morsure, les symptômes peuvent être non spécifiques au premier abord et comprennent la léthargie, la fièvre, les vomissements et l’anorexie. En l’espace de quelques jours, un dysfonctionnement cérébral, une ataxie, une faiblesse musculaire, des difficultés à respirer et à avaler, une salivation excessive, un comportement anormal, une agressivité et/ou une auto-mutilation peuvent apparaître.
La période d’incubation est variable, allant de plusieurs jours à plusieurs mois. Une fois que les symptômes sont présents, la maladie est fatale, aussi bien chez les animaux que chez l’homme. En cas de morsure ou de griffure d’un chien ou d’un chat, il faut se laver soigneusement les mains à l’eau et au savon avant de toucher la victime ; préparer de l’eau tiède et un savon pour nettoyer délicatement la plaie ; appliquer une solution antiseptique cutanée, de préférence non colorée. Il faut ensuite rejoindre le plus rapidement un centre de traitement comme l’Institut Pasteur en emmenant l’animal avec soi si possible.
N.R.

Fil infos

  • Animaux sauvages saisis en Thaïlande - Œuvre des réseaux de trafiquants à Madagascar
  • ACTU-BREVES
  • JIRAMA - Ron Weiss, nouveau directeur général
  • Production d’énergies renouvelables - L’Etat encourage les investissements privés
  • Actu-brèves
  • Coopération Madagascar-Maroc - Une seconde visite du Roi Mohamed VI se précise
  • ACTU-BREVES
  • Lutte contre la famine et les fléaux climatiques - Le Président Rajoelina plaide pour une hausse des financements
  • Actu-brèves
  • Energie renouvelable - Le premier parc éolien de Madagascar opérationnel début 2025
Pub droite 1

Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

A bout portant

AutoDiff