Publié dans Culture

Malala Andrialavidrazana - Un talent malagasy au Palais de Tokyo en France

Publié le vendredi, 18 octobre 2024
Le talent d’une artiste malagasy présenté dans l’un des endroits reconnus dans l’Hexagone Le talent d’une artiste malagasy présenté dans l’un des endroits reconnus dans l’Hexagone

Le Palais de Tokyo, situé à Paris, l’un des lieux emblématiques de l’art contemporain en France, accueillera Malala Andrialavidrazana pour sa saison d’hiver 2024. Depuis le 17 octobre 2024 jusqu’au 5 janvier 2025, cette artiste malagasy investit l'espace unique de la « Grande Verrière », une structure impressionnante d'un mur incurvé dépassant les 60 mètres de long sur près de 6 mètres de hauteur. Cette exposition monographique marque une étape importante dans la carrière de Malala Andrialavidrazana, tout en offrant un aperçu rétrospectif de sa série emblématique des « Figures », commencée en 2015. Les œuvres, à la fois monumentales et poétiques, sont conçues pour capturer l'attention des visiteurs, en leur permettant d'explorer des thèmes profonds liés à l'identité, à la mémoire collective et à la représentation de l’Afrique.

La « Grande Verrière » est réputée pour son ambiance lumineuse, grâce à la lumière naturelle qui éclaire généreusement l’espace, créant ainsi un cadre idéal pour les installations artistiques audacieuses. Ce lieu est le théâtre d’événements variés : installations d’art, performances théâtrales, conférences et expositions temporaires mettant en avant des artistes tant émergents que reconnus.

Née en 1971 à Antananarivo, Malala Andrialavidrazana est une artiste visuelle et photographe ayant obtenu son diplôme à l'Ecole nationale supérieure des arts décoratifs de Paris en 1994. Son travail, reconnu au niveau international, a été exposé au Centre Pompidou à Paris, à la Biennale de Dakar au Sénégal, ainsi qu'à la galerie Goodman à Johannesburg (Afrique du Sud). A travers la photographie, le collage, la vidéo et l’installation, elle interroge des dimensions variées de l’histoire et de la culture africaines, lui valant de nombreux prix et distinctions. Cette exposition au Palais de Tokyo est rendue possible grâce à un partenariat entre le président de l’institution et Hasnaine Yavarhoussen, président du Fonds Yavarhoussen. Avec cet événement, Malala Andrialavidrazana réaffirme son rôle significatif dans le paysage artistique contemporain, tout en mettant en lumière la richesse et la diversité culturelle de Madagascar. Le rendez-vous est donc pris pour découvrir ces œuvres spectaculaires dans l'un des espaces d'exposition les plus prisés au monde.

Si.R

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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