Publié dans Culture

Lancement officiel de Keska - Une révolution numérique à Madagascar

Publié le dimanche, 20 octobre 2024
 Keska se positionne comme un acteur clé de la transformation numérique sur le continent africain Keska se positionne comme un acteur clé de la transformation numérique sur le continent africain

Le paysage numérique malagasy s'apprête à connaître un bouleversement significatif avec le lancement officiel de Keska, une plateforme innovante qui va transformer notre manière de consommer et de valoriser les créations numériques. Fruit de plusieurs années de travail acharné, Keska est l'œuvre de Matthieu Rabehaja et de son équipe dévouée, et se positionne comme un projet phare sous le parrainage du ministère du Développement numérique, des Postes et des Télécommunications (MNDPT).

Keska n'est pas simplement une nouvelle plateforme. Elle s'inscrit également dans la continuité des réussites de Matthieu Rabehaja, déjà reconnu pour avoir révolutionné l'industrie des jeux vidéo en Afrique avec des créations 100 % malagasy telles que Gazkar, Dahalo et Transmada. L’ambition de Keska est claire : devenir un acteur incontournable de la transformation numérique en Afrique, en mettant avant tout en lumière les talents locaux. La plateforme prévoit de lancer plus de 300 contenus en 2024, incluant plus de 50 jeux vidéo et applications, 200 films, ainsi que plus de 1.000 œuvres du Répertoire de la création française. En devenant le premier store de contenu numérique indépendant en Afrique, Keska se présente comme une alternative aux géants du secteur, tout en valorisant la richesse créative et culturelle du continent. Cet audacieux projet repose sur une conviction forte : il est temps de repenser les modèles de distribution afin d'accroître l'autonomie des productions africaines. Keska offrira aux développeurs, réalisateurs et créateurs d'œuvres numériques un espace où leurs créations pourront atteindre une audience internationale, sans subir les contraintes habituelles des plateformes traditionnelles.

Catalyseur

Au-delà de son rôle dans le secteur créatif, le lancement de Keska s’annonce comme un catalyseur pour l’écosystème numérique local. Les initiateurs du projet ambitionnent de créer des emplois, de former de nouveaux talents et de stimuler l'entrepreneuriat au sein de la Région. Keska pourrait ainsi devenir un moteur essentiel pour développer une économie numérique prospère, enrichissant aussi bien la culture et l’économie locale. La vision de Keska s'étend également à l'émergence d'un écosystème numérique dynamique à Madagascar. La plateforme cherche à attirer des investisseurs et à établir des partenariats fructueux avec le secteur privé, ainsi que des acteurs publics désireux d'accompagner cette transformation. En favorisant l'accès aux créations locales, Keska aspire à inspirer d'autres projets novateurs, tout en contribuant au développement durable du secteur numérique. La plateforme sera officiellement accessible à partir du 26 octobre 2024 à 18h sur PC et téléphone mobile. Keska s'annonce comme le début d'une nouvelle ère pour la distribution numérique en Afrique, ouvrant ainsi de nombreuses opportunités pour les créateurs et les consommateurs. Les yeux de Madagascar et du continent africain seront sans doute rivés sur cet événement prometteur.

Si.R

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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