Publié dans Culture

Election perturbée au sein de l’OMDA - Les votes maintenus malgré tout

Publié le mardi, 24 janvier 2023


La tempête avant le calme. L'élection des nouveaux membres du Conseil d’administration au sein de l’Office malagasy du droit d’auteur (OMDA) qui s'est tenue hier au Palais des Sports, Mahamasina, s'est déroulée avec succès malgré les tensions et le désordre qui l'ont précédée. Comme prévu, l'Assemblée générale aurait dû commencer à dix heures du matin. Cependant, en raison des agitations de quelques artistes, le début de la cérémonie a dû être retardé de deux heures. Bien avant même que l'organisation de l'élection ait commencé, quelques artistes dont Jaojoby et Samoëla qui n'approuvaient pas la tenue de cette AG ont commencé à élever la voix. Mais après quelques heures de discussion et de concertation, ils ont finalement trouvé un terrain d'entente avec leurs collègues et ont accepté de procéder à l’élection.
A l’issue des suffrages, huit nouveaux personnels ont été élus pour prendre les rênes du Conseil d’Administration. On peut citer Hobiana Razanajatovo (catégorie littéraire), Martial Razafindrakoto (audiovisuel), Arsène Randriamanatena alias Arikaomisa Randria  (art dramatique). Par contre, ils sont trois à être nommés au Conseil dans la catégorie « musique ». Il s’agit de Tonton Pa, Jaojoby et Zoky Vonjy. Par ailleurs, la chanteuse Meizah a été nommée représentante des jeunes artistes. Il faut noter que plusieurs artistes, toutes catégories confondues, sont venus en masse pour assister à cette Assemblée. Ces nouveaux membres du Conseil d’administration projettent de changer le cours de l’histoire au sein de l’OMDA. Ils devront se réunir dans les prochains jours pour élire un nouveau président du Conseil d’administration. Lors de l’AG, ces artistes ont suggéré au Président de la République de nommer un directeur pour gérer l'OMDA, même si ce n'est qu'un DG par intérim afin de pouvoir débloquer l’argent des artistes.
Si.R

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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