Publié dans Culture

Décès d’A.S Andry - Une figure emblématique de la culture s’éteint

Publié le vendredi, 06 septembre 2024

Dans un tournant décisif du monde de l'art, une figure emblématique de la pyrogravure, à savoir le peintre Andriamanantena Solofo Andry (A.S Andry) - fils aîné du célèbre poète et écrivain Georges Andriamanantena - a perdu la vie. Agé de 72 ans, A.S Andry est décédé des suites de complications survenues après une seconde intervention chirurgicale, deux mois après une première opération. Selon des sources proches, son état de santé s'était détérioré ces dernières semaines, principalement en raison des douleurs à l'estomac.

De son vivant, A.S Andry a su se forger une réputation sur la scène artistique grâce à son talent exceptionnel pour la pyrogravure. Initié à cet art par son père, il a su développer son savoir-faire en gravant des œuvres qui mettent en lumière le riche patrimoine culturel de Madagascar, notamment les palais du Rova d’Antananarivo. En plus de sa carrière artistique, A.S Andry était également un entrepreneur avisé. Il a fondé, en collaboration avec sa fille Angola et son gendre Sambatra, un atelier consacré à la gravure sur bois. Cette collaboration familiale a permis la création de plusieurs chefs-d'œuvre, laissant une empreinte indélébile sur la scène artistique nationale. La perte d’A.S Andry crée un vide immense dans le paysage artistique malagasy. A travers ses œuvres, il a su capturer et immortaliser des moments essentiels de l'histoire et de la culture du pays. Les réactions affluent depuis l'annonce de son décès. Des artistes, des critiques d'art ainsi que des passionnés viennent témoigner de l'impact profond qu'il a créé sur leur parcours artistique.
Si.R

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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