Publié dans Culture

Littérature - L’œuvre #ZaKoa impressionne le jury

Publié le mercredi, 06 mars 2024
 Dans son premier  roman, Hary Rabary aborde un sujet encore tabou dans le Grande île Dans son premier roman, Hary Rabary aborde un sujet encore tabou dans le Grande île

L’œuvre d’une autre écrivaine encore moins connue, actuellement en lice pour deux concours littéraires à l’international, fait sensation chez le comité de lecture au prix littéraire « Les Afriques ». Dans un communiqué de La Cene littéraire, sorti mardi dernier, ledit comité de lecture du Prix littéraire « Les Afriques » fait savoir qu’il vient de recevoir des exemplaires de #ZaKoa. Effectivement, l’œuvre fait bonne impression et obtient des remarques positives venant de ce comité de lecture. « #ZaKoa  de Hary Rabary est sans aucun doute le roman de la résilience et du courage. Le monde de l’écriture accueille là un véritable talent », mentionnent les membres du comité de lecture après avoir reçu et lu l’œuvre. En d’autres termes, le roman de l’écrivaine Hary Rabary est actuellement en présélection pour le Prix littéraire « Les Afriques » 2024. Le processus de sélection, comme la plupart des prix littéraires, se fait en deux étapes. D’abord, la phase de présélection effectuée par un comité de lecture chargé de trier les ouvrages reçus pour désigner les cinq finalistes. Le jury désigne ensuite, parmi les cinq auteurs, le lauréat du prix. Cette année les œuvres concernées par ce prix sont les romans parus entre le 1er janvier 2023 et le 31 décembre 2023. Notons que, Hary Rabary est aussi en course pour le Prix Orange du livre africain (POLA) avec le même  roman. Elle a été sélectionnée parmi les 45 ouvrages. D’ailleurs « #Zakoa » fait partie du top 10 élaboré par le comité de lecture malagasy du POLA. Cette œuvre est donc actuellement en compétition pour deux prix littéraires sur le continent africain. A titre de rappel,  #ZaKoa raconte, sous la forme d’une longue lettre à l’agresseur, le combat d’une jeune étudiante victime de viol qui trouve le courage de se battre contre l’opprobre, et refuse d’endosser la honte. Ce petit roman de 150 pages paru aux éditions Dodo vole, écrit dans une langue fluide, une fiction nourrie par les nombreux récits que l’auteure a pu entendre dans la cadre de son métier de gynécologue. Bref, un ouvrage qui lève le voile sur un sujet brûlant mais encore tabou au pays autant qu’ailleurs.
Si.R

Fil infos

  • Affaire Rasazy Narindra - Des SMS accablants pour les suspects
  • Président Rajoelina - « Que les distinctions honorifiques soient attribuées aux méritants ! »
  • ACTU-BREVES
  • ACTU-BREVES
  • Détournement de drogue saisie - 2 colis retrouvés chez l’officier supérieur
  • Actu-brèves
  • Parc solaire, port, nouvelle ville - Le Président Rajoelina lance la transformation de Mahajanga
  • Tania Jeannie Lemainty - La nouvelle défenseure du climat de l’Unicef à Madagascar
  • Pseudos influenceurs - Désinformation et diffamation comme moyen de subsistance
  • Conseil des ministres décentralisé à Mahajanga - La réhabilitation de la RN4 à l’ordre du jour
Pub droite 1

Editorial

  • Menace permanente
    Question pour un champion « menace permanente ! ». Ou un énoncé pour les amateurs de mots croisés, des cruciverbistes, passionnés des exercices cérébraux, « menace permanente » pour 10 cases. Celui ou celle qui ambitionne d’avoir un corps sain et dynamique doit se soumettre à des activités physiques continues. Celui ou celle qui aspire à un esprit pointu et un cerveau vivace a intérêt faire des exercices faisant travailler les méninges au quotidien (lecture, mots croisés, sudoku, etc). La rouille atteint facilement et rapidement le cerveau inactif. « Qui veut aller loin, ménage sa monture » ! La réponse à ce jeu cérébral, vous le saviez déjà « INSECURITE ». C’est un problème permanent du monde notamment d’aujourd’hui. Aucun pays ou Etat pauvre ou riche, de Sud ou du Nord, d’Est en Ouest, ne peut prévaloir le luxe d’être épargné par la menace permanente liée à l’insécurité. Certes, il…

A bout portant

AutoDiff