Publié dans Culture

Décès d’A.S Andry - Une figure emblématique de la culture s’éteint

Publié le vendredi, 06 septembre 2024

Dans un tournant décisif du monde de l'art, une figure emblématique de la pyrogravure, à savoir le peintre Andriamanantena Solofo Andry (A.S Andry) - fils aîné du célèbre poète et écrivain Georges Andriamanantena - a perdu la vie. Agé de 72 ans, A.S Andry est décédé des suites de complications survenues après une seconde intervention chirurgicale, deux mois après une première opération. Selon des sources proches, son état de santé s'était détérioré ces dernières semaines, principalement en raison des douleurs à l'estomac.

De son vivant, A.S Andry a su se forger une réputation sur la scène artistique grâce à son talent exceptionnel pour la pyrogravure. Initié à cet art par son père, il a su développer son savoir-faire en gravant des œuvres qui mettent en lumière le riche patrimoine culturel de Madagascar, notamment les palais du Rova d’Antananarivo. En plus de sa carrière artistique, A.S Andry était également un entrepreneur avisé. Il a fondé, en collaboration avec sa fille Angola et son gendre Sambatra, un atelier consacré à la gravure sur bois. Cette collaboration familiale a permis la création de plusieurs chefs-d'œuvre, laissant une empreinte indélébile sur la scène artistique nationale. La perte d’A.S Andry crée un vide immense dans le paysage artistique malagasy. A travers ses œuvres, il a su capturer et immortaliser des moments essentiels de l'histoire et de la culture du pays. Les réactions affluent depuis l'annonce de son décès. Des artistes, des critiques d'art ainsi que des passionnés viennent témoigner de l'impact profond qu'il a créé sur leur parcours artistique.
Si.R

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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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