Publié dans Culture

Décès de Flash B - Un adieu inattendu

Publié le vendredi, 18 octobre 2024

Une onde de choc traverse le monde de la musique à la suite à l'annonce du décès tragique de la chanteuse Anne Randrianirina, mieux connue sous le nom de Flash B. Agée de seulement 29 ans, l'auteure de la célèbre chanson « Fausse Joker » a quitté le monde hier, plongeant fans, artistes et musiciens dans une profonde tristesse. Les circonstances de son décès restent floues, bien que des rumeurs circulent concernant un éventuel empoisonnement. Son père a confirmé qu'elle avait été hospitalisée depuis hier matin à l'hôpital de Befandriana-Avaratra, mais les détails concernant sa maladie demeurent inconnus. 

Cette disparition inattendue est d'autant plus douloureuse pour les proches de la chanteuse qui avait déjà perdu son fils l'année précédente à la suite d'une maladie non identifiée. Depuis l'annonce de son décès, les réseaux sociaux se sont enflammés de messages de condoléances. De nombreux internautes, ainsi que des personnalités publiques et d'autres artistes, ont partagé leur peine, rappelant l'impact que Flash B avait eu sur la scène musicale malagasy. Il convient de noter qu'elle avait fait ses débuts en 2018 avec le succès retentissant de « Fausse Joker », à seulement 22 ans, séduisant le public et s'imposant comme une talentueuse artiste. Née dans un environnement musical, Flash B était la petite nièce de Din Rotsaka et la fille du musicien Flash B, qui a collaboré avec de grands noms tels que le maître Tianjama et Vaiavy Chila. La jeune artiste ne se contentait pas d'interpréter. Elle écrivait et composait elle-même ses chansons, promettant un avenir brillant dans l'industrie musicale. Son décès prématuré a laissé un vide immense, rappelant aux artistes et au public l'importance de chérir chaque moment et chaque talent. La communauté musicale se joint à ses fans pour pleurer la perte d'une étoile montante qui avait tant à offrir.

 

Si.R

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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