Publié dans Culture

Disparition - La danse urbaine pleure Ophélie Santika

Publié le vendredi, 29 mars 2024
 Ophélie Santika Randriamanga s’en est allée jeudi dernier Ophélie Santika Randriamanga s’en est allée jeudi dernier

L’une des figures incontournables de la danse urbaine malagasy vient de rejoindre les étoiles.  Le 28 mars dernier, la stupeur envahissait le monde artistique à l’annonce du décès de la danseuse Ophélie Santika Randriamanga. Une artiste, membre du groupe de danse Dih’Vin, danseuse et coach de zumba la plus connue dans la Grande île s’en est allée. « Je n’ai pas les mots. L’annonce de sa disparition m’a secoué. Depuis que je l’ai connue, cette danseuse avait une maladie qui l’a rongée petit à petit. Il y avait des moments où Ophélie m’affirmait qu’elle n’a plus de force, qu’elle est trop fatiguée et devrait se faire soigner. Mais à chaque fois que je lui demande ce qu’elle a, Ophélie refuse de m’en parler. Elle trouve toujours un autre sujet de conversation et évite de discuter à propos de sa maladie. Au fil des jours, j’ai aperçu que celle-ci l’a progressivement détruite. Elle a perdu du poids et son corps s’est affaibli. Jusqu’à aujourd’hui, cette maladie m’est encore inconnue. Tous ce que je peux dire, c’est qu’elle s’est battue jusqu’au bout », explique Navin, fondateur du groupe Dih’Vin.
Selon l’affirmation de ses amis danseurs, Ophélie est décédée à la suite d’un arrêt cardiaque dû à une grosse fatigue. De nombreux fans, personnalités publiques et artistes ont partagé la triste nouvelle sur les réseaux sociaux, exprimant leur profonde tristesse, tout en saluant la danseuse comme étant une professionnelle du zumba. Toutes ces personnes ont adressé un message touchant à Ophélie, en se rappelant de joyeux souvenirs passés en sa compagnie, et lui souhaitant une paix éternelle dans la danse. Avec ses 20 années de carrière artistique, Ophélie à animé le monde de la danse à Madagascar. « Elle incarnait la joie de vivre qu’elle partageait volontiers avec tous. Admirée de tous, elle transmettait à toutes les générations, grâce à son talent, ses émotions par la danse et sa gentillesse, tout cela pour le plaisir de ces gens », s’exprime encore Navin. « Ophélie était une amie fidèle, généreuse, une personne unique. Nous ne l’oublierons jamais, car son départ laisse un vide immense dans le cœur de tous les danseurs et artistes. Repose en paix Ophélie », pleurent ses collègues du Fito Zumba.  La Rédaction du journal La Vérité s’associe au deuil de la famille et toute l’équipe de la danseuse, à qui nous adressons également nos sincères condoléances.
Si.R

Fil infos

  • Déstabilisation supposée de la Refondation de la République - Silence total !
  • Actu-brèves
  • Vie de la Nation - Le Cardinal Tsarahazana dénonce un « christianisme de façade »
  • Actu-brèves
  • « Perquisition » avec violence - Les parents d’une haute conseillère Constitutionnelle torturés
  • Enseignement supérieur - Tolérance zéro réaffirmée face aux abus sexuels
  • Actu-brèves
  • Hauts emplois de l’Etat - Ruée vers les 24 postes de chef de Région
  • Elections consulaires des Français de l’Etranger - La liste Français du Monde revendique une meilleure prise en charge sociale
  • Refondation - « L’espoir d’un véritable renouveau démocratique s’amenuise », dixit la société civile

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

A bout portant

AutoDiff