Publié dans Culture

Littérature - L’œuvre « Zakoa » nominée pour le prix Kourouma 2024

Publié le mardi, 09 janvier 2024

Une autre écrivaine encore moins connue est aujourd’hui en lice pour un autre concours littéraire international. En effet, l’œuvre de Hary Rabary, intitulée « Zakoa » et publiée aux éditions Dodovole, est parmi la liste des livres écrits par 17 auteurs africains qui sont sélectionnés pour le prix Kourouma 2024. 

Ce roman, sorti l’année dernière, raconte sous la forme d’une longue lettre à l’agresseur le combat d’une jeune étudiante victime de viol, qui trouve le courage de se battre contre l’opprobre, tout en refusant d’endosser la honte. Ecrite dans une langue fluide, cette fiction a été nourrie par les nombreux récits que l’autrice a pu entendre dans la cadre de son métier de gynécologue. Un ouvrage qui lève le voile sur un sujet brûlant mais encore tabou au pays, autant qu’ailleurs. Ainsi, cette poignante œuvre littéraire a été sélectionnée parmi les 17 ouvrages. 

Cette nomination est une reconnaissance implicite du talon de l’écrivaine. Une reconnaissance qui la fait également franchir un palier dans sa carrière, dans la mesure cela le met en compétition avec des grands noms de la littérature africaine ou d’expression française. Pour cette prochaine édition, la Grande île a toutes ses chances de rapporter un autre trophée avec cette fiction écrite par l’écrivaine émérite Hary Rabary. 

Pour les amoureux de la lecture, « Zakoa », ce premier roman de Hary Rabary est déjà disponible dans les librairies d’Antananarivo depuis le mois d’octobre 2023. Ayant été sélectionnée au Prix Orange du Livre en Afrique, cette œuvre est donc en lice pour deux prix littéraires internationaux. Rappelons que chaque année, dans le cadre du Salon du livre de Genève, le prix Ahmadou Kourouma récompense un auteur d’expression française, africain ou d’origine africaine de l’Afrique subsaharienne, pour un ouvrage de fiction , roman, récit ou nouvelles dont l’esprit d’indépendance, de lucidité et de clairvoyance s’inscrit dans l’héritage littéraire et humaniste légué par le romancier ivoirien. Outre la reconnaissance littéraire et le rayonnement médiatique pour le lauréat, ce prix est également doté d’une somme de 5.000 francs suisses.

 

Si.R

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Editorial

  • Code de la … rue !
    Nos confrères et consœurs qui font et refont le tour de la ville afin de glaner des informations vraies et en direct ont fait de l’amer constat : il n’y a plus de loi à Antananarivo, pas de code d’hygiène, pas de code la route. Il n’y a que la loi de la rue qui tient ! La population vit sous la loi des barrages. En effet, les barrages font la loi partout ! Des barrages érigés par les Forces de l’ordre afin de limiter strictement l’accès sur certains sites jugés hautement sensibles, interdits au public comme celui de la Place de l’indépendance populairement nommé « Place du 13 mai ». L’objectif évident étant pour les FDS de garantir au mieux l’ordre public et pour les tenants du régime en place de s’assurer le maximum de sureté pour la stabilité. Pour leur part, les grévistes et les manifestants de rue…

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