Publié dans Culture

Art visuel - Tsiriniaina Hirimboangy expose son œuvre à la Fondation H de Paris

Publié le lundi, 16 décembre 2024

Après trois mois d'une résidence enrichissante à la Cité internationale des arts, l’artiste malagasy, à la fois designer, chercheur et créateur d'images, Tsiriniaina Hajatiana Hirimboangy, lauréat du prix Paritana 2024, s'apprête à dévoiler les premiers jalons de son projet intitulé « Ridô-devoiler les souvenirs ». Cette exposition préliminaire se tiendra à la Fondation H de Paris à partir du 18 décembre, offrant au public un aperçu fascinant de son parcours créatif et des thèmes qui nourrissent son œuvre. 

 

« Ridô-devoiler les souvenirs » ne se limite pas à une simple exposition, mais constitue une véritable restitution de l'expérience vécue par l'artiste durant sa résidence. Tsiriniaina Hajatiana Hirimanongy, le premier artiste malagasy à recevoir ce prix prestigieux depuis sa création, souhaite partager avec le public les réflexions et les émotions qui l'ont accompagné tout au long de son travail. Dans les coulisses de son processus artistique, on découvre un usage innovant de matières variées, notamment des rideaux blancs qui dissimulent des images vibrantes. Les publications sur son compte Instagram révèlent également des extraits de textes et de croquis, laissant présager un univers riche et complexe. 

Cette restitution à la Fondation H Paris n'est qu'un avant-goût de l'exposition finale, prévue pour mars 2025 à l’Institut français de Madagascar (IFM). Cette présentation promet de plonger les visiteurs dans un dialogue poignant entre mémoire et création, un thème cher à l'artiste. En tant qu'ancien chercheur soutenu par la bourse Yavarhoussen pour l'histoire de l'art, Tsiriniaina Hajatiana Hirimboangy allie ses compétences académiques à son approche artistique, proposant ainsi une réflexion profonde sur l'identité et les souvenirs, souvent façonnés par des contextes culturels et historiques. Sa participation à la scène artistique marque une étape importante non seulement pour sa carrière, mais également pour la reconnaissance de l'art malagasy à l'international. Avec « Ridô-devoiler les souvenirs », l'artiste espère non seulement toucher le cœur des spectateurs, mais également ouvrir des portes sur un dialogue interculturel enrichissant. Les amateurs d'art sont invités à découvrir cette première restitution qui annonce déjà des couleurs prometteuses pour l'avenir de l'art malagasy sur la scène mondiale.

 

Si.R

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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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