Publié dans Culture

Nosy Boraha Jazz festival - Le cyclone Gamane loin de décourager les festivaliers

Publié le mercredi, 27 mars 2024

La caravane du festival Nosy Boraha Jazz a entamé son périple depuis le Novotel Alarobia lundi dernier, amorçant ainsi un voyage riche en musique et en découvertes à travers les paysages pittoresques de Madagascar. Avec sa première étape à Andasibe, les 120 festivaliers ont ensuite embarqué à bord du train en direction de Toamasina, où les mélodies envoûtantes du jazz ont accompagné leur exploration des merveilles de l'Est. Soutenu par le ministère du Tourisme et de l'Artisanat, cet événement ambitieux vise à propulser l'industrie touristique en mettant en lumière le potentiel national et en promouvant Madagascar à l'international grâce à la participation d'artistes de renom venus des quatre coins du globe.

Cependant, les conditions météorologiques ont contraint les organisateurs à revoir leur plan initial. Face à l'approche du cyclone Gamane, des mesures ont été prises pour garantir la sécurité des festivaliers tout en préservant l'esprit festif de l'événement. Ainsi, le festival a été divisé en deux parties distinctes. A Sainte-Marie, les festivités musicales et les activités touristiques se poursuivront comme prévu, avec les artistes internationaux prenant le devant de la scène, accompagnés du soutien enthousiaste des festivaliers ayant fait le voyage vers l'île ou ayant pris l'avion depuis la Capitale. Pendant ce temps, à Foulpointe, les artistes locaux et la majorité des festivaliers ayant opté pour le jazz-train profiteront d'une ambiance tout aussi envoûtante à l'hôtel Azura, en simultanéité avec leurs pairs à Sainte-Marie. "L'organisation a été bouleversée, mais nous nous efforcerons de tirer le meilleur parti de cette situation pour accomplir notre mission de promotion culturelle et artistique", explique un des responsables de Zà-Tours Madagascar, chargé de l'organisation du festival. Cette adaptation n'aurait pas été possible sans la collaboration étroite entre le comité d'organisation du festival, l’Office national du Tourisme de Madagascar et l’Office régional du Tourisme de Sainte-Marie, tous unis dans le but de garantir le succès de l'événement. L'objectif du festival Nosy Boraha Jazz demeure inchangé : stimuler le tourisme à Madagascar à travers une offre culturelle de qualité et internationale. La programmation variée attire un public diversifié, allant des adultes aux enfants, des adolescents aux touristes, contribuant ainsi à renforcer la cohésion sociale et à promouvoir la communication autour du festival pour toucher un large public, tant local qu'international. Malgré les défis rencontrés en cours de route, la caravane du festival Nosy Boraha Jazz continue sa route avec détermination, portant haut les couleurs de la musique et de la culture malagasy, dans l'espoir de bâtir un avenir touristique prometteur pour la Grande île.

 

Si.R

Fil infos

  • Affaire Hôpital militaire de Soavinandriana - Démenti formel des autorités militaires
  • Président Andry Rajoelina - « Exploiter nos ressources minières est la seule issue pour sortir la population de la pauvreté »
  • Déclarations du colonel Patrick R. - La polyclinique d’Ilafy rétablit la vérité
  • Intervention télévisée - Le Président attendu sur plusieurs sujets cruciaux
  • ACTU-BREVES
  • Tiavina Murah Carène - La lolita malagasy n’est plus
  • Conduite en état d'ivresse et excès de vitesse - Un Chinois décime toute une famille
  • Irrégularités dans l’utilisation de fonds publics - La Cour des comptes d’Antananarivo épingle plusieurs Communes
  • Sommet de la SADC 2025 - Une mission préparatoire à Madagascar pour assurer le succès
  • Bangladesh - Un lémurien en cours de transfert à Antananarivo
Pub droite 1

Editorial

  • Ambition légitime !
    Encore et toujours dans le cadre global des deux évènements de haute importance et d’intérêt supérieur pour Madagasikara, à savoir la visite d’Etat et le Sommet de la COI, le pays vise à devenir le grenier de l’océan Indien. Une ambition légitime que les dirigeants de la Grande île n’ont pas cachée aux membres de la délégation à travers les réunions préparatoires et durant les cérémonies officielles. En réalité, le pays compte fermement redevenir le « Grenier de l’océan Indien ». En fait, la Grande île le fut déjà durant la Première République. L’autosuffisance alimentaire fut une réalité vécue au quotidien. On exportait, à part les produits de rente tels la vanille, le cacao ou autres, du riz (le fameux « riz rouge » ou le riz de luxe, le Madrigal) en Europe jusqu’aux Etats-Unis d’Amérique, sans parler des îles voisines. Epoque où la Grande île portait fièrement l’étiquette l’« …

A bout portant

AutoDiff